Ce soir, pas de souci, les résultats détaillés de la 10e journée nous sont parvenus. Pas de supporters pour chahuter notre journaliste de la FSF. Pour éviter tout souci, Spremberg n'était pas sur la liste des stades potentiels à couvrir. Et on peut le regretter. Cette journée est riche en rebondissement, et dessine en creux une tendance : le Big Four est chahuté de partout.

 

Nous avions laissé Spremberg battu et le Spartak Grostov en démonstration, lors de la journée précédente. Et, ce soir, les deux équipes nous ont offert le plus beau match du championnat 2019-2020. Ni plus, ni moins. Tout d'abord, malgré la situation sportive peu reluisante en championnat, il y avait du monde au stade pour encourager les locaux (36 236 spectateurs) et, en face, ils n'étaient pas en reste : "Ak ! Ak ! Ak ! It's Spartak !", voici l'exemple d'une banderole déployée par les supporters de Grostov ce soir, dans le Stade du Phénix de Spremberg. Les Krasnyy Medvedev ne sont pas venus en paix... Dès la 9e minute, les choses s'accélérèrent avec un grand débordement côté droit d'Araujo pour trouver une tête dans la surface. Ce fut (mal) dégagé plein axe par Garris, dans les pieds de Diego Valeri qui reprit en demi-volée, trouvant les filets de Kalinic (0-1). Araujo se remit en évidence quelques minutes plus tard en réalisant la passe de la muerte (une passe en retrait, donc) pour Lars Stindl (qu'un membre du staff simtopien avait recommandé pour Simtopia au sélectionneur Capello, alors qu'il est allemand... Toute ressemblance avec le cas Koulibaly-Deschamps est fortuite...). 18 minutes de jouées et Spremberg se retrouvait déjà mené 2-0 sur sa pelouse. Mais pourtant, les locaux jouaient, tentaient, provoquaient. Pour le coup, ils ne furent pas récompensés de leur bonne entame de match, pris en contre trop facilement. Et cela alla de mal en pis, puisqu'à la 32e minute, Jensen perdit un ballon aux avant-postes, récupéré par Bernard qui remonta le terrain vers la droite pour adresser un long centre dans la boîte où Babel surgit pour reprendre de volée au second poteau (32e, 0-3). Un bijou ! La défense de Spremberg est dix mille fois coupable de ne s'être pas assez vite repliée. Heureusement, Spremberg put se remettre dans le sens de la marche grâce à un exploit technique de Fredy Guarin. Alors que le bloc défensif de Grostov était bas, dans sa surface, Guarin hérita du ballon plein axe et put ajuster sa frappe pour trouver la lucarne gauche de Padt (37e, 1-3). Au retour des vestiaires, Spremberg BK pressa de nouveau, plus haut encore. Comme durant la première période, une contre-attaque mit tout à terre, avec un Babel étincelant, trouvé dans la surface côté gauche. En confiance, le joueur du Spartak trouva un angle restreint pour placer son ballon et redonner trois longueurs d'avance aux siens (57e, 1-4). Les locaux burent le calice jusqu'à la lie à la 71e minute, quand ce diable de Babel (C.J-P.™) trouva le chemin des filets pour la 3e fois du match. Cette fois, le buteur du Spartak étala toute sa technique en enroulant une frappe magnifique, à la Thierry Henry (71e, 1-5). Et le pire, dans tout cela, c'est que Spremberg ne déméritait pas, ne fermait pas le jeu et tentait encore et encore. 79e minute, sur une action construite, côté droit, Schelotto s'échappe du marquage pour centrer et trouver la tête d'Alan Kardec (79e, 2-5). Sur un long coup-franc, Jensen trouva Renato Augusto au second poteau qui reprit le ballon d'une frappe croisée au ras du sol au premier poteau, laissant Padt pantois sur sa ligne (84e, 3-5). L'espoir revenait un peu. Au début des arrêts de jeu, Orlando Di Cavo se démarqua côté gauche pour réaliser un centre (raté) en cloche que Schelotto fut tout heureux de reprendre victorieusement au second poteau (90e+2, 4-5). Cette fois, le Stade du Phénix renaissait pour de bon et les dernières minutes furent incandescentes. Tout commença avec un tacle limite de Babel sur Mercado. L'arbitre laissa jouer et Babel passa à droite pour Araujo. Celui-ci, sentant le bon coup, et pour gagner quelques secondes, balança le ballon vers le point de pénalty où surgit Lars Stindl pour une tête décroisée qui prit Kalinic à contre-pied (90e+5, 4-6). Ce qui maintint le volcan du Phénix en ébullition fut la faute non sifflée au début de l'action, puis le but de Stindl que la VAR a difficilement validé (syndrome Real), aucun angle ne permettant de vraiment confirmer la position valable de Stindl... Spremberg s'incline donc 4 à 6 après avoir livré une superbe bataille, en n'ayant jamais fermé le jeu face à un Spartak d'attaque pour le titre, qui vient de marquer 11 buts en 2 rencontres ! Il faudra compter sur Grostov.

