Un de moins après les 16èmes de finale, plus que trois pour jouer ces 8èmes de finale, l'Europa League revient pour des duels huppés contre Arsenal, Chelsea et Benfica. Petit tour d'horizon de trois rencontres déjà importantes.

BENFICA - AGUAZUL PAPAYA


On débute la soirée par un déplacement au Portugal à Lisbonne où les Aguazul Papaya espéraient ramener un bon résultat ce soir. Sur le papier, c'est la rencontre qui semble le plus abordable pour les Simtopiens. Ce n'est pas le but marqué par Moussa Marega dès la 4e minute, sur un caviar de Giovinco, qui fera dire le contraire. Bien en place et jouant haut, les joueurs d'Aveiro ont posé des problèmes aux Portugais pendant une vingtaine de minutes. Et puis, un peu contre le cours du jeu, Rafa a trouvé sur un centre Jardel, défenseur central resté aux avant-postes à la suite d'un corner. Les deux équipes se retrouvaient donc à égalité et, par la suite, les débats s'équilibrèrent. Un vrai match de Coupe d'Europe, avec des Aguazul Papaya concentrés en défense pour conserver ce petit avantage au score (le fameux but à l'extérieur). L.a doublette belge Denayer-Boyata a mis sous l'éteignoir le buteur lisboète Jonas. Et le chronomètre défila tranquillement. Les Iguanes retournent à Simtopia en position de force. Il faudra valider cela lors de la seconde manche.
 

SPARTAK GROSTOV - ARSENAL


On grimpe d'un cran dans la difficulté, avec les Anglais d'Arsenal défiant le champion sortant du Spartak Grostov. Les Anglais ont fait plus que de la figuration puisqu'ils ont dominé de long en large cette rencontre aller. 21 tirs plus tard, on peut le dire, les Londoniens ont canonné de toute part. Mention spéciale à la défense de Grostov, Criscito et Schott, prompts à museler Aubameyang. Autant dire que la tâche ne fut pas facile, mais elle fut accomplie avec panache pendant 70 bonnes minutes. Jusqu'à l'erreur de Criscito, coupable d'une faute un peu bête, dans la surface de réparation. Un pénalty logique qu'Aubameyang transforma sans coup férir (71e). D'autres équipes auraient piqué du nez, pas Grostov. Même avec un Babel sorti sur blessure (62e). La suite, c'est un exploit de Coulibaly pour faire trembler les filets quelques minutes plus tard. Un slalom dans une forêt de jambes anglaises pour un but qui garde Grostov vivant avant son déplacement à l'Emirates. La mission s'annonce compliquée.
 

STANDARD TYGRES - CHELSEA


Terminons par le dernier duel, encore plus compliqué, avec la réception de Chelsea à Tygres, sur la pelouse Marc du Bastin. En une période, les espoirs des Rouches se sont envolés. Un vrai coup de blues pour les supporters tygrois, puisque Christensen et Giroud ont breaké avant la pause. Tygres n'a pas vu le jour pendant 45 minutes. Difficile de se remettre à l'endroit quand Chelsea vous tord dès la 5e minute et que Giroud met un coup de grâce à la 31e minute. Pourtant, le Standard n'a pas été ridicule, mais seulement dépassé. Heureusement que Consigli a redoublé d'efforts sur sa ligne de but, sans quoi le score aurait pu être bien plus lourd. En seconde période, alors que Tygres essayait timidement mais sans rien proposer de dangereux, il encaissa un troisième but, sur pénalty, encore par Giroud, à la suite d'une poussette de Bartra. 0-3, la messe était dite, même si Gonzalo Martinez a sonné le tocsin pour réveiller les siens, en réduisant la marque sur le coup d'envoi. Le Standard ira défier Chelsea à Stamford Bridge, avec un handicap de deux buts d'écart. Il faudra, à tout le moins, l'emporter 3-0 en Angleterre pour se qualifier...