Le printemps est bel et bien là, avec le retour de la Coupe de Simland. Au programme, une seule affiche entre clubs de l'élite : le CPF Coloright accueillant l'AS Spremberg. Sinon, les autres rencontres offrent aux pensionnaires de S-Ligue 1 la possibilité de se qualifier sans trop de difficultés. Enfin, sur le papier...

 

Mais commençons par les mathes entre clubs de petites divisions, en Extra Liga 2 (3e div.) et Extra Liga 3 (4e div.). L'ASGLC, victorieuse 6-1 au tour précédent du Ventmer Kamitoshi FC (SL1), se déplaçait pour affronter à nouveau une équipe de l'élite, le leader du championnat : les Aguazul Papaya. Et cette fois, peu de risques que les pensionnaires de l'élite ne se fassent surprendre. Très rapidement, les Iguanes ont pris de vitesse leurs hôtes, les poussant à la faute. Cambera, pris de vitesse, se sacrifia dès la 13e minute en fauchant Woods parti au but, en position de dernier défenseur. Rouge et expulsion logiques. Ce que le défenseur de l'ASGLC n'avait pas prévu, c'est que l'arbitre désigne le point de pénalty, et non un coup-franc juste devant la ligne... Giovinco ne fit pas de quartier pour transformer le pénalty et ouvrir la marque. Le show Giovinco pouvait débuter. Dans tous les bons coups, l'attaquant papaïotte eut une réussite insolente, trouvant les filets deux fois de plus, en étant soit au bon endroit au bon moment pour récupérer une déviation, soit en étant aidé par les jambes adverses, promptes à dévier sa frappe...  Aux 18e et 21e minutes, Giovinco donna de l'air aux siens. La soirée semblait partie pour être très longue pour l'ASGLC. Au retour des vestiaires, cependant, les anciens champions de Simland réduisirent la marque à la 48e par Custer. Ce dernier se sera rappelé à tout le monde avec un triplé ce soir. Car la seconde période fut riche en buts. Mais cette débauche d'énergie de Custer (48e, 65e, 67e) fut inutile. Rappelons que l'ASGLC jouait à 10 contre 11. Les Aguazul surent plier le match durant leurs temps forts. Kiyotake (54e), Judge (60e) et Boselli (86e) amenèrent la marque à 6-3. Ce fut, de loin, le plus beau huitième de finale de la soirée. Les leaders de la SL1 peuvent encore espérer décrocher le doublé, cette saison.

 

L'autre équipe de la 4e division, l'équipe fédérale d'Hudson, recevait l'Union Rivendale, pensionnaire de l'échelon supérieur. Les Bleus hudsonois n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires d'exister. Deux buts pendant chaque période, et un gros jeu défensif furent la clé d'une qualification aisée. Les Hudsonois continuent de déjouer les pronostics et rappellent au football simlandais qu'ils étaient parmi l'élite il y a encore quelques années. Rien ne se perd, tout se transforme.

 

Un peu comme le second club d'Aveiro. Le Deportivo réalise le gros coup de la soirée en éliminant le RFC Aurora (SL1). Une première période maitrisée de bout en bout, avec un pressing constant et haut sur le porteur de ballon empêcha les Auroréens de dérouler leur football. Les pensionnaires de l'élite ont pris un sacré bouillon en encaissant trois buts, tous sur coup de pied arrêtés. Une tête décroisée de Marega (27e), une reprise de volée au second poteau sur corner (Grosskë 36e) et à nouveau une tête sur un lointain coup-franc (Akwanifee, 45e +1) ont scellé la rencontre. Certes, le RFCA ne s'en n'était pas laissé compter, réduisant en cours de route la marque par leur buteur international Blondiaux de Battignies (34e). Mais BdB fut plus souvent brouillon le reste du match. Svensson pensait avoir remis les siens à portée de but en marquant le 3-2 dès la reprise de la seconde période (47e), mais le Depor' resserra sa défense, patienta recroquevillé sur sa surface de réparation. Et puis à l'approche du dernier quart d'heure, sortit les banderilles pour punir un RFCA dont le bloc défensif était distendu. Marega et Akwanifee en profitèrent pour doubler la marque et donner du relief à la qualification d'Aveiro (5-2).

 

Dans le même registre de la victoire facile, ajoutons celle du Sporting Kasteelheer (2e div.) sur son terrain, contre le VC Oosteveldenkerke (3e div.). Varanyan (doublé) et Gaillac ont facilité le passage en quarts des Verts. Pas forcément avec la manière, mais en étant sacrément efficace et réaliste. Pour l'autre club d'Aurora, c'est aussi une sortie de route...