 

Forcément, à côté de cela, le match nul 0-0 entre le RRC Armorbeek et le Ventmer Kamitoshi (qui rentre dans le rang) apparait comme un épiphénomène de cette 10e journée de S-Ligue 1. Dans le même ordre d'idée, la difficile et courte victoire arrachée par le KVZ Hament sur sa pelouse face au Warwickal FC ressemble presque à une contre-performance, tant les Kompers auraient pu tuer le match plusieurs fois. Mais un manque chronique de précision devant le but, ainsi qu'un Jerry Khan en feu sur sa ligne ont repoussé à la 69e minute l'inévitable. Bradley, à l'entrée de la surface, repiqua vers le centre d'un pas avant de déclencher une soudaine frappe rasante. Jerry Khan s'étendit de tout son long mais ne put qu'effleurer le cuir du bout des doigts. Grâce à ce mouvement de génie de Bradley, le KV s'impose par le plus petit des scores.

 

Il y a aussi eu quelques matches nuls ce soir, dans des rencontres importantes, en haut de tableau, en bas de tableau mais aussi dans le ventre mou... Ainsi, le SK Dvalinn crut tenir une bonne victoire contre les Ulysses, menant 2-1 à  quelques minutes de la fin de la partie. Après avoir ouvert le score par Bakambu (11e, 1-0), s'être fait rejoindre par les Ulysséens (Quintero, 22e, 1-1) puis avoir repris l'avantage à la 58e minute par Ernmundssonn, Dvalinn a flanché à la 87e minute, offrant à Bassamo une bonne possibilité de coup-franc direct qu'il ne manqua pas. A Heiwashima, c'est un peu la soupe à la grimace. La direction du club attend mieux que l'actuelle 11e place et un sursaut était espéré avec la venue de Saint-Patrick. Le duel entre les deux United du championnat a accouché d'un match intéressant et vivant, mais par à-coups. Heiwashima avait bien entamé son match en ouvrant rapidement la marque par Junior Moraes (4e, 1-0), de la tête dans la surface de réparation. Mais à la demi-heure de jeu, coup sur coup, Saint-Patrick se réveilla et prit les devants. Par Dylan Browne, tout d'abord, complètement oublié au marquage par la charnière centrale Roclas - Reginiussen (29e, 1-1). Puis quelques secondes plus tard, quand Dario Benedetto arriva pour placer un pointu, tel un renard des surfaces à la suite d'une tête hasardeuse dans la surface heiwashimane (31e, 1-2). Dans ce match équilibré, il fallut attendre la 57e minute pour voir Heiwashima recoller difficilement au score. Ricardo Goulart, seul au second poteau, put aligner le gardien Miller avec tranquillité (57e, 2-2). Le score ne bougea plus. Enfin, à Tygres, on a vu un match pendant 45 minutes, puis rideau. En revanche, ce furent 45 bonnes minutes, avec de l'intensité, de la volonté de produire du beau jeu, de marquer. Mais seulement 45 minutes. Comme souvent à Simtopia, on a eu le droit à une grosse frappe bien lourde depuis les abords de la surface de réparation. Une passe latérale de Spazzia pour Zahavi, démarqué et bim! la patate de Pencran ! Les Aguazul Papaya ouvrirent donc le score les premiers (36e, 0-1). Mais le Standard Tygres n'est pas un club de maufiettes et il s'est vite remis à l'endroit en allant vers le but des Iguanes. Et quoi de mieux, pour terminer un beau mouvement collectif ponctué d'une vingtaine de passes, qu'une autre patate de Pencran ? Harry Arter, à la retombée d'un centre repoussé de la tête, prit de bons appuis pour reprendre de volée le cuir et l'expédier sous la barre du gardien des Aguazul qui a rarement vu ça (43e, 1-1). Quel dommage que les 22 acteurs (moins 1 à la 64e minute, côté Tygres) n'aient pas poursuivi sur leur lancée en seconde période...

