Dernières confrontations, ce soir, pour nos représentants simtopiens, avant d'atteindre leur premier objectif de la saison : la phase de groupes. Que ce soit Dvalinn, Kattegat ou -surtout- Maramures, l'affaire semble compliquée, sur le papier, pour les Simtopiens. Combien ont réussi à passer l'obstacle ?

SK DVALINN opposé au FC RB SALZBURG

A la Hvergelmir Arena, les Cerfs auront tout donné ce soir, contre des Taureaux rouges hors sol. Salzburg avait clairement l'intention de faire mal ce soir, en terre nordviken, mais confondant vitesse et précipitation, les Autrichiens tirèrent plus souvent à côté du cadre qu'à l'intérieur. La défense de Dvalinn aura souvent désamorcé ces tentatives. Et même mieux, les Cerfs ouvrirent la marque à la 10e minute, par Otto Graff, d'une belle demi-volée à l'entrée de la surface de réparation, pour la lucarne gauche de Köhn. Dvalinn subissait le jeu et les tirs, mais tenait bon. Jusqu'à la dernière minute de la première période et l'égalisation signée Sesko (45e), trouvant la faille aux six mètres, au milieu d'une forêt de jambes. Dvalinn n'était pas récompensé de son jeu défensif, mais ne se découragea pas. Au retour des vestiaires, Graff remit le bleu de chauffe pour redonner l'avantage aux siens, d'une tête en force au second poteau (48e). Salzburg poursuivait son siège, en vain, mais à force de presser, les Taureaux finirent par encorner une seconde fois les Cerfs, là aussi pas Sesko (78e), de la tête à son tour, et aidé par un poteau rentrant. Cette fois, le score se figeait définitivement et Dvalinn partait en Autriche dans la peau de l'outsider...

Les Taureaux avaient beaucoup tiré au match aller, ils bombardèrent au retour (35 tirs). Partridge réalisa une performance majeure dans les buts, détournant un nombre incalculable d'occasions franches de but. Mais peut-être que tous ces tirs furent enclenchés car Oneil avait vite trouvé la faille à la 7e minute, en venant remporter son duel face à Köhn. Salzburg rua dans tous les sens, de façon stérile. A tel point que la première période se termina sur cet avantage, et qu'une grande partie de la seconde en fit de même, jusqu'à la magnifique action de Lanci, contournant la surface, balle au pied, pour venir placer une frappe victorieuse dans le soupirail gauche du portier de Salzburg (71e). Alors que les affaires sentaient bon pour Dvalinn, ce fut le début de la fin. Peut-être trop confiants et moins concentrés dans leur positionnement, les Cerfs prirent deux coups de bâton en retour, aux 72e et 74e minutes... Sucic réduisit la marque sur le coup d'envoi, tandis que Kameri égalisait à 2-2, dans une ambiance folle. Cette fois, Dvalinn en perdait son latin et subissait de tous les côtés. Parvenant en prolongations, les Cerfs ne tardèrent pas à craquer définitivement, avec le but de trop, celui de l'élimination, signé Capaldo (98e). Incapables de se projeter vers l'avant, les Cerfs s'inclinent en Autriche et se voient relégués en Europa League.

DINAMO MARAMURES opposé à la FIORENTINA

On ne pouvait pas voir pire tirage au sort pour un représentant simtopien : un prétendant au trophée, dès les barrages. Malgré la demi-finale disputée l'an passé, les Loups sont encore un peu "verts" en Coupe d'Europe. Et, surtout, l'effet de surprise les accompagnant n'existe plus. Le match aller fut compliqué pour Maramures. Le Dinamo y a subi la loi des Italiens, dominateurs dans tous les compartiments du jeu. Pressant haut et fort, les Florentins ouvrirent logiquement la marque avant la mi-temps, par Barak (40e). Un but qui mit un coup sur la tête des Loups. Ceux-ci démarrèrent la seconde période avec les yeux dans le vide, laissant à la Fio les clés du match. Les Italiens ne mirent pas longtemps pour en profiter, breakant rapidement, à l'heure de jeu (Gonzalez). Peut-être un mal pour un bien, puisque cela coïncida avec un réveil simtopien. Dans la foulée du 2-0 italien, Nasr Tahir réduisit la marque (62e), devançant Terracciano aux six mètres. Requinqués, les joueurs du Dinamo poursuivirent leurs efforts et Novak récompensa ceux-ci avec une égalisation à la 71e minute. Cette fois, le portier florentin sortit à contre temps, laissant Novak ajuster sa tête. Finalement, ce match semblait mieux se terminer qu'il n'avait commencé, le Dinamo étant pas loin de réaliser un hold-up. Sauf que... sur la dernière attaque italienne, Soteldo se trouva sur la trajectoire de la frappe de Barak, déviant la balle au ras du premier poteau, prenant à contre pied Rajkovic. Patatras...

