Les Aguazul Papaya prenaient le relais ce soir pour représenter Simland en Ligue des Champions. Et la tâche ne s'annonçait pas simple, puisqu'il fallait accueillir les Spurs de Tottenham et espérer aussi débloquer le compteur de points.

 

L'Estadio Libertad vibra pendant l'hymne de la Champions League et poussa à merveille ses joueurs durant les 10 premières minutes. Les deux équipes alignèrent un 4-2-3-1 plutôt offensif, ce qui présageait du bon quant à l'animation du jeu. Effectivement, Perez Gacia, Kiyotake et Nitroglicerin firent beaucoup au coup d'envoi pour pourvoir Giovinco en bons ballons. De belles combinaisons en une touche de balle, par les côtés pour chercher tantôt la profondeur, tantôt le buteur maison sur un long centre. Giovinco fit briller le gardien champion du monde Hugo Lloris, notamment à la 11e minute quand celui-ci eut à réaliser une "planche" parfaite sur une tête à bout portant. Du Lloris dans le texte. Progressivement, les Anglais rentrèrent dans la partie et les débats s'équilibrèrent quelque peu. Eriksen et Kane commencèrent à peser sur la défense papaïotte. Mais Vaclik tenait bon, lui aussi. Un match plaisant jusqu'à la 25e minute. A ce moment-là, Tottenham accéléra franchement et les Aguazul y laissèrent des plumes. Ben Davies, au milieu de terrain, balança un grand ballon dans la profondeur, qu'Eriksen récupéra. Marqué à la culotte par Neville, il réussit quand même à prendre le dessus sur l'Iguane pour lui passer devant. En un éclair, il prit position et déclencha une lourde frappe à l'entrée de la surface. Vaclik, qui ne s'y attendait pas, resta immobile, pantois, par la soudaineté de la frappe (27e). Et Tottenham poursuivit sa domination, comme s'il jouait à la maison. Les Aguazul Papaya passaient alors plus de temps à courir après le ballon qu'à le toucher. Sur une rare contre-attaque que les Papaïottes purent mettre en place, ils réussirent tout de même à revenir dans la partie. Tout démarra du gardien qui réalisa un arrêt simple pour relancer à la main très loin sur Ekdal. De la poitrine, celui-ci remit dans le sens du jeu à Judge qui trouva immédiatement Kiyotake légèrement à gauche des buts. D'une superbe louche, il mit en orbite par dessus la défense anglaise le buteur Giovinco. Lloris, sorti à sa rencontre, fut piégé par le petit extérieur du buteur papaïotte. L'Estadio Libertad pouvait respirer et pousser les siens à nouveau dans une ambiance de folie. Tottenham conserva la domination dans le jeu mais le score ne bougea pas jusqu'à la pause.

 

Au retour des vestiaires, l'intensité redescendit de quelques degrés. Les Aguazul Papaya, malgré leurs efforts, étaient dominés dans tous les compartiments du jeu. Les passes n'arrivaient pas, les constructions offensives finissaient stérilement dans les gants de Lloris ou en dégagement de but. Les Iguanes auront au moins eu le mérite de tenter de-ci, de-là, des choses. Mais ce ne fut pas dangereux pour la défense anglaise, et pas assez répété pour espérer faire plier Verthongen et Alderweireld. De leur côté, les Anglais prirent l'avantage à la possession du ballon (finalement 51% pour l'ensemble du match, avec des pointes à 60%), mais ce fut tout. Harry Kane traversa la seconde période comme un fantôme et Eriksen fut moins mordant. Bentaleb et Lamela manquèrent de simplicité. Finalement, Tottenham, malgré ses 21 tirs, semblait jouer sur un faux rythme. Ce que fut la seconde période. Mais l'essentiel est ailleurs. En tenant bon, les Aguazul Papaya ont finalement décroché le point du nul, ce qui est leur premier point de la compétition. Il leur permet d'espérer accrocher l'Europa League au minimum. Car avec 5 et 6 points de retard sur le PSG et le Real, envisager un printemps européen en Champions League semble illusoire. Pour l'Europa League, il faudra réaliser un gros match en Angleterre. Mais ce Tottenham là semble prenable. Affaire à suivre.

 

Classement :

1- REAL MADRID : 2 v., 1 n., 0 d., diff. +5, 7 pts

2- PARIS SAINT-GERMAIN : 2 v., 0 n., 1 d., diff. +1, 6 pts

3- Tottenham : 0 v., 2 n., 1 d., diff. -1, 2 pts

4- Aguazul Papaya : 0 v., 1 n., 2 d., diff. -5, 1 pt