Cinquième journée de championnat, le retour aux prés simlandais, finies les aventures de la sélection. Et peu de choses ont changé dans le classement.

 

Le leader Medrean City se déplaçait à Ckrystahal pour ce qui s’annonçait comme une promenade de santé. Et ce fut le cas dans ce derby méridional. Les ours ont croqué les oies avec facilité, même si ces dernières ont fait illusion pendant une demi-heure. Plutôt bien en place, Ckrystahal a tenu tête à l’animation offensive de Medrean City. Les coups de butoir medreanais ont fini par forcer le barrage et Dockal a logiquement ouvert la marque (33e) sur une action collective conclue dans la surface d’une frappe croisée. Et Medrean d’enfoncer le clou de la tête par Calgate sur un centre de Meyer (42e). Contre le cours du jeu, en seconde période, les Astyds ont réussi à se relancer, profitant d’une étonnante passivité dans le replacement défensif de Medrean (Morio 52e). Les ours méridionaux conservèrent tout de même la possession et firent tourner le cuir, fatiguant complètement les Astyds pour porter l’estocade finale, par Meyer (90e). Medrean reste leader au terme de cette 5e journée.

 

Derrière, ça se bagarre pour rester au contact. Avec 9 points en 4 matches, on retrouve le KVZ Hament, Utopia, Aurora et les Ulysses. Ces deux derniers s’affrontaient dans un match à enjeu. Le spectacle fut à la hauteur de l’événement. Tout le monde espérait du jeu, ce fut le cas. Le RFCA et les Queensiens ont baladé le ballon d’un but à l’autre. Ce fut plaisant comme un match de Premier League avec de l’engagement, du jeu de passes redoublés, des centres à la pelle, bref : du football ! Ce furent les Queensiens qui ont le mieux commencé grâce à un Strinic de gala. Se démarquant habilement à la 9e minute, il put s’appliquer pour placer le cuir dans la lucarne auroréenne, alors qu’à la 39e minute, ce fut plutôt un but de renard des surfaces, profitant que le ballon passe à portée de crampons pour marquer un pointu et faire le break. Pas pour longtemps, car Avramentis, qui commence à prendre ses marques dans l’équipe auroréenne, parvint à réduire le score juste avant la pause sur une passe en avant (43e) conclue au duel face au gardien. Aurora survivait et, mieux, égalisait peu de temps après la reprise, par Nicolas Truz (55e), de la tête sur un des nombreux centres de la partie. Le match n’en resta pas là car les Ulysses continuèrent à jouer, sans chercher à défendre le point du nul, pendant qu’Aurora poussait pour renverser la situation. Scianotti fit basculer définitivement la rencontre, en marquant le but victorieux pour les Queensiens à la 67e minute. A partir de là, les Ulysses arrêtèrent les frais et devinrent prudents. Leur bloc défensif fit capoter les tentatives auroréennes. Les Queensiens restent au contact du leader.

 

Dans le même temps, le KVZ Hament se déplaçait chez les Bären. Pendant une heure, ce fut à l’image du climat local : rugueux. Les Bären, bien trop faibles depuis la Draft, jouèrent comme une équipe amateur qui chercherait à ne surtout pas encaisser de but. La tactique fut la bonne pendant une heure. Le KV, las de buter sur le mur lewslandais, trouva malgré tout l’énergie par son homme en forme du moment : Meunier. L’intenational simlandais a fait vaciller les Bären à la 67e minute, permettant ensuite de desserrer les lignes adverses, ce dont profita Pellè (75e) pour aggraver la marque. Le KV s’impose sans trop forcer, mais sans que cela n’ait été si simple que cela… Exactement la même chose que les Utopiens. En déplacement à Saint-Louis-sur-Avalon, les joueurs de la capitale fédérale ont connu un match tranquille, bien aidés par l’expulsion de Traoré côté Rams dès la 11e minute. En supériorité numérique et accélérant quand ils le voulaient, les Intéristes percèrent deux fois le coffre-fort avalonais. Par Van Serpy à la 20e minute sur corner, puis par la nouvelle coqueluche simlandaise, comparée au Français Mbappé : Ryan Empebba, à la suite d’un slalom « Super Géant » dans la défense des Rams (60e). Là aussi, victoire 2-0 pour les double champions de Simland.

