Cette treizième journée de S-Ligue 1 fera partie des bonnes cuvées de ce championnat. Pas moins de 32 buts ce soir à se mettre sous le crampon. Pour quels changements ?

 

Comme d'habitude, commençons par le 0-0 des familles, celui qu'on oublie rapidement. Il concerne ce soir le champion en titre, face au RRC Armorbeek. Une rencontre serrée, mais peu animée, la faute aux attaquants qui n'ont pas cadré grand-chose (7 tirs cadrés au total). Seule vraie fausse note de la soirée : la blessure de Brahimi, juste avant la pause. Dvalinn prend un point la bienvenue, qui rassure, tandis qu'Armorbeek manque une opportunité de se rapprocher des places européennes.

Il y a eu d'autres matches nuls, mais avec des buts, pour des effets divers. Comme à Warwickal, qui concède le nul contre Jugerborg après avoir largement mené (3-1). La première période fut presque parfaite, avec trois buts en moins de 35 minutes, pour les locaux. Les visiteurs, pour leur part, sont restés en vie grâce au premier but de la saison en SL1 de... Jocelyn Lafôret. L'international simtopien en a encore sous le pied. Ce sont toutefois ses collègues Stocker et Schamberger qui ont fini le boulot, en deux coups de cuiller à pot, entre la 73e et la 77e. Warwickal a du mal à conserver un score, et ce sont deux précieux points qui s'envolent. Les deux équipes restent dans la zone rouge.

Ensuite, c'est à Spremberg qu'il faut aller, pour un match nul. Quoi de mieux qu'une rencontre entre les deux équipes le plus en forme ces derniers temps ? Spremberg a eu maille à partir contre Saint-Patrick. Une première période disputée, une ouverture du score dès la 2e minute par Armstrong et la rencontre pouvait se lancer sur un bon rythme. Spremberg a beaucoup essayé, devant son public, pour entretenir la dynamique récente. Mais les Leprechauns ont retrouvé l'allant qui les caractérisait l'an passé et, à la 33e minute, Versluijs récupéra une belle transversale vers la surface de réparation côté droit pour venir battre Kalinic d'une frappe croisée. 1-1, Spremberg recule à la 7e place, avec trois points d'avance sur le 8e qui Saint-Patrick.

 

 

Dimanche dernier, le KVZH et le RFCA s'affrontaient dans un derby animé. Ce soir, ils connurent des fortunes diverses. Le KV se rendait en terre nordviken pour affronter le KE. Pendant près d'une heure, les deux équipes firent jeu égal, les Calamars attaquant fort sur les cages de Kepa. Provenzi avait fait le plus dur en ouvrant la marque durant la première période, mais tout s'accéléra à l'heure de jeu. Le KE pensait avoir réussi à concrétiser ses temps forts, en égalisant par Ibrayhavic, mais ils ne surent pas tenir le score. Sur le coup d'envoi, Krocker mangea la défense adverse pour remettre le KV devant. Cherchant absolument à égaliser, le KE ouvrit des brèches dans sa défense, dont les Kompers usèrent et abusèrent, jusqu'à faire plier définitivement les locaux. Meunier (69e) puis Rossbach (92e) gonflèrent le score au tableau d'affichage.
Dans le même temps, le RFC Aurora se loupait complètement. Ou plutôt, ce fut le Spartak Grostov qui se rendit le match facile avec un Joao Pedro de gala. A la demi-heure de jeu, il trouva le chemin des filets en contre-attaque. Trois minutes plus tard, c'est Coulibaly qui le trouvait sur une passe en retrait dans la surface de réparation. La messe était dite, car Aurora ne trouva jamais de solution pour se reprendre. Point noir pour le Spartak Grostov : la sortie sur blessure de Ryan Babel à la 42e minute. En seconde période, le Spartak géra tranquillement son avance, guettant la moindre opportunité d'améliorer le goal-average. Joao Pedro profita d'une nouvelle passe lumineuse de Coulibaly pour inscrire un troisième but. Grostov se repositionne à la 5e place, tandis qu'Aurora glisse à la 10e place.

 

Le promu San Cataldo, auteur d'un bon début de saison, mais ayant un petit coup de mou ces derniers temps, se rendait à Kattegat IF, plus en forme en Conference League qu'en S-Ligue 1. Ce soir encore, les Canaris furent en-dedans pendant tout le match, mais San Cataldo ne fut pas plus costaud que cela. Juste plus efficace. Cela a commencé avec un but en première période, à la 24e minute, inscrit par Lombardini sur une reprise au second poteau. Et la rencontre reprit son petit train-train jusqu'à la pause. En seconde période, ce fut exactement le même schéma. Alors qu'on s'acheminait vers une toute petite victoire des visiteurs, Krajcik se mua de passeur à buteur, avec une puissante frappe croisée. San Cataldo se repositionne à la 6e place, ce soir, tandis que Kattegat reste dans le ventre mou.

