Sie sind die Besten... Pour une fois, les Aguazul Papaya sont seuls sous les spotlights de l'actualité foot à Simtopia. C'est leur moment, et en plus dans la prestigieuse Ligue des Champions. Face à eux pour cette première manche de quart de finale, le club qui a donné ses lettres de noblesse à la remontada, qui a propulsé des minots mancuniens au rang de héros : le Paris Saint-Germain. Le club de la capitale goûte avec plaisir ce quart de finale qu'il attend depuis tellement longtemps.

 

AGUAZUL PAPAYA
Vaclik - Smolnikov, Boyata, Zaldua, Pocognoli - Spazzia, Ekdal - Hahn, Barnes, Zahavi - Giovinco
 

PARIS SAINT-GERMAIN
Navas - Meunier, Thiago Silva, Kimpembe, Bernat - Marquinhos - Verrati, Paredes - Di Maria, Neymar Jr. - Mbappé

 

Et, comment dire... Les Parisiens ont failli réduire en cendres les Iguanes simtopiens. Dès la 3e minute, Neymar Jr tirait un excellent corner pour la tête d'un Marquinhos trop seul à 6 mètres pour décroiser victorieusement le ballon. Les Aguazul avaient encore la tête au vestiaire. Puis ce fut l'instant Mbappé, celui appelé à tort "tout-droit". Récupérant un ballon sur la ligne médiane, côté droit, le long de la ligne de touche, la star française partit à toute enjambée vers les buts de Vaclik. Personne ne l'arrêta, personne le revit... Laissant sur place cinq joueurs des Aguazul, il arriva facilement à placer le ballon hors de portée des gants de Vaclik (geste barrière inefficace) pour passer le score à 2-0. La chronomètre n'indiquait même pas 10 minutes de jouées... Ce fut pourtant le moment que choisit Aguazul pour sortir de sa torpeur, et reprendre pied dans une rencontre fort mal engagée.

 

 

Petit à petit, les joueurs d'Aveiro mirent le pied sur le ballon et commencèrent à le faire tourner dangereusement. Toutefois, pas suffisamment pour inquiéter Navas. L'hémorragie était stoppée, il fallait maintenant reprendre des forces. Le match contre Spremberg a servi les Aguazul car ils surent trouver l'énergie dans cette adversité pour obtenir quelque chose. Un petit peu avant la 20e minute de jeu, sur un long centre de Zahavi venu côté gauche, Juan Bernat fit l'erreur de vouloir dégager de la tête le ballon, au second poteau. Son renvoi arriva dans les pieds d'André Hahn qui fusilla sans hésiter le portier parisien, relançant son équipe (19e, 1-2). L'Estadio Libertad allait, dès lors, porter les siens. Dans une ambiance digne du statut de la rencontre, les Iguanes repartirent de l'avant, le PSG devenant étrangement brouillon.

 

A la 25e minute, sur une touche parisienne perdue, et récupérée par Hahn, les Simtopiens réussirent à conserver le ballon dans le milieu de terrain, avant de lancer Zahavi côté gauche. La suite est grandiose, Zahavi trouvant avec une merveille de passe un Giovinco lancé pleine bourre dans l'axe. Avec un bon contrôle, le buteur des Iguanes se précipita vers les buts adverses. Toute la défense parisienne était aux fraises, avec un Thiago Silva à la traîne, comme souvent. Ce qui fit la différence fut la rapidité d'exécution de Giovinco. Arrivé à 20 mètres, alors qu'il pouvait encore avancer vers Navas, il décida de frapper au ras du poteau droit. Le portier parisien, en route pour un duel, fut trahi par ses appuis. La frappe de Giovinco, chirurgicale, fit exploser de joie l'Estadio Libertad. Les Aguazul Papaya revenaient à hauteur du PSG. C'était mérité. Toutefois, il restait le plus compliqué à réaliser : s'imposer pour atténuer l'avantage parisien de deux buts à l'extérieur.

 

 

La suite de la rencontre perdit immédiatement en saveur. Les Parisiens se recroquevillèrent sur leurs 22 mètres, jouant le contre en espérant profiter de la vitesse de percussion de Mbappé. Dans le même temps, Neymar passa beaucoup de temps à vérifier la hauteur de la tonte de la pelouse... énervant le public bien comme il faut. Les Aguazul Papaya ne se montrèrent dangereux, ensuite, que par intermittences, sur coup de pied arrêté. La défense parisienne, à ce petit jeu, put briller facilement. Navas se contenta d'annihilier les rares occasions franches que les Aguazul purent se procurer par Zahavi ou Giovinco. Les Aguazul Papaya concèdent le nul 2-2 à domicile et auront fort à faire au Parc des Princes pour le match retour. En tout cas, ils auront répondu présent dans la compétition.