8ème journée de S-Ligue 1 LEWSondages avec la moitié des matches placée sous le signe du derby. D’abord celui de Bocero entre les Intéristes d’Utopia et les Aguazul Papaya. Ensuite, le classique du Lewsland opposant les Bären à Spremberg. Arrive ensuite le petit derby avalonais entre Oulatar et le VG Ostenbergh. Enfin, il y a le Klassieker : les Boeren contre les Kompers, Aurora contre Zotterveld. A cela, on ajoutera quelques rencontres fort intéressantes pour le classement, entre United et Medrean City ou Kamitoshi et Bluecity.
Commençons par la lanterne rouge des Astyds de Ckrystahal qui accueillaient les Ulysses FC. A priori une rencontre facile pour les visiteurs. Ce que la première période a vite confirmé, les Queensiens monopolisant le ballon pour faire tourner en bourrique les défenseurs méridionaux. Altebin, dans la profondeur, exploita un bon ballon pour ouvrir la marque, puis Quintero sauta plus haut que tout le monde sur un long coup-franc indirect balancé dans la boîte. Les Astyds semblaient promis à une nouvelle soirée cauchemar. Ce fut au contraire salutaire d’être mené si vite. Ckrystahal est revenu en équipe sur le pré et a joué pendant 45 minutes une de ses plus belles partitions. Jung a vite remis les siens dans le sens du match en réduisant la marque sur corner, à la 47e. Remobilisés et enfin tranchants, ils arrachèrent le point du nul dans les derniers instants par Hernandez (84e). Les Ulysses laissent filer 2 précieux points, surtout ce soir, quand on voit les autres matches au programme.
Ils étaient les « héros » de la semaine dernière, ils se déplaçaient à St-Louis ce soir. Portés par leur victoire de la semaine passée, les Foxes de Coloright ont longtemps pesé sur la défense des Rams, peu réputée pour sa fiabilité. Et pourtant, ce soir, elle a tenu malgré les efforts de Van Schippol ou de Todd. Ayant décidé de jouer le contre, St-Louis appliqua à merveille son plan à la 76e minute, avec un ballon arrivant au bon moment au bon endroit dans les pieds de Luka Zahovic. Les Rams obtiennent une victoire importante, un peu difficilement malgré tout. Pour Coloright, l’embellie n’aura pas duré.
A Kamitoshi, le Ventmer devait se reprendre contre le Cosmos, après la rouste encaissée en milieu de semaine à Zotterveld (0-4). Les augures semblaient être de leur côté puisqu’ils profitèrent dès le coup d’envoi d’un coup du sort, pour le Cosmos, puisque Pélissier marqua contre son camp ! Cela facilita les choses pour le Ventmer, appliqué. L’affaire fut réglée avant la pause, grâce à deux nouveaux buts pour les Mariners, par De Assis (22e) puis Traoré (45e) sur corner. La seconde période fut beaucoup moins intéressante et le Ventmer empoche donc trois points qui lui permettent de se relancer dans le championnat et de dépasser son adversaire du soir Bluecity Cosmos.
Après ces trois matches qui auront servi de mise en bouche, la pente s’élève et cela devient encore plus intéressant. A Heiwashima par exemple, le duel entre deux clubs qui rêvent de faire exploser le Big Four à la simlandaise a tenu toutes ses promesses. Une rencontre lancée tambour battant par United qui prit au dépourvu et à la gorge les joueurs de Medrean City. Un pressing haut de tous les instants et des relances rapides en une touche de balle. Ritchie put ainsi aller défier le goal et le battre, dès la 9e minute. Inarrêtables, avec Inui à la baguette, les Shadows ont poursuivi leurs efforts et augmenté leur avance quand Ryu Seung-Woo est venu couper de la tête un bon centre à la 19e minute. Medrean accusa le coup mais revint dans la partie quelques minutes plus tard, moment qui correspondit à une légère baisse d’intensité dans le jeu de Heiwashima. Calgate, qui confirme petit à petit les espoirs placés en son talent, réduisit la marque sur coup-franc (32e). United ne profita pas longtemps de son avance au retour des vestiaires puisque Vlasic trouva la lucarne d’une frappe terrible à la 46e minute. Les débats s’équilibrèrent, mais le jeu demeura ouvert, le ballon restant vivant, d’un but à l’autre. Aucune des deux équipes ne se décida à fermer le jeu, prenant des risques et ce fut United qui en profita après l’heure de jeu, avec Inui, démarqué dans la surface par Hoarau. Une frappe placée de l’international japonais pour marquer le but du 3-2 qui, finalement, sera celui du score final. United se rapproche du podium.