Face à son public, le Dinamo pouvait espérer refaire son retard, même si l'objectif semblait ambitieux. Il devint quasiment impossible quand, au bout de 23 minutes, la Fiorentina menait 2 buts à 0, grâce à un Sottil intenable. D'abord dans la profondeur, puis d'une tête décroisée sur corner, l'ailier de la Fiorentina asséna un gros coup au moral des Loups. La rencontre demeurait équilibrée, mais le Dinamo tournait en rond, sur le front de l'attaque. Le chrono déroulait, les Italiens aussi, mais rien n'arrivait pour le Dinamo. Nasr Tahir, pourtant, réussit à tendre juste ce qu'il faut le pied, pour dévier la tête de Novak qui prenait le chemin des gants de Terracciano. Une réduction du score avant l'heure de jeu qui ne fut suivie par aucun but. Le Dinamo, impuissant, concéda la défaite et, pire que tout, dit déjà adieu à la Coupe d'Europe. Après un parcours magique la saison passée, la confrontation de ce soir est pire qu'une douche froide. Il faudra savoir rebondir en championnat.

KATTEGAT IF opposé à KONYASPOR

Match tendu, en Turquie, pour démarrer la double confrontation contre Konyaspor. De nombreux avertissements et énormément de fautes turques. Les Berserkers ont bien failli perdre leurs nerfs plusieurs fois au cours de la partie, même après avoir ouvert la marque à la 23e minute par Gruenewald, sur un exploit personnel. Le buteur simtopien contrôla dos au but, se retourna et expédia une lourde frappe au ras du poteau gauche de Sehic. Konyaspor n'abdiqua pas, taclant avec encore plus de vigueur et déconcentrant Kattegat, cela finit par payer à la 39e minute quand Pozuelo hérita d'une bonne passe en retrait au coin des six mètres de Hradecky. Sans contrôle, il frappa victorieusement au but. Le score était fixé, malgré une seconde période durant laquelle le K-O. était proche pour les deux équipes. Mais les Berserkers auront donc eu le mérite, et de ramener un résultat intéressant, et de ne pas avoir perdu leurs nerfs et subi des expulsions.

Au retour à Simtopia, ce fut tout aussi ouvert et équilibré pendant 90 minutes. Les Turcs, plus entreprenants, ne prirent pas leur temps avant d'ouvrir la marque. Pozuelo, encore lui, profita d'une feinte d'Emrell qui laissa passer le ballon entre ses jambes, devant le but, pour ajuster tranquillement Hradecky face au but. L'Odin Arena arrêta subitement de chanter. Progressivement, les Berserkers reprirent la main sur le match, mais ils n'arrivaient à rien, tant la défense turque gérait plutôt bien son avance. Le temps défila, sans que Kattegat n'arrive à quoi que ce soit, jusqu'à la 74e minute. Gruenewald se montra décisif en décroisant sa frappe au premier poteau, juste assez pour que Sehic ne puisse que l'effleurer. Kattegat retombait sur ses pattes, mais n'était pas sorti d'affaires pour autant. Ce n'est qu'une fois les prolongations démarrées que le match bascula. Cette fois, la domination simtopienne fut franche. Et la récompense arriva à la 105e minute, avec le but de la victoire de Bazdar. Complètement oublié dans l'axe, avec une défense obnubilée par Gruenewald, Bazdar put se présenter seul aux six mètres, face à Sehic et planter la banderille victorieuse. Cadenassant à double tour sa défense, Kattegat parvint à assurer sa qualification en phase de groupes de la Conference League, où il sera le seul représentant simtopien...