Après la coupe aux grandes oreilles, place à sa petite soeur, sympathique elle aussi avec ses affiches plus exotiques et ses terrains de football bucoliques. Deux déplacements au menu, avec des visites chez les Slaves pour Heiwashima et Utopia. Direction Moscou et Belgrade. Sur le papier, affronter le Spartak Moscou et l'Étoile Rouge de Belgrade semblaient plutôt aisés, même pour un United qui découvre l'Europe. Quant au troisième larron, l'AS Spremberg, c'était Qarabag qui s'invitait au stade du Phénix. Là aussi, il ne devait -a priori- ne pas y avoir match.

 

A Moscou, le Spartak ne sembla pas décidé à faire le jeu. United dut donc s'y atteler pour dégeler cette rencontre qui mit un temps fou à enfin proposer une action de jeu offensive débouchant pas trop loin d'un poteau... Oui, il fallait avoir envie de regarder le match pour ne pas sombrer dans l'ennui. Heiwashima fit le jeu, avec talent, par l'entremise de Seung-Woo et Ritchie, qui firent pencher le jeu heiwashiman sur le côté droit, mais bien rarement le cuir arriva en bonne position dans la surface de réparation pour Dussey (étonnamment lancé omme avant-centre ce soir...). Moscou fut débordé pendant toute la rencontre, et les locaux peuvent s'estimer heureux de ne pas avoir encaissé de but. United a tiré 15 fois au but, pour seulement 5 tirs cadrés, alors ue Moscou s'y est essayé à 8 reprises. Un peu de jeu, mais folichon, côté moscovite. United regrettera surtout ses deux opportunités franches de la seconde période, quand Ben Arfa (entré à l'heure de jeu) lança idéalement Inui sur le côté gauche. L'international japonais contrôlait mal son ballon dans la course et frappait avec peu de force au but (63e). Plus concentré, le Japonais aurit mieux terminé l'action... Un peu plus tard, ce fut Inui qui lança Harmeet Singh, qui était monté aux avant-postes. Ce dernier se présenta seul face au gardien, mais Dorozhkin arracha magnifiquement bien le ballon des pieds du joueur heiwashiman. D'ailleurs, le gardien moscovite fut déclaré homme du match. United repart de Moscou avec un premier point dans son histoire européenne et beaucoup de frustration, la fête aurait pu être plus belle. Et la situation ne s'est pas améliorée pour la qualification...

 

Classement :

1- SPORTING BRAGA : 2v., 1n., 0d., diff. +2, 7 pts

2- SPARTAK MOSCOU : 1v., 1n., 1d., diff. +1, 4 pts

3- Mayence : 1v., 1n., 1d., diff. -1, 4 pts

4- Heiwashima Utd : 0v., 1n., 2d., diff. -2, 1 pt

 

A Belgrade, en Serbie, l'Inter Utopia se déplaçait pour un match bouillant dans l'antre du Marakana. Imaginez la chaleur de l'enfer, multipliez par deux, vous avez le niveau d'ambiance du stade. Un match piège par excellence. Et ce fut parfaitement le cas. L'Étoile Rouge joua à fond dès le coup d'envoi. Rapidement tournés vers l'avant, les Serbes permirent à Mas, Brancheteau, Van Serpy et Marcos Rocha d'être dans leur match sans avoir à réfléchir ou s'échauffer... Djuricic et Cvetanovic harcelèrent la défense utopiane, à coups de une-deux, de jeu dans la profondeur. Une variété d'actions qui permirent aux défenseurs d'Utopia de briller. Mais surtout de tenir bon. Progressivement, les débats s'équilibrèrent, Utopia sortit la tête de la fournaise et commença à poser son jeu, avec Lafôret et Elric sur le front de l'attaque. Les deux internationaux simlandais bataillèrent souvent, avec les tibias chatouillés un peu trop fortement par les Serbes. Lafôret en perdit son calme un court instant, à la 21e minute, récoltant un carton jaune. Elric resta stoïque, faisant parler son expérience. Au contraire, ce fut lui qui fit un petit peu dégoupiller Basanovic à la 36e (jaune aussi). Finalement, la rencontre resta en équilibre pendant un long moment, puisqu'aucun but ne fut marqué en première période, et qu'au début de la seconde, Lafôret faillit réussir à tromper le portier de Belgrade (49e). Le match bascula dans l'hystérie à la 82e minute quand André Castro récolta un carton jaune, son second, synonyme d'expulsion et de 10 dernières minutes de folie. Belgrade poussa à 12, tant le Marakana était en éruption. Mais Utopia tenait bon. Mieux, et avec talent, les joueurs de la capitale simlandaise réalisèrent un hold-up parfait en marquant le but de la victoire. Après une récupération dans sa moitié de terrain, Malender sollicita Elric, resté aux avant-postes. Dos au but, celui-ci contrôla le ballon pour le donner dans la course à Ryan Empebba. Lancé comme un boulet de canon, il déposa les défenseurs serbes et vint trouver le chemin des filets d'une frappe placée au ras du premier poteau, hors de portée des gants du gardien (90e +1). Le Marakana faillit déborder de colère sur la pelouse mais la police l'en empêcha. Utopia retourne de Serbie, son plus difficile déplacement, avec trois précieux points.