 

Deux pensionnaires de l'élite ont connu des difficultés pour s'extirper du piège qui leur tendait les bras. Ainsi, Medrean City FC, en déplacement à Barcevilla (2e div.), dut courir après la marque dès l'ouverture du match. Les locaux eurent la bonne idée, pour le suspense, d'ouvrir la marque dès la 2e minute par Raizi, à la suite d'un mouvement côté droit conclu de la tête sur un centre. Medrean mit quelques minutes à se ressaisir et à se lancer enfin à l'assaut des buts barcevillans. Calgate, après un petit slalom dans la défense adverse, garda suffisamment de sang-froid pour placer le cuir au ras du premier poteau (32e). Ensuite, ce fut un remake de Fort Alamo avec un siège incessant de la surface de réparation de Barcevilla. Et l'ouvrage finit par céder, sur un coup-franc direct de Vlasic (60e). Enfin, Medrean prenait l'avantage et pouvait laisser venir pour jouer en contre. Et, donc, se qualifier pour les quarts de finale d'une compétition qu'il affectionne. L'autre rencontre, beaucoup plus fermée, vit l'Internacional Utopia se défaire dans la douleur des voisins papaïottes de Club Papaya. Une rencontre à mettre en avant pour ce dernier, tant le piège était parfait, avec un marquage à la culotte de la pépite Empebba et un Lafôret empêché de jouer au pivot. Il fallut attendre la 70e minute pour voir l'international simlandais feinter la défense en ne répondant pas à un appel de Gadj sur le côté droit, mais plutôt pivoter pour s'engouffrer dans la surface et marquer le seul but de la rencontre. Un exploit qui qualifie les Intéristes pour les quarts.

 

Il ne reste plus qu'à aborder les rencontres qui ont eu besoin de plus de 90 minutes pour se décider. Le Kirin Akasaki (champion 2018 de l'ex-SL2) se déplaçait à Garewen City. Les Griffons ont réalisé une mauvaise entame, laissant Loïc Sarago ouvrir la marque pour le Kirin. Et, pour les hôtes, de batailler pendant toute la partie pour égaliser. Akasaki ne sut pas tuer le match et aurait pu s'en mordre les doigts. Ainsi, à force de presser, Garewen finit par égaliser à la 89e par Leball, bien lancé dans la profondeur. Direction les prolongations pour les deux équipes. Mais Bécane a rapidement décanté les choses en marquant à la 104e minute, à la suite d'un léger cafouillage dans la surface de réparation de Garewen. Les visiteurs ne firent pas deux fois la même erreur et leur défense fut à la hauteur. Le Kirin accède aux quarts. Tout comme l'AS Spremberg, tenante du titre, mise en grande difficulté par Coloright. Le club le plus faible de la SL1 a fait plus que tenir tête aux Lewslandais. Ils ont poussé les Sprembergeois dans leurs retranchements. Et, à ce petit jeu-là, les Lewslandais ne sont pas mauvais. Todd, comme souvent, fut le buteur côté Coloright, dès la 22e sur une frappe lointaine. Le défenseur sprembergeois Rhodolfo égalisa sur corner de la tête, comme souvent là aussi... Et puis, plus rien, la rencontre tomba dans un faux rythme, Coloright ralentissant le plus possible le jeu. Cela paya, puisque les prolongations arrivèrent aussi dans ce match. Les Foxes semblaient décidés à jouer leur va-tout aux tirs au but, refusant le jeu et laissant Spremberg se casser les dents sur leur défense. Di Cavo choisit son moment pour se réveiller, après un match terne. Plus frais que les défenseurs méridionaux, il finit par leur fausser compagnie à la 105e minute pour breaker à 2-1. Déstabilisés, obligés d'ouvrir leur jeu pour tenter d'égaliser, Coloright finit par céder complètement, juste avant le coup de sifflet final. A nouveau par Di Cavo (119e). L'AS Spremberg avance en quarts, dans la difficulté.

 

Qualifiés : Inter Utopia (SL1), Aguazul Papaya (SL1), Medrean City (SL1), AS Spremberg (SL1), Deportivo Aveiro (EL1), Sporting Kasteelheer (EL1), Kirin Akasaki (EL1), Equipe fédérale d'Hudson (EL2).