 

 

Nous parlions tout à l'heure des deux United du championnat (Heiwashima et St-Patrick). En fait, ils sont trois, puisqu'Irwellshire Utd recevait Slisthorp VK pour un Ratonico (on n'a pas trouvé mieux à la FSF pour nommer le derby fraternel des Raton) plutôt sympa à regarder. Surtout pour les locaux puisqu'ils se sont imposés grâce à deux buts signés Otto Graff. Le buteur d'Irwellshire Utd a fait parler la poudre à la 28e minute en réalisant une magnifique enroulée pour la lucarne de Heaton (1-0). La défense de Sliasthorp était beaucoup trop basse pour parvenir à gêner la frappe de Graff. Ce dernier remit le couvert en seconde période : un exact copier-coller. Pas d'originalité, finalement, mais une nouvelle frappe magnifique enroulée avec délicatesse. Dans une rencontre durant laquelle les deux équipes ont beaucoup tiré au but, c'est presque normal de voir la réduction du score arriver pour Sliasthorp, avant le coup de sifflet final. Antonio récupéra le ballon dans les pieds d'Akwanifee côté droit. Immédiatement, il amorça le contre avec une balle dans la profondeur que Burgstaller récupéra pour s'en aller droit au but et venir battre d'une frappe croisée Othofrez peu inspiré dans sa sortie (83e, 2-1). Les dernières minutes furent plus cadenassées, United mettant le pied sur le ballon pour faire tourner (60% de possession durant la partie).

 

Notons que le leader, Hayabusa FC, perd son trône ce soir, en concédant une défaite évitable contre le FC Arcandias. Ces derniers, qui avaient enchainé 5 matches sans victoire, retrouvant le goût des 3 points dimanche dernier, enchainent ce soir, en déplacement. Un match idéalement lancé par Fahji qui trouve le chemin des filets dès la 3e minute, sur une frappe surprenante (par sa trajectoire). Nirotada eut du mal à apprécier la trajectoire et fut un peu pris à contre-pied (3e, 0-1). Dix minutes plus tard, Arcandias profita d'un nouveau temps fort pour breaker. Alfred N'Diaye perça le coffre-fort défensif de Hayabusa en entrant dans la boîte puis en plaçant une frappe au ras du poteau gauche de Nirotada (13e, 0-2). Hayabusa parvint à reprendre pied avant la pause grâce à Schöpf d'une tête croisée au second poteau (33e, 1-2). La seconde période fut plus étonnante, avec un gros temps de flottement après l'heure de jeu et le troisième but d'Arcandias (Fahji, 61e, 1-3). Stambouli, déjà averti, provoqua un peu trop fortement Kawata Keitaro, ce que l'arbitre n'apprécia pas, lui donnant un second carton jaune, synonyme d'expulsion (62e). Kawata Keitaro n'en resta pas là et commença à invectiver Fahji qui était venu à la rescousse de Stambouli. Il récolta à son tour un carton jaune (64e). Yamaguchi délivra les siens à la 66e minute, au bout d'une combinaison dans la surface de réparation (66e, 2-2). Puis ce fut au tour de Misic de récupérer un carton jaune pour Hayabusa, à la suite d'une intervention un peu trop virile sur N'Diaye (67e)... Les esprits se calmèrent un petit peu pour repartir de plus belle à 10 minutes de la fin du match. Rémi Auger fit faute dans la surface de réparation (carton jaune, 81e). Schöpf manqua la transformation et alla voir l'arbitre pour lui signifier que N'Diaye l'avait déconcentré au moment de frapper. Ce dernier, près de Schöpf, le repoussa d'une main sur la poitrine, sous les yeux de l'arbitre qui n'eut d'autre choix que d'avertir N'Diaye (82e). Le climat fut délétère jusqu'au coup de sifflet final, mais le FC Arcandias décroche sa seconde victoire d'affilée.