 

 

Abordons finalement les rencontres concernant les quatre premiers du championnat : Aguazul Papaya, Irwellshire United, Standard Tygres et Sliasthorp VK. Les deux premiers seront vus en dernier, vu qu'ils s'affrontaient ce soir. Concernant le Standard Tygres, un déplacement à Heiwashima United au programme. Les Shadows sont en petite forme cette saison, et ce ne sont pas les deux tirs du soir qui contrediront cela. Tygres a été un peu plus entreprenant, et finalement, il eut la bonne idée d'ouvrir la marque dès la 5e minute par Martinez. Car la suite fut plus laborieuse également. Mais, parfois, gagner petitement est le plus sûr moyen d'arriver au sommet, ce que ne démentiront pas les Montpelliérains de 2012.

Pour Sliasthorp, le chemin choisi est plus spectaculaire. Ce soir, face à la lanterne rouge, ce fut "football champagne". Même si Sliasthorp a su appuyer là où ça fait mal dans la défense du Zénith Kirkov, ces derniers auront eu le mérite de ne jamais fermer le jeu. En première période, malmenés par les Mini-Raccoons, les visiteurs ont livré une bataille à armes égales avec Sliasthorp. Certes, le score à la pause était en faveur des hôtes (3-2), mais Kirkov aurait pu obtenir mieux sur ces 45 premières minutes, avec un peu plus d'efficacité. Au retour des vestiaires, la course-poursuite reprit, avec l'égalisation à 3-3 à la 54e minute par Paterne Kitoko, à la suite d'une contre-attaque en une touche de balle. Enfin, les choses s'équilibraient. Pas pour longtemps, puisqu'un quart d'heure plus tard, Sliasthorp reprit sa marche en avant, avec Samuel et Makela en bourreaux du Zénith. Deux nouveaux buts qui permettent à Sliasthorp de s'accrocher dans la course à la Ligue des Champions. Le Zénith, (trop ?) joueur, est toujours dernier avec six points de retard sur le premier club qui le précède (RB Jugerborg).

Enfin, abordons le duel au sommet de cette treizième journée, entre le leader, Aveiro, et son daupin, Irwell. Ce fut un match enlevé, une véritable affiche pour notre SL1, sans bouteille d'eau ou de blagues déplacées. Rapidement en action, les Aguazul Papaya ont mis sept petites minutes pour faire trembler les filets adverses, par Boyata, de la tête sur corner. Un classique chez les Iguanes. Irwellshire United se replaçait, resserrant les vides entre les lignes et le ballon se mit à circuler d'un côté à l'autre du terrain, sans forcément être dangereux. Ramioche et Othofrez n'eurent pas grand-chose d'important à réaliser. La bataille était surtout au milieu, Frederiksen et Derrick bataillant avec McKennie et Tada. Le match arriva à la pause, tranquillement pour les Iguanes. Les choses s'accélérèrent quelque peu à la reprise quand Volland remonta 40 mètres de terrain pour venir battre Othofrez d'une petite frappe piquée, pour le 2 à 0 (49e). Piqués au vif, les Raccoons ne mirent pas longtemps pour se remettre en selle, grâce à Akwanifee sur corner. L'attaquant international reprit à bout portant un corner arrivé aux six mètres. L'espoir était toujours là pour Irwell, qui continua de jouer placé, espérant contourner le bloc défensif des Aguazul pour chercher l'égalisation. Au lieu de cela, ce fut une frappe surprise à l'entrée de la surface qui refit basculer la rencontre en faveur des Iguanes. Volland, sur un pas, enroula une frappe qui alla se ficher dans le soupirail droit d'Othofrez, légèrement masqué au départ du ballon. Les Aguazul Papaya ne conservèrent pas longtemps cet avance de deux buts, puisqu'à la 84e minute, ils concédèrent un pénalty. Sans trembler, Akwanifee transforma le coup de pied de réparation et offrit un dernier raout offensif aux siens qui essayèrent dans les dernières minutes du match d'égaliser. La charnière centrale d'Aveiro ne s'en laissa pas compter et assura la victoire. Ce soir, les Aguazul Papaya creusent un premier écart significatif avec leur dauphin, portant l'avance à 6 points. Serait-ce enfin l'année des Iguanes ?