En se hissant en finale de l'édition 2020 de la Coupe de Simtopia, l'équipe du SK Dvalinn a déjà marqué son histoire pour sa première saison en professionnel. Mais le réel exploit serait de battre le tenant du titre l’Ogre Aguazul.

"Très calme..." Même pas un peu d'euphorie ? "Non, je vous assure. Nous continuons à nous entrainer normalement. Je pense qu’il ne faut surtout pas basculer dans l’euphorie" Mais comment ne pas douter des propos de Thorleik Hallvardsson, l’entraineur du SKD ? Comment croire que son équipe de Dvalinn, pour sa première saison chez les pro, reste stoïque à moins d’une semaine de la finale de la Coupe de Simtopia ? Mais qu'importe, Dvalinn a déjà marqué les consciences comme le montre l’engouement dans la ville et la vente des billets qui se sont arrachés en moins d’une heure.

Pour le SKD, l'aventure commence véritablement en novembre 2020 face à Warwickal (SL1). Les joueurs de Dvalinn remportent leur 16e de finale aux tirs aux buts. "A partir de ce match, j'ai tenu à superviser moi-même nos adversaires.", confie coach Hallvardsson. Avec déjà l'idée de disputer la finale dans un coin de la tête ? "Non, une performance de ce niveau ne se programme absolument pas. On ne peut que préparer le match suivant et voir où cela nous mène."

Le FK Hanover (SL2) sorti au tour suivant, encore une fois au tirs aux buts, Hayabusa (SL1) se présente en favori pour les quarts de finale. "Personne ne nous voyait vaincre Hayabusa", en sourit encore avec malice l’entraîneur de Dvalinn. Pourtant, le SKD s'impose 1-0 sur la pelouse adverse et se hisse en demi-finales. Le début d'un emballement médiatique étourdissant. "Il nous faut réagir très rapidement. Les demandes d'interviews explosent, les joueurs sont sollicités de toute part. Il faut donc réussir à ne pas se disperser, et ce n’est pas si simple car personne n'a d'expérience dans ce domaine." avoue Thorleik Hallvardsson.

Le 14 mars, Ventmer Kamitoshi (SL1) accueille Dvalinn, qui aura joué tous ses matchs de Coupe à l’extérieur. Encore une fois, à la surprise générale, le SKD s’impose sur la plus petite des marges 1-0 avec un but de Bakambu à la 78e. Cette victoire offre donc au club une place en finale. "A la fin du match, dans les vestiaires, tout le monde assis, silencieux, la tête baissée. Ils étaient physiquement et mentalement lessivés." Ils ne sont pas les seuls. "J’avoue que moi aussi, le lendemain, j’ai eu un coup de mou.", continue l’entraîneur du SKD. "Mais bien sûr, après une bonne nuit de sommeil, j’avais rechargé les accus. "

Le 24 mai se déroulera donc la finale face au tenant du titre les Aguazul Papaya (SL1) et demi- finaliste de la Ligue des Champions. "On a eu trois semaines pour se préparer pour ce match. Je crois que ce laps de temps peut nous être préjudiciable compte tenu de la médiatisation et que ça nous a coûté des points en championnat.", assure le technicien "Mais je crois sincèrement que l’on peut créer l’exploit. J'admire mon illustre collègue, Mickaël Diymp, d'arriver à naviguer dans cette mouvance quotidienne de pression et j’espère, un peu dans un coin de ma tête, qu’ils auront un moment de décompression après leur défaite en Ligue des Champions. Je tiens d’ailleurs à féliciter mon collègue pour son superbe parcours." Pense-t-il vraiment que son club pourrait soulever la Coupe ? "Cela me semble difficile, nous sommes les outsiders mais pourquoi pas ? En tout cas, on croit en nos chances."