Voilà, on y est, c'est la reprise de la plus grande des compétitions européennes : la Champions League ! Au menu de ces 8èmes de finale, un choc pour les Aguazul Papaya puisqu'il s'agit du Bayern Munich. Sur le papier, on pourrait penser que le Bayern est ultra-favori, mais les Iguanes ont passé leur phase de groupe sans encombre, malgré la présence du Barça et du PSG. Et si les Aguazul Papaya créaient la surprise ?

BAYERN MUNICH
Neuer - Hernandez, Süle, Upamecano - Davies, Kimmich - Tolisso, Goretzka - MacAllister - Lewandowski, Müller

AGUAZUL PAPAYA
Ramioche - Stephan, De Neville, Boyata, Zaldua - Derrick, Pröpper - Verbic, Alizan, Goyet - Marega

 

 

Ce soir, devant 65 600 spectateurs, les Aguazul Papaya ont débuté timidement leur rencontre, laissant venir les Allemands à eux. Complètement attentistes, et face à des Allemands habitués à dérouler leur jeu, l'entame de match fut très compliquée. C'est bien simple, cela ressemblait à un entrainement pour le Bayern, qui n'en demandait pas tant. D'ailleurs, à force de les laisser jouer, les Iguanes s'exposèrent rapidement à une sanction. Sur corner, MacAllister trouva la tête d'Upamecano, qui sauta plus haut que Goyet, De Neville et Boyata pour reprendre le ballon de la tête. Le ballon termina sa course dans le petit filet opposé, la faute à une sortie à contre-temps, ratée, de Ramioche... Menés après 20 minutes de jeu, les Iguanes n'ont pas pris beaucoup de risques par la suite, cherchant à surtout à contenir le rouleau compresseur munichois. Les vagues rouges s'enchainèrent inlassablement et la ligne de quatre en défense eut bien du mal à tenir son rang. Heureusement, Lewandowski n'était pas dans un grand soir, sinon la première période aurait tourné au tragique. Dans ces cas-là, en plus, quand le grand attaquant polonais est moins bien, il y a toujours Müller pour sortir de sa boîte. Goretzka passa vers Kimmich, côté droit, qui lança immédiatement Müller dans la surface. Sans trembler, le buteur allemand piqua le ballon juste au-dessus de Ramioche, sorti dans le bon tempo cette fois. Les Allemands basculaient tranquillement et logiquement en tête à la pause (2-0). Les Aguazul Papaya n'ont rien montré durant la première période.

 

 

Au retour des vestiaires, rien ne changea. Ou presque. Le Bayern se contenta de jouer la montre, en gérant tranquillement son avance. De temps à autre, ils faisaient tourner en bourrique la défense simtopienne, mais sans faire trembler les filets pour autant. Les Aguazul Papaya encaissaient bien les coups, mais ne sortaient pas la tête de l'eau pour autant. Nitroglicerin effectua ses remplacements, dans l'optique de ne pas déséquilibrer le bloc en place. Volland remplaça un Marega transparent, tandis que Stefanik et Denayer prenaient les places de Verbic et Zaldua. Cela améliora un peu le jeu entre les lignes des Iguanes. Et puis, à la 80e minute, le match s'emballa avec force. Süle porta la marque à 3-0 de la tête, sur un nouveau corner (81e). Cette fois, il fallait réagir et Aveiro lança ses dernières forces dans la bataille pour revenir avec quelque chose à utiliser pour le match retour. Ramioche, sur un long dégagement, se mua en passeur décisif pour Volland qui laissa sur place Süle pour venir battre Neuer d'un petit lob à l'entrée de la surface (3-1, 84e). Un but magnifique qui galvanisa les siens. Enfin décidés à porter le jeu dans le camp allemand, les Iguanes furent de nouveau récompensés grâce à un superbe une-deux entre Gaspard Alizan et... Kevin Volland. Alizan plaça un extérieur du gauche au ras du premier poteau (3-2, 87e). Étonnamment, le Bayern commença à déjouer, et les Iguanes pressèrent jusqu'à la fin du match. Quel dommage de s'être réveillé si tard dans la partie et -surtout !- pourquoi Nitroglicerin s'est-il privé d'un Kevin Volland très souvent décisif, comme ce soir encore ?

 

Il faudra au coach simtopien trouver les réponses à ce match aller en Allemagne, pour espérer décrocher la qualification le 9 mars prochain. L'exploit est peut-être envisageable, mais d'ici là il faudra bien se préparer en ne lâchant rien dans la course au titre.