C'est le dernier match de la Conference League de la saison et un club simtopien peut prétendre au trophée : Warwickal FC. Mais avant cela, il faut venir à bout de la Fiorentina, solide équipe italienne. Au fur et à mesure de la compétition, les Italiens ont affiché de la confiance et de la maîtrise, pendant que Warwickal mettait les bouts pour réussir à se qualifier, tirs au but après tirs au but.

Le début de la rencontre fut à l'avantage des joueurs de la Viola, l'aile gauche italienne se signalant un peu trop souvent par les déboulés d'Igor. Heureusement, la défense faisait attention et Jerry Khan assurait sur sa ligne. La physionomie de la rencontre n'était pas sans rappeler le début du match entre Liverpool et Spremberg la semaine dernière. Warwickal courbait le dos, mais tenait bon, et progressivement les Italiens levèrent un petit peu le pied. Ce fut le moment choisi par les Simtopiens pour porter quelques estocades à la défense de la Fiorentina. Sans être précis, les Lions avaient au moins le mérite de prendre confiance et de jouer d'égal à égal avec les Italiens. Pendant une dizaine de minutes, les joueurs de Warwickal mirent le pied sur le ballon. A la demi-heure de jeu, toutefois, tout s'écroula à la suite d'une faute dans la surface de réparation. L'arbitre, guidé par le VAR, désigna le point de pénalty. Nicolas Gonzalez ne rata pas l'offrande, lançant enfin cette finale. Warwickal eut un petit temps de flottement mais arriva à la fin de la première période sans s'écrouler. Mieux, sur un dernier centre puissant de Malinovskiy, côté droit, Le Spermelier reprit le ballon de volée du gauche au second poteau. Sa frappe, bien croisée, toucha le poteau avant d'entrer. Un partout, à la pause, c'était mérité. Mais surtout, cela annonçait une rencontre ouverte.

En seconde période, les Italiens n'eurent pas le temps de bien se remettre dans le rythme que Le Spermelier refaisait parler de lui. Bien lancé dans la profondeur, en contre-attaque, l'ailier de Warwickal arriva dans la surface de réparation côté gauche, pour placer une frappe croisée qui s'en alla terminer sa course dans le petit filet au second poteau. Tout était renversé, la domination latente de la Fiorentina volant en éclats. Warwickal continuait de presser, chercher autant que possible à contenir les Italiens dans leur moitié de terrain, tout en cherchant l'opportunité de piquer une troisième fois. Entrant dans les vingt dernières minutes de jeu, les joueurs de Warwickal se tirèrent pourtant une balle dans le pied quand Itakura et Khan ne se comprirent pas du tout, le premier dégageant un ballon anodin juste devant les gants du second. Le hic : la qualité du dégagement... directement dans le pieds de Sottil, côté gauche, qui plaça immédiatement une longue frappe croisée, sur laquelle Khan ne put que constater les dégâts. Les Lions laissaient échapper la Coupe et voyaient les Italiens égaliser et reprendre confiance. Resserrant les boulons en défense, les Simtopiens réussirent à terminer la rencontre, cahin-caha, sur un score de parité 2-2.

Les prolongations auraient pu calmer tout le monde. Ce ne fut pas le cas, puisque Toney redonna une nouvelle fois l'avantage aux siens, en marquant le 3e but de Warwickal à la 99e minute, sur pénalty. Le karma semblait s'équilibrer, avec ce pénalty, et Warwickal gérait plutôt bien sa prolongation. La Fiorentina portait le jeu en terrain adverse mais n'était pas trop dangereuse. Sauf à la 115e minute, quand la Viola trouva un chemin côté gauche, jusqu'à la ligne de but. Sur la passe pour les six mètres, Konovalov (entré en fin de rencontre) eut le malheureux réflexe de tendre le pied pour dégager... dans ses buts, mis sous pression par Kouamé. Encore une fois, Jerry Khan semblait bien parti pour intercepter le cuir, mais se voyait piégé par un coéquipier. 3-3, Warwickal semblait marqué par le mauvais oeil. 

Évidemment, pour les Simtopiens, il fallut une nouvelle séance de tirs au but pour clore la rencontre. Celle-ci démarra avec assurance de part et d'autre, le score grimpant à 2-2 sans que les gardiens ne réussissent la moindre parade. Bonaventura, pour la Fiorentina, arriva pour tirer son pénalty mais il croisa beaucoup trop sa frappe qui ne trouva même pas le cadre... Le sort rebasculait en faveur de Warwickal. Barak et Brekalo eurent beau réussirent leurs tirs par la suite, côté Warwickal ce fut parfait. Fort de ce petit avantage, les tentatives réussies de Caio Henrique, Risson et -enfin- de Becker offrirent définitivement la victoire à Warwickal. 

Dans un maëlstrom de joueurs simtopiens se congratulant et fêtant leur premier titre européen, un homme errait sur la pelouse, les yeux au ciel et le regard humide : le coach Salace. Du banc jusqu'au terrain, Warwickal aura construit son parcours européen de main de maître. Avec cette victoire, ils obtiennent aussi un ticket pour la prochaine Europa League, alors qu'en championnat ils sont un peu distancés des places européennes. Pas sûr que dimanche soir, toutes les têtes de Warwickal aient les idées claires... La fête devrait durer un long moment ce soir.