La semaine se termine avec un programme chargé en S-Ligue 1, puisque Spremberg BK reçoit le Spartak Grostov. Un duel en haut de classement, pour une place de leader. Mais n'oublions pas derrière ce duo, car la bagarre fait rage.

Commençons par l'affiche du soir, une montagne qui a accouché d'une souris. Il n'y aura pas de mystère ce soir, le score n'aura pas bougé d'un iota pendant 90 minutes. Pas que la rencontre ait été soporifique, non loin de là, juste le fait avéré que les défenses du Spartak et de Spremberg sont costaudes. Ce sont tout de même les deux meilleures défenses du championnat qui se sont affrontées ce soir. Pas étonnant que les joueurs ayant les meilleures notes ce soir, dans les médias, soient presque tous des défenseurs... A la limite, avec un peu plus de précision, le Spartak aurait pu réaliser un coup ce soir, mais Bergamaschi en a décidé autrement sur sa ligne. C'est donc le statu quo en tête de classement. 

Deux équipes profitent de cette neutralisation en tête de classement, pour réaliser un rapproché sur le point comptable. Commençons par Warwickal FC qui accueillait l'Union Haasgard. Ce fut une bataille de Lions, les visiteurs pliant énormément l'échine, sans rompre pendant plus d'une heure. Les canonniers de Warwickal ont arrosé les buts de Casteels (20 tirs, 11 cadrés !), mais manquaient toujours la finition. Puis, à la 70e minute, Vietto a endossé la tenue de héros, en ouvrant la marque. A partir de là, les lignes adverses se distendirent, ouvrant des brèches que Warwickal exploita du mieux possible. Et les Lions de Warwickal furent récompensés de leurs efforts, avec le but du break à la 90e minute, signé Toney, achevant les Lions d'Haasgard qui avaient tenté de revenir dans la partie... Warwickal se revient à deux points du Spartak Grostov, mais pas tout seul... En effet, le Standard Tygres réalise la même opération ce soir, après sa victoire face au RFC Aurora, lanterne rouge écarlate de la S-Ligue 1. A leur rythme, et sans avoir dominé outrageusement, les Rouches ont fait le job. En première période, le Standard a pris l'avantage dans ce derby grâce à Taremi, dès la 16e minute, sur le premier tir cadré des Rouches. En seconde période, alors que les débats étaient plutôt équilibrés, signe qu'il ne manque pas grand-chose au RFC Aurora pour jouer autre chose que le maintien en mode survie, les Rouches vont planter la banderille finale à la 61e minute, par Gonzalo Martinez. Comme souvent, ce sont les valeurs sûres du club qui ont pris les choses en main, pour ramener ce soir les Rouches à 2 points du Spartak et à 4 de la tête du championnat.

Derrière, ça coince un peu. Le Dinamo Maramures, en déplacement au Komp, pour défier le KVZ Hament, s'est cassé les dents en fin de rencontre. Les Kompers, compacts, ont bien tenu leur moitié de terrain pendant une bonne heure, tentant ici ou là quelques incursions. A force, le KV finit par prendre confiance et, en seconde période, il porta l'estocade par deux fois en vingt minutes, grâce à un Perrotin de gala. Le Français signe un doublé fort bien venu pour les Kompers qui se rassurent au classement, tandis que Maramures rate une occasion de revenir dans la lutte pour le titre. Exactement le sentiment qui prédomine ce soir à Dvalinn, où les Cerfs ont eu la mauvaise idée dans la lutte pour le titre, de se faire piéger par de vaillants Brasseurs de Kluisberg. La lutte pour le maintien passe par ce genre de performance, pour le SKB Kluisberg. Un match patient et bien mené par les visiteurs, avec un but dans chaque période. Musa et Pascalio ont parfaitement rempli leur mission, Pascalio signant son 5e but de la saison, semblant enfin retrouver l'efficacité qui était la sienne l'an passé en S-Ligue 2. L'addition aurait pu s'alourdir si De Neville n'avait pas manqué son pénalty. 