Un peu comme Oulatar, qui, dans le petit derby avalonais, recevait un VG Ostenbergh perméable même s’il avait réussi à tenir un 0-0 mercredi. Ce fut même les joueurs de Zotterveld qui ouvrirent la marque en premier sur un pénalty incontestable : une pleine main dans la surface. Munaron transforma l’offrande (17e). Loin de faire couler les Lynx, ces derniers ne changèrent rien à leur tactique et continuèrent de jouer à leur main. Bien aidés par les nouvelles largesses défensives du VGO, Oulatar réduisit d’abord la marque par dos Santos (34e) puis basculèrent en tête juste à la pause grâce à la vista de Martin (45e +1). Ce même Martin qu’on retrouvera à la 88e pour parachever la large victoire d’Oulatar, après le troisième but des Lynx marqué par Arlon (72e). Le VGO coule, les Lynx grimpent à la 5e place.
Restons dans les Plaines de l’Avalon pour la rencontre régionale par excellence : l’opposition entre le RFC Aurora et le KVZ Hament. Deux des clubs les plus titrés de Simland avaient rendez-vous au Parc Dufrasne, chauffé à blanc… Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les Auroréens se sont surpassés. En perte de vitesse en championnat, ils ont pourtant réalisé leur plus beau match ce soir. Comme quoi, avoir un ennemi adoré, cela motive les troupes. C’est la recrue estivale qui a planté la première banderille du match, avec un ciseau parfaitement réalisé dans la surface des Kompers. Avramentis n’a laissé aucune chance à Kepa d’étaler tous ses talents de gardien (5e). Le Parc Dufrasne rugit de plaisir durant de longues minutes, chambrant comme il est de tradition les joueurs et supporters adverses. Après une première demi-heure de haute volée, durant laquelle le KV subit la pression auroréenne, le jeu s’équilibra quelque peu et Charlie Austin et Graziano Pellè commencèrent à se montrer menaçants, mais pas assez réalistes. Aurora put s’estimer heureux d’arriver à la pause en menant. Mais le RFCA tint bon la baraque en seconde période, élevant son niveau à celui d’une rencontre de coupe européenne. Le KV n’a pas été mauvais ce soir, il a juste manqué de peu l’occasion d’égaliser et de faire douter les Boeren. Ces derniers sont parvenus à enfoncer le clou peu après l’heure de jeu, sur un contre vite mené et conclu victorieusement par le buteur maison Nicolas Truz (66e). 2-0, le score n’évolua plus, le RFCA se recroquevillant sur ses buts comme un hérisson. Van Hoof, Austin et Pellè butèrent tour à tour sur les défenseurs auroréens, sans pouvoir approcher leurs frappes des poteaux. Aurora réalise un gros coup ce soir et se retrouve sur une série de 4 matches sans défaite face à son rival numéro 1, après ce 69e derby en championnat.
