Une nouvelle campagne d’Europa League débute ce soir pour les deux représentants simlandais que sont Aurora et le Standard Tygres. Leurs opposants respectifs que sont Leverkusen et Marseille promettent des matchs disputés et indécis.

 

BAYER LEVERKUSEN - RFC AURORA

 

Et pour débuter cette nouvelle aventure européenne, Aurora avait rendez-vous dans la Ruhr, à la BayArena, port d’attache du Bayer Leverkusen. Et le moins que l’on puisse écrire c’est que ce match était attendu par les supporters des deux clubs. Environ 28.000 spectateurs ayant rempli des travées qui peuvent traditionnellement en accueillir 30.000.

 

Dès le début du match le ton était donné avec un énorme tampon pris par Clavaux des œuvres de Wendell. C’est également ce même Wendell qui fut l’auteur de la première grosse occasion du match des suites d’un centre en retrait venant du flanc gauche allemand mais le ballon passa un bon mètre au-dessus des cages auroréennes. La seconde occasion fut la bonne pour les « pharmaciens », l’inévitable feu-follet jamaïcain Léon Bailley (passé il y a quelques années au Racing Genk) fit trembler les fillets sang et marine d’une frappe puissante depuis le point de pénalty (21e). Sans réaction à la suite de l’ouverture du score, les auroréens accusèrent le coup lorsqu’ils furent pris dans leur dos par Arànguiz qui s’en alla tromper Drulip au bout d’un joli sprint de 40 mètres (31e).

 

Une fois le score doublé, les deux formations nous ont proposé une parodie de kick and rush, beaucoup de kick mais peu de rush et l’arbitre siffla la pause sous les applaudissements du public allemand.

 

Au retour des vestiaires, le coach d’Aurora tenta un coup tactique avec 2 remplacements. Malheureusement les effets espérés par le coach simtopien furent vains lorsque Bailey, encore lui, renvoya le ballon dans les fillets rouges et bleu à la suite d’un cafouillage improbable dans le petit rectangle (53e). 3-0 la messe était dite, sauf pour un homme, André Almeida qui nous a proposé LE but de cette première journée d’Europa League en se jouant de 3 défenseurs et en envoyant une frappe impressionnante pile dans la lucarne opposée. On a aperçu quelques bouches-bée chez les supporters allemands (64e).

 

Dans une triste fin de match sans rythme et sans entrain, Leverkusen manqua de peu le 4ème but après que la frappe de Julian Brandt heurta la barre transversale. Plus rien se mettre sous la dent entre cette action et le coup de sifflet final. Leverkusen s’impose sans trop forcer.

 

MARSEILLE-STANDARD TYGRES

 

Dans l’autre match qui nous intéresse ce soir, le Standard Tygres devait en découdre avec l’Olympique de Marseille dans sa cathédrale mythique du Vélodrome. Et se match sera d’autant plus mythique qu’il se jouera devant environ 500 personnes (!) l’OM étant sous le coup d’un match à guichets fermés de la part de l’UEFA.

 

Dans une ambiance digne des cérémonies mortuaires les plus solennelles, les deux équipes ont peiné à se mettre en route en multipliant non pas les pains mais les mauvaises passes.

 

Et c’est le Standard qui atteint en premier la terre promise, symbolisée par cet une-deux entre Boilesen et l’inévitable Ruidiaz qui mystifia Rami et Mandanda pour l’ouverture surprise du score (11e). Et puis, et puis… plus grand-chose à raconter si ce n’est la blessure du gardien Consigli à la 20ème minute de jeu à la suite d’un contact fortuit avec N’Jié. Premières minutes de jeu pour le Standard et en coupe d’Europe qui plus est pour le coréen Dong-Gun.

 

Il fallut attendre la demi-heure pour que cette période de vaches maigres prenne fin pour les Olympiens lorsque Payet plaça dans le petit fillet, depuis le petit rectangle, une offrande de Sakai (33e).

 

Cette égalisation avait le mérite de relancer un match assez pauvre en rythme et en occasions. Et il en fallu de peu pour que dans la foulée, l’OM ne repasse devant mais Balotelli rata l’immanquable à deux mètres du but alors que Strootman avait fait le plus dur en éliminant son opposant direct. Quelques instants avant la mi-temps, on prend les mêmes et on recommence, Strootman déboule et efface Yedlin pour offrir à Balotelli un ballon millimétré que l’attaquant italien place en plein sur Dong-Gun. Les 22 acteurs prirent le chemin des vestiaires sur ce score de parité.

 

La seconde mi-temps prit une autre tournure que la première, avec un rythme intense et un Standard rempli de bonnes intentions, ce qui mit l’OM en difficulté. Défensivement, les français étaient solides et les tygrois se contentèrent de frappes lointaines ne mettant pas vraiment leur dernier rempart en difficulté. Cependant à la 70ème minute, le suisse Fabian Frei récupéra un ballon dans le rond central et lança en profondeur Martinez qui plaça un ballon sous le corps de Mandanda, ce qui le freina considérablement et permit un retour in-extrémis de Luis Gustavo littéralement sur la ligne. Les Standardmen crièrent au but devant l’arbitre écossais de la rencontre mais il ne broncha pas. Pire même, sur la contre-attaque, il siffla un pénalty très discutable (en dehors du grand rectangle après ralenti) en défaveur des principautaires. Luiz Gustavo s’élança et… canonna à plusieurs mètres au-dessus de la cage des rouches, justice était faite.

 

A la 77ème minute, des Olympiens plus pressants trouvèrent la faille par l’entremise de l’inévitabe Payet qui scora d’une jolie frappe croisée à l’entrée du grand rectangle. Il était écrit que les simtopiens ne l’emporteraient pas ce soir. Et ce fut malheureusement le cas.

 

Triste semaine pour le foot simtopien avec un peu reluisant 0/15 et une différence de but de 15-3 en défaveur de nos représentants.