 

Attaquons-nous maintenant aux surprises. Pour une équipe, cela ressemble à la confirmation de quelque chose et pour l'autre, la confirmation qu'elle est un giant killer. A Kattegat, les Jaune-et-Vert se sont fait plaisir face à de faibles Loups de Kirkov. Le Zénith reste sur 11 buts encaissés lors des 4 dernières rencontres pour 2 marqués. Pire : durant les trois dernières rencontres, son attaque est restée muette. On pourra ajouter un match à ses terribles statistiques car ce soir, les attaquants n'ont pas fait trembler les filets et Butland a dû aller chercher cinq fois le ballon dans les siens... Kattegat inflige une manita au Zénith, en ayant joué tranquillement, à sa main. Caprari signe un doublé (29e et 54e), d'abord en contournant la défense, puis en signant un slalom dans la défense de Kirkov. Ludvigsson marque aussi ce soir, avec la classique simtopienne : la frappe de mule hors de la surface de réparation (45e+2). Svensson signe le 4-0 à la 75e minute, de la tête au second poteau. Stryger Larsen acte la large victoire en marquant à bout portant le 5e but du match (83e). Kattegat est premier ex-aequo au général, mais occupe la 2e place pour une différence de buts avec le Spartak Grostov de... 1 (+18 pour Grostov contre +17 pour le KIF).
La dernière rencontre concerne le RFC Aurora, qui avait débuté sa saison de façon calamiteuse et qui, depuis sa victoire dans le Klassieker (1-0), enchaine victoire sur victoire (les Ulysses puis le Zénith). Et ce soir, elle ajoute le scalp de l'Inter Utopia CF à son tableau de chasse. Quatre à la suite ! Le RFCA dit : "Oui ! Oui ! Oui !". Dans une rencontre fair-play, équilibrée et animée (17 tirs au but contre 18), ce qui fit la différence fut qu'Utopia joua au tir au pigeon. Une seule frappe cadrée, insuffisant pour espérer quoi que ce soit au Dufrasne ce soir. A l'inverse, Aurora ne manqua pas la mire. Blondiaux de Battignies profita d'abord d'une erreur de communication entre Besic et Guzman pour prendre le ballon et battre le gardien à bout portant (24e, 1-0). Ensuite, c'est Almeida qui trouva le cuir chevelu de BdB dans la surface de réparation pour une tête piquée au premier poteau (68e, 2-0). Quand on cadre, cela fait la différence. Mais la leçon de réalisme du RFCA ne s'arrêta pas là pour l'Inter. Kostas Avramentis, à quelques minutes de la fin du match, réalisa un enchainement compliqué mais fort bien réussi : contrôler dos au but un dégagement de Drulip, pour se retourner, faire deux pas et frapper au ras du sol pour trouver le soupirail au premier poteau de Guzman, masqué par Van Serpy au départ du ballon (83e, 3-0).

 

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