Un peu plus au nord, c’était le derby lewslandais qui attirait les foules dans le stade. Mais celui-ci n’a plus la même saveur depuis quelques temps, tant la domination de l’AS Spremberg est fréquente. Les Lewsland Bären ont pourtant une équipe joueuse et offensive, mais la saignée estivale de leur effectif les condamne à jouer les sparring-partners. Ce soir n’échappa pas à la règle, malgré le score fleuve. L’AS Spremberg s’est mise en orbite dès le coup d’envoi par l’international Ademi qui fonça seul au but, slalomant entre les défenseurs, les prenant par surprise. Un sentiment de force trop vite ressenti et exprimé et le trop-plein de confiance en soi se retourna contre les Sprembergeois puisque Kirchsteiner réduisit rapidement la marque de la tête (3e). Le derby était lancé, dans une chaude ambiance mais loin de celle des saisons passées. Di Cavo se fit même un malin plaisir de réduire au silence les supporters des Bären. En 2 minutes, il fit basculer le match en faveur de son équipe, avec deux jolis buts : une demi-volée à la 17e sur un ballon mal renvoyé par le gardien sur corner, puis à la 18e à la réception d’un centre en retrait d’Ademi parti dans la profondeur. Siegert fit illusion à la 56e minute quand il fut tout heureux de se retrouver avec le ballon dans les pieds suite à un corner cafouillé dans la surface sprembergeoise, qu’il propulsa au fond des filets. Mais Spremberg ne paniqua pas et appuya de nouveau sur le champignon. Verdict : un 4e but collectif conclu par Léo Matos (82e). A noter que sur cette action, à part le gardien, tout le monde a touché le ballon côté sprembergeois. Spemberg ne profite pas au classement pour remonter mais recolle d’un point de vue comptable. En enchainant, c’est le podium qui pourrait enfin être atteint.
Et puisqu’on parle de podium, terminons la journée par le derby de Bocero, disputé à Aveiro, entre les Aguazul Papaya (3e à l’entame de la journée) et le leader Utopia. Un match qui a beaucoup mobilisé les forces de l’ordre du district de Sacarema pour encadrer les très nombreux supporters de l’Inter Utopia. Et il ne fallait pas arriver en retard à l’Estadio Libertad ce soir, là aussi. Dès la 2e minute, Kiyotake faisait exploser tout le stade en réussissant un cadrage-débordement côté gauche ponctué d’une frappe enroulée vers le petit filet au second poteau. Un beau but qui annonçait le meilleur à venir. Utopia, piqué au vif, haussa son niveau de jeu et défendit plus haut. Les échanges demeurèrent toutefois corrects sur la pelouse, bien loin des noms d’oiseaux que les supporters s’échangèrent pendant 90 minutes non-stop… Au moins, sur le pré, il y avait du football. Les Iguanes pressaient à deux voire trois sur leurs vis-à-vis, obligeant Utopia à passer un peu dans la précipitation. Sur une de ces phases, justement, Nitroglicerin récupéra le cuir, le remonta à toute vitesse vers la surface pour trouver Boselli dont l’appel contre-appel déséquilibra la charnière d’Utopia. Reprenant le ballon et le plaçant sous le ventre du gardien sorti à sa rencontre, Boselli marqua le but du break (22e) faisant vibrer un peu plus fort l’Estadio Libertad. Cela dit, la joie fut de courte durée et les Aguazul Papaya eurent à se reprendre défensivement. Mal replacés et brouillons dans leurs passes, avec peut-être encore la tête à la célébration du 2e but, ils laissèrent filer la nouvelle jeune pépite du football, avec Mbappé et Vinicius Jr., à savoir Ryan Empebba vers les buts. De sang-froid, le buteur intériste trouva les filets pour relancer immédiatement les siens (24e). Il n’y eut plus de buts par la suite, mais le match fut merveilleux, chaque équipe jouant sur ses forces et se rendant coup pour coup. Que ce soient Woods (39e, 48e, 54e), Boselli (28e, 48e) pour les Aguazul ou Empebba (30e, 68e), Lafôret (41e, 70e, 77e), Gadj (81e), les occasions ont plu sur les buts mais aussi bien les Iguanes que les Intéristes possèdent deux gardiens de talent : Vaclik et Guzman ont joué un match digne de la Ligue des Champions. Des arrêts sur la ligne, à l’horizontale, en deux temps, dans les pieds, ils ont sorti toute la panoplie d’un gardien moderne. Mais les Iguanes se contentent ce soir de prendre les trois points et… la première place du championnat !
Cette 8e journée aura été passionnante, mais il va vite falloir rebasculer en mode « Europe » pour le KV, Utopia, Spremberg, United et les Aguazul Papaya. Des échéances importantes se profilent entre mardi et jeudi.