La Coupe d'Europe revient à Simtopia, juste avant le printemps et les hirondelles. Nation la plus représentée pour ces huitièmes de finale (4 représentants), Simtopia avançait vers ces huitièmes de finale avec l'espoir d'occuper le devant de la scène, ensuite, lors du prochain tour. Mais les adversaires proposés ce soir avaient un tout autre pedigree que celui proposé lors des tours précédents, ou en phase de poule...

ARSENAL FC - KATTEGAT IF

Bien mal engagé en championnat, occupant une place de relégable depuis de longues journées, Kattegat se déplaçait à l'Emirates Stadium avec peu de certitudes quant à son jeu et son niveau. Qu'il semble loin, le temps insouciant où les Canaris battaient Leicester en finale de Conference League. Ce soir, le retour à la réalité a été encore plus violent qu'en championnat. Les Anglais n'ont rien laissé au hasard, et ils ont fait honneur à leur surnom de "canonniers" : 38 tirs sur les buts de Hradecky. Ce dernier a réalisé une performance de haut niveau, si on compare ces tirs au nombre de buts encaissés. Car, il n'y a pas eu de suspense, Kattegat a très vite plongé durant la première période, laissant Nicolas Pépé signer un doublé (31e, 40e). Trop facile pour le buteur des Gunners. En seconde période, la révolte tarda à sonner pour les Canaris, qui encaissèrent un troisième but après l'heure de jeu par Nketiah. L'étincelle eut lieu à ce moment de la partie, chez les Verts d'un soir. Kattegat retrouva des couleurs et revint dans la partie, d'abord par Gascoigne qui s'arracha au milieu de jambes anglaises pour battre à bout portant Leno. Ensuite, galvanisés, les Canaris réduisirent encore la marque grâce à Calabrese, sur une frappe que n'aurait pas renié Pavard, côté gauche. Jetant toutes leurs forces dans la bataille, les joueurs de Kattegat ne furent pas loin d'égaliser à 3-3, mais avec un marquage abandonné dans cette quête d'égalisation, ils finirent par se faire punir durant les arrêts de jeu, avec le coup de massue signé Ben White à la 95e minute... Kattegat s'incline logiquement à l'Emirates, la faute surtout à un démarrage bien trop tardif et une passivité qui se paie cash à ce niveau de compétition.

NAPOLI - STANDARD TYGRES

Gros choc au menu pour les Rouches, en déplacement au stade Maradona de Naples. Le Napoli est une équipe qui a retrouvé des couleurs, ces dernières années, en Italie. Un déplacement compliqué, donc, mais pas infaisable. La physionomie de la rencontre fut là pour le confirmer. Le Standard Tygres a livré une belle bataille en Italie, élevant son niveau de jeu à la hauteur de l'événement. En face, les Napolitains firent de même, ce qui offrit un match plaisant et animé. Mais, pour les supporters tygrois et simtopiens, le résultat n'est pas vraiment celui espéré. La rencontre fut équilibrée, chaque équipe portant le danger sur les buts adverses, comme on s'y attend d'un match de coupe, mais ce genre de rencontre se joue sur de petits détails. Ce soir, il s'agit d'un marquage trop lointain, d'abord sur la remontée de balle d'Insigne, puis sur l'appel dans la profondeur d'Osimhen. Domagoj Vida avait déjà 2 mètres de retard sur le buteur parthénopéen, qu'il ne combla jamais. Le buteur put défier battre facilement Lambosio, d'une frappe croisée chirurgicale au sol, pour ce qui s'avérera être le seul but de la rencontre. Le Standard Tygres peut nourrir de gros regrets ce soir, mais n'a pas à rougir de son élimination.

RB LEIPZIG - SPARTAK GROSTOV

Que s'est-il passé dans les têtes et dans les jambes du Spartak Grostov, durant la première demi-heure de jeu ? Est-ce l'enjeu qui a stressé les Simtopiens, ou tout simplement les Allemands qui étaient trop forts ? Toujours est-il que les Ours du Vostok ont hypothéqué leurs chances dans ce huitième de finale en trente petites minutes, concédant trois buts. Avec trop d'espaces pour créer du jeu, les hommes de Jesse March ont profité des lacunes de placement de la charnière centrale. André Silva ne s'est pas fait prier pour en profiter et scorer un doublé (10e, 28e). Totalement amorphes, et dépassés dans tous les compartiments du jeu, les Simtopiens encaissèrent rapidement le but du K-O. à la 30e, par Poulsen, toujours en profitant d'une charnière centrale bien faible ce soir. Heureusement pour le Spartak, Coulibaly sonna la révolte et redonna de l'espoir aux siens en réduisant la marque avant la pause, de la tête. En vain, car à l'heure de jeu, Mukiele enfonça le clou, en marquant le 4e but de Leipzig. Certes, Ripolin réduisit rapidement la marque à 4-2, mais les Allemands sortirent les barbelés et plus rien ne vint les inquiéter. Le Spartak Grostov, comme Kattegat, pourra regretter de n'avoir pas joué sa chance dès le début de la rencontre...

YOUNG BOYS - IRWELLSHIRE UNITED

Sur le papier, cette confrontation était celle qui semblait le plus favorable aux Simtopiens, donc à Irwell. Semblait. La première période a complètement fait douter les Reds, avec un but concédé dès la 10e minute sur une superbe frappe lointaine de Crameri. Irwell était cueilli à froid et semblait bafouiller son football. Le coach simtopien s'évertua à consolider la défense de son équipe, rameutant la défense. Et, à défaut de se porter vers l'avant, Irwellshire United chercha à se rassurer en assurant en défense. Menés à la pause, les Reds eurent du mal à revenir dans la partie. Profitant d'un pénalty généreux accordé par M. Brych, Giogian De Arrascaeta transforma la sanction pour ramener les deux équipes à égalité. A partir de là, la confiance changea de bord et Irwellshire United passa la seconde, d'abord au sens figuré, puis au sens propre en poussant les Suisses à la faute, une nouvelle fois. Sur une frappe anodine de King Aaron Miller, le portier Von Ballmoos et le défenseur Freiburghaus ne se comprirent pas, le premier paniquant au moment de capter le ballon, pour le laisser échapper et rebondir sur le tibia du second. But contre son camp, Irwell prenait la main. Et allait enfoncer le clou, dans ce flou général côté suisse, par King Aaron Miller. Poljak, côté gauche, transmit une merveille de transversale dans la surface côté droit pour Miller. Ce dernier s'appliqua sur sa frappe croisée pour prendre à contre-pied le portier de Bern. En cinq minutes, Irwellshire United renversait la rencontre et validait le seul billet de Simtopia pour les quarts de finale de l'Europa League.