Viennent ensuite les perdants-mais-pas-trop de la soirée, ceux qui ont fait match nul et qui loupent une occasion en or de se repositionner au plus près de la lutte pour l'Europe. Commençons par Klim et Lawdrikt, qui se sont neutralisé ce soir sur le terrain de l'Alliance. A défaut d'avoir un vainqueur à la fin du match, c'est le spectacle en SL1 qui en est sorti gagnant. Les deux clubs ont joué à "attrape-moi si tu peux" pendant 90 minutes, prenant le lead tour à tour. Finalement, après ces montagnes russes émotionnelles, Trentini a sifflé la fin de la récréation avec l'égalisation à 3-3 à la 86e minute. Verdict similaire, à Ristov, où le Zenith a dû partager les points avec une AS San Cataldo bagarreuse. Menant rapidement 2-0 à la 22e minute, grâce à Mahjoubi et Konté, les Taureaux pensaient avoir fait le plus difficile et ils se contentèrent de gérer cette avance, sans prendre trop de risques. Tout le contraire du Zenith, qui joua sa chance à fond, et qui fut récompensé en seconde période d'avoir gardé cette philosophie. Gjata réduisit la marque après l'heure de jeu, puis Leong Chan Kin fit vrombir le Nekrosova Stadium en égalisant à la 90e+3 minute ! Au bout du bout, le Zenith s'en sort bien et l'AS San Cataldo regrettera certainement de n'avoir pas tenté de clore le match avec plus de buts.

A Northwind, United of St-Patrick accueillait l'US Centuripe, dans une rencontre qui sentait la peur. La peur de se retrouver dans la zone rouge ce soir, selon les scénarii des différentes rencontres... Pour éviter d'avoir à trop paniquer, les Leprechauns ont décidé d'entrée de jeu de "canarder" les buts de Criart. 26 tirs côté Leprechaun, autant dire que la domination des locaux a été forte, et les Pumas sont restés figés ce soir dans la Guinness™ Arena. Pereira a vite mis les siens en ordre de marche, en ouvrant la marque à la 2e minute, mais il a fallu attendre le début de la seconde période (47e) pour voir Sairien signer le break. Dominateurs, mais encore un peu trop brouillon au moment de conclure, Saint-Patrick se contente surtout ce soir des trois points, qui empêchent Kluisberg de les dépasser au classement. Quant à Centuripe, c'est le retour en zone rouge ce dimanche.

Enfin, pour clore la journée, Heiwashima (relégable) accueillait Kattegat (longtemps relégable), pour un match importantissime pour les Shadows. Finalement, même avec la peur au ventre, les deux équipes ont fourni le plus beau match de la soirée. Kattegat était venu jouer le coup à fond, et ça s'est vite traduit au tableau d'affichage, avec l'ouverture du score à la 6e minute par Herrmann. Heiwashima était cueilli à froid, mais ne restait pas groggy longtemps. Avec patience et précision, United égalisa par Durix à la 14e minute. L'Ōji Park pouvait reprendre ses chants... mais pas longtemps. Santos Borré remit Kattegat devant, au score, deux minutes plus tard. Tout était à refaire pour Heiwashima, qui sombra un petit peu quand ce même Santos Borré fit le break à la 23e minute. United passa la fin de la première période à courir après le score, et Ivan Durix offrit un peu d'espoir au moment de retourner aux vestiaires, ramenant le score à 2-3. Le début de la seconde période fut moins animée, ressemblant presque à une "guerre" de positions. Mais Heiwashima avait un plan et celui-ci réussit parfaitement à la 65e minute, avec l'égalisation de Zivkovic (65e minute). United pouvait de nouveau y croire. United se fit de nouveau piéger par Kattegat, qui ne flanchait pas, malgré tous ces efforts des Shadows pour revenir dans la partie. Kattegat est l'équipe en forme de ces dernières journées, et il semble difficile de croire qu'elle a végété si longtemps dans la zone rouge (entre la 7e et la 19e journée). La 71e minute marqua le tournant définitif de la rencontre, avec un contact dans la surface entre Kannemann et Gutierrez. L'arbitre Cyril Chapon n'hésita pas et désigna le point de pénalty. Santos Borré transforma la sanction, offrant la victoire aux Berserkers, tout en signant un triplé personnel. Kattegat continue sa remontée comptable, se rapprochant grandement du maintien. Pour Heiwashima, c'est la soupe à la grimace, les prochaines journées s'annoncent décisives.