 

Classement :

1- MANCHESTER UTD : 1v., 2n., 0d., diff. +5, 5 pts

2- INTER UTOPIA : 1v., 2n., 0d., diff. +1, 5 pts

3- Sparta Prague : 0v., 3n., 0d., diff. 0, 3 pts

4- Étoile Rouge de Belgrade : 0v., 1n., 2d., diff. -5, 1 pt

 

Dernière rencontre du soir, l'AS Spremberg contre Qarabag Agdam. Une rencontre qui laissait croire qu'on pouvait s'ennuyer, tant il fallut patienter avant de voir les premières flèches sprembergeoises décochées. Et quelles flèches. Ademi et Dicavo se démultiplièrent, frappant sans relâche au but, profitant des largesses dans la défense de Qarabag. Les Azéris cédèrent progressivement, avant de complètement sombrer en 10 minutes de folie, durant lesquelles Spremberg réalisa un superbe football, intuitif et, surtout, payant. Cela commença à la 22e minute quand Zainadine réalisa une longue touche que Vanlky vint couper de la tête au premier poteau. Tout le monde fut surpris par cette audacieuse combinaison, et Süleymanov ne put rien faire sur sa ligne de but (22e). Quelques instants plus tard, ce même Zainadine lança Léo Matos dans la profondeur sur le côté droit. Sans contrôle, l'ailier centra dans la boîte. Ademi en surgit pour reprendre de volée du plat du pied l'offrande et monter le score à 2-0 (25e). L'international simlandais ne fut pas loin de doubler la mise quelques minutes plus tard mais il buta cette fois sur le poteau gauche des Azéris (29e). Le jeu en une touche de balle se poursuivit et le but du KO ne tarda pas. Rhodolfo récupéra un bon ballon au milieu de terrain et vit le boulevard qui s'ouvrait pour Dicavo devant lui. L'attaquant alla jusqu'à la limite de la surface de réparation avant de crocheter et plonger vers le point de pénalty. Il n'eut qu'à ajuster sa frappe pour la placer dans le petit filet au second poteau (32e, 3-0). La messe était dite, Spremberg venait d'enterrer tous les espoirs azéris... La seconde période fut différente, Spremberg se contentant de défendre en laissant la possession du ballon à Qarabag. A tel point qu'au coup de sifflet final, elle était de 59% pour les Azéris ! Les Lewslandais ont un peu joué avec le feu, avec ce jeu d'attente et de contre-attaque. Ils virent les Azéris réduire le score à la 49e minute par Qurbanov, sur corner. Qarabag ne fut pas loin de recoller à 2-3 quelques minutes plus tard, mais sur le contre qui suivit, Ademi fit parler le talent. Delcampo passa pour Ademi, plein axe, à 25 mètres des buts. La star simlandaise se retourna et asséna une frappe terrible qui trouva les filets azéris, nettoyant la lucarne au passage. Süleymanov se détendit tout ce qu'il put mais il n'effleura même pas le ballon. Spremberg bascula définitivement en tête, coupant les efforts azéris. A 4-1, plus rien ne changea, même si Qarabag conserva la possession. Les Lewslandais s'emparent de la première place du groupe.

 

Classement :

1- AS SPREMBERG : 2v., 1n., 0d., diff. +5, 7 pts

2- INTER DE MILAN : 2v., 1n., 0d., diff. +5, 7 pts

3- Standard de Liège : 1v., 0n., 2d., diff. -1, 3 pts

4- Qarabag Agdam : 0., 0n., 3d., diff. -9, 0 pt