Nous voilà replongés un an en arrière, à la même époque, pour la même finale entre Sliasthorp VK et le Spartak Grostov. Les premiers nommés remportaient leur seconde Coupe de la Ligue, tandis que les seconds se consolaient en fin de saison avec la Coupe de Simtopia. Cette année, les deux équipes peuvent marquer un peu plus le football simtopien. Pour Sliasthorp, il s'agit de devenir le premier club à trois coupes de la Ligue ; pour Grostov, c'est de devenir le premier club simtopien à avoir remporté tous les trophées nationaux. Autant dire qu'au coup d'envoi, le suspense est déjà au rendez-vous.

Les deux équipes auront réalisé une belle finale, l'animant parfaitement. Sliasthorp, en défense de son titre, choisit d'attaquer dès le coup d'envoi. Le hic, c'est que les joueurs n'étaient pas du tout prêts à défendre, ce dont le Spartak profita immédiatement pour les punir et ouvrir le score. Gonalons intercepta le ballon au centre du terrain, pour lancer Coulibaly, légèrement désaxé côté droit. Ce dernier, en une passe, décala à droite pour Azevedo, qui manqua un peu son centre. Toutefois, Bernard arriva bien lancé côté gauche, dans la surface, et il reprit férocement le cuir pour le propulser au ras du poteau gauche de Timo Horn. Vingt secondes de jeu et Grostov prenait l'avantage. Sliasthorp accusait immédiatement le coup et quelques (longues) minutes furent nécessaires pour reprendre le fil de leur tactique et du match. Les Noir-et-Orange n'ont pas tourné les talons à leur tactique habituelle, et ils jouèrent l'attaque. Le Spartak se contentait d'attendre une opportunité de contre. Obligés de se découvrir, Sliasthorp délaissa un petit peu son replacement défensif et, à la 30e minute de cette finale, Grostov planta une nouvelle banderille. Manna subtilisa le cuir dans les 20 mètres et lança immédiatement le contre. Après 30 mètres de course, il alerta Coulibaly côté droit, oublié au marquage par Kurzawa et Vestegaard. L'attaquant spartakiste arriva dans la surface de réparation pour placer une frappe croisée victorieuse. Sans avoir tenté beaucoup d'actions, le Spartak se retrouvait à mener 2-0. Il faut toutefois reconnaître à Sliasthorp la qualité suivante : il n'abandonne jamais. Trois minutes plus tard, sur une balle piquée de Lindström au point de pénalty, Pugliesi s'éleva plus haut qu'Azevedo et Schott pour croiser sa tête, avec juste ce qu'il faut de lob dans le dosage, pour la mettre hors de portée de Volpi, dans le petit filet opposé. Cette réduction du score entraina une fermeture progressive du jeu, le Spartak ne voulant pas céder son avantage au score.

En seconde période, Sliasthorp repartit à l'assaut des buts de Volpi, mais la peur de concéder un contre fatal fit que le tenant du titre joua ses bons coups offensifs avec un peu trop de retenue au moment de conclure. C'est dommage, quelque part, car la ligne de quatre du Spartak ne semblait pas au meilleur de sa forme en défense. Ils assurèrent l'essentiel, mais sans briller. Lindström et Schamberger avaient moins de verve, aussi, pour Sliasthorp. Hiroyasu se démena comme un bougre sur sa ligne d'attaque, mais sans avoir beaucoup de bons ballons à exploiter. Souvent, les actions de Sliasthorp s'arrêtaient juste avant la dernière passe, ou au moment de tirer. L'horloge tournait, tranquillement, pour un Spartak rarement pris au dépourvu. Mieux, à l'heure de jeu, Lisandro Manna coupa un coup-franc au second poteau, libre de tout marquage, oublié encore une fois par Vestergaard et Kurzawa. À 3-1, avec moins de trente minutes à jouer, les affaires se compliquaient pour Sliasthorp, qui redoubla d'efforts pour tenter de faire sauter le verrou spartakiste. Seulement, cette fois, les Ours du Vostok fermèrent à double-tour leur défense, la finale chuta rapidement en intensité. Sliasthorp semblait aussi un peu désuni durant cette fin de rencontre. La 90e minute et la réduction du score de Sliasthorp ne changea finalement pas la donne, mais servit de réveil à des Spartakistes qui se voyaient vainqueurs avant la fin de la rencontre. Lucas Lima, récupérant le ballon près de sa surface de réparation, sans être pressé, choisit de transmettre vers l'arrière, dans la surface de réparation. Schott rata son contrôle et la balle arriva dans les pieds de Hiroyasu qui trainait au point de pénalty. Sur un pas, le buteur de Sliasthorp glissa le cuir au ras du poteau gauche de Volpi. Ce sursaut final fut le dernier de la rencontre, le Spartak Grostov s'adjugeant finalement le trophée.

 

Avec cette victoire en finale de la Coupe de la Ligue, le Spartak Grostov réalise donc l'exploit simtopien d'être le premier club à remporter tous les trophées nationaux : la S-Ligue 1 en 2019-20, la Super Coupe à l'entame de la saison 2020-21, la Coupe de Simtopia la saison passée (2021-22) et -donc- la Coupe de la Ligue cette année. Les Spartakistes vont pouvoir porter leurs envies sur les coupes d'Europe où, cette fois, le challenge sera encore plus relevé.