 

Pour les autres clubs du championnat, qui vont retrouver l’Europe bientôt, ce fut moins heureux. L’AS Spremberg, en déplacement à Zotterveld pour affronter l’autre club de la ville, le VG Ostenbergh, pensait avoir réussi le plus dur en scorant dès la 10e minute par Civelli. Et à votre avis, comment le défenseur sprembergeois a marqué ? Oui, comme à sa grande habitude : de la tête sur un corner. Civelli en est un spécialiste. La suite de la rencontre fut plutôt bien gérée par les Sprembergeois. Accélérant quand la défense ostenbergeoise reculait de trop, défendant plus bas quand le VGO retrouvait des couleurs, Spremberg faisait tout bien pour garder la tête et envisager un but du KO. Malheureusement, une faute de main de leur gardien ruina tous ses efforts sur une frappe apparemment anodine de Nakamura (64e). Un événement dans une partie qui se termina dans l’équilibre absolu. Spremberg laisse filer deux points importants.

 

Entre Heiwashima United et les Aguazul Papaya, il y a certes un niveau de différence dans la Coupe d’Europe disputée (C3 pour United, C1 pour les Aguazul), en revanche cette différence ne se traduit pas sur les terrains de la S-Ligue 1 puisque leur duel fut très disputé, surtout tactiquement. Les deux entraineurs ont rivalisé d’ingéniosité pour saborder les forces offensives habituelles de leur adversaire. C’est bien simple, le ballon a beaucoup « couru » sur le terrain, mais il s’est rarement approché des buts de qui que ce soit… La différence s’est faite au retour des vestiaires, sur un coup de pied arrêté. Nitroglicerin, à 20 mètres, plein axe, a su passer par dessus le mur pour placer le ballon au ras du premier poteau, à la droite du gardien. Imparable et victorieux puisque ce fut le seul but marqué pendant les 90 minutes.

 

A Oulatar, un duel de milieu de tableau opposait les Lynx au Cosmos. Une rencontre où tout s’est joué durant la première période, très animée. BenjaminMoud a pu régaler ses spectateurs par sa vista et son sens du but. Un contrôle parfait, enchaîné avec une frappe limpide, dès la 9e minute et le Cosmos de Bluecity devait courir après le score. Le match ne fut pas fermé, du coup, et le Cosmos déploya beaucoup d’énergie pour égaliser, acculant sur sa ligne de but les joueurs d’Oulatar. Ces derniers craquèrent à la 41e minute, quand un jeu en triangle aux abords de la surface plaça Vivier en bonne position pour battre le gardien et égaliser. Le Cosmos était enfin récompensé de ses efforts. Mais trop d’effort nuit à la concentration et quelques minutes plus tard, Moud parvint à éliminer les deux derniers défenseurs qui lui faisaient face pour battre une nouvelle fois le portier du Cosmos (45e +1). La pause arriva et le football resta au vestiaire. La seconde période fut des plus soporifiques, dont rien n’émergea à part un long ennui. Oulatar se relance dans la première moitié de tableau.

 

Enfin, duel de mal classés avec la réception de Coloright à Kamitoshi. Beaucoup d’imprécisions de part et d’autre. Le Ventmer déçoit, avec son effectif plus étoffé « sur le papier » que celui des Foxes de Coloright. Ces derniers ont bien tenu tête à Kamitoshi, cédant juste avant la pause (Bongolo 42e), mais trouvant le tempo juste pour égaliser dès leur retour des vestiaires par Van Schippol (46e). Le Ventmer pédalait dans la semoule et ce fut bien dommage pour leurs adversaires du soir qui n’en profitèrent pas et qui auraient pu lancer leur saison. Au contraire, ils cédèrent sur un coup-franc en deux temps. Torgeir Borven frappa dans un premier temps dans le mur avant de reprendre de volée le cuir qui lui revenait. Le gardien de Coloright, au sol et se relevant trop tard de son anticipation sur la première frappe, ne put rien faire pour stopper la seconde, si soudaine (61e). Le Ventmer remporte sa première victoire, d’une courte tête.