Simland avait terminé l'année 2017 avec le moral dans les chaussettes, éliminé de la course à la Coupe du Monde 2018 à la suite de deux tristes défaites, décapité par le licenciement de Guy Rouge et sans perspective d'avenir (aucun match disputé jusqu'à septembre 2018 !). Bref, rien d'anormal à leur chute au classement FIFA. En revanch, ce qui est surprenant, c'est la réussite contractuelle obtenue en signant Fabio Capello ! Le coach italien aura fort à faire, mais sera aidé par Sackin, Wasson et Jipanao pour s'orienter dans le football simlandais. Objectif premier : monter en Division 2 de la Ligue des Nations. Ensuite, se projeter vers les qualifications pour l'Euro 2020.
Pour son premier jet, le coach italien a réalisé une révolution qui a héberlué les journalistes simlandais. Dans le onze de départ, pas moins de 9 nouveaux, provenant de clubs moins réputés que les habituels Hament, Spremberg, Aguazul ou Utopia. Les clubs du KS Batavia, de San Krypt, d'Oulatar, etc. figurent parmi les mis en avant. Et cela ne s'est pas vu lors des dix premières minutes à Chypre puisque Tomic, habitué de la Sélection, trouva l'ouverture de la tête sur un corner dès la 8e minute. La suite de la rencontre fut plutôt équilibrée, entre les maladresses chypriotes et le manque de liant simlandais. Mais le score n'évolua pas. Simland tremblottait un petit peu mais tenait bon. Le goût de la victoire revenait progressivement contre une modeste équipe de Chypre. Passé l'heure de jeu, les Simlandais se décrispèrent et prirent un avantage quasi définitif. D'abord en mettant sous pression Spyridakis qui, malheureusement pour Chypre, trompa son gardien avec un but contre son camp (68e). Akwanifee a joué un grand rôle dans le mauvais geste chypriote, harcelant le joueur jusqu'à la faute. En fin de rencontre, ce fut une action plus classique, bien amenée au milieu de terrain qui vit Meunier envoyer dans la profondeur une merveille de passe pour Empebba qui fusilla le gardien Frangeskou d'une lourde frappe (87e). Totalement relâchés, trop même, les Simlandais ne se replacèrent pas correctement et encaissèrent un but chypriote par Tziotzis (88e). Simand décroche tout de même sa première victoire depuis plus d'un an et se lance idéalement dans la Ligue des Nations.
Quelques jours plus tard, l'équipe de Simland retrouvait à Utopia son public, réconforté par sa victoire à Nicosie. Adversaire du soir, le Vénézuéla donna quelques sueurs froides aux locaux. Capello continua son brassage de joueurs, faisant à peine appel à quelques habitués de la Sélection (Neville, Ademi, Van Hoof, Tomic, Meunier). Le premier quart d'heure lui donna totalement raison, puisque Simland trouva le chemin des filets par deux fois. Dennis Kemper, milieu de terrain de San Krypt, offrit deux caviars, sur un centre pour Empebba (7e), qui fait plus que marquer des points avec ses deux buts en deux matches, puis sur coup-franc pour Akwanifee (15e) pour une jolie demi-volée. Après, ce fut plus compliqué, Simland retomba dans ses travers de jeune équipe ayant peu officiée ensemble. La rencontre tomba en intensité, leVénézuéla n'ayant pas grand chose à opposer. Tout le contraire de la seconde période, puisque les Sud-Américains prirent l'ascendant pour dominer les Simlandais. Cela paya puisqu'ils réduisirent le score par Rondon sur une mésentente dans la charnière centrale (54e) puis sur un cafouillage digne d'un match de TVS League dans la surface de réparation simlandaise, dont Fasciana profita pour égaliser (73e) tout en rendant le stade d'Utopia muet... Simland gâchait tous ses efforts du début de match. Entrés en cours de match, Woods et Ademi insufflèrent l'énergie manquante pour se rebeller et accrocher la victoire. Les deux attaquants combinèrent sur le front de l'attaque et Woods, bien lancé par Ademi, parvint à centrer en retrait pour le petit nouveau Zachary Ponthias (KS Batavia) qui n'eut qu'à présenter le plat du pied pour inscrire le but de la victoire (89e), dans une ambiance redevenue folle. Deux matches, deux victoires, le bail de Capello commence bien.
Une fois septembre réussi, Simland se projeta sur octobre avec deux rencontres de Ligue des Nations : deux matches à domicile pour tenter de gagner le billet d’accession à la D2. En premier, ce fut la Lituanie qui se présenta. Déjà adversaires durant les qualifications pour la Coupe du Monde 2018 (2-2 à Vilnius, 4-2 à Spremberg), le Simlandais partaient favoris. En 4-4-2, avec Brykowiecz dans les cages, Villipende, Tomic, Neville et Pichichi en défense, Kemper, Meunier, Narvalho et Tony Gadj au milieu, et Frusciante-Empebba pour la finition, Simland présentait encore une fois un visage rajeuni. Ce fut sans pitié pour la Lituanie, totalement éteinte lors de ce match par le pressing simlandais et le jeu de passes précis. L’inexpérimentée doublette offensive fit vite taire les critiques des spécialistes quant à l’absence de Lafôret et d’Ademi au coup d’envoi. Pour Lafôret, c’est de la liste des 23, même… En moins de 30 minutes, Empebba marqua deux fois et Frusciante ouvrit son compteur. Gadj, Meunier et Kemper sont à créditer sur ces buts, pour leur sens de la passe décisive. Empebba put aller défier seul le gardien (4e), puis Frusciante fut décalé, seul, dans la surface pour avoir le temps d’aligner Zukovas (18e), enfin Empebba refit parler la poudre en venant couper un centre fort (24e). 3-0, la Lituanie était déjà en train de se concentrer sur son match suivant. Les Baltes n’ont vraiment rien proposé comme jeu, ce soir. Ou plutôt, Simland ne leur en laissa pas l’opportunité. En seconde période, Simland retrouva un peu plus son jeu habituel avec des noms plus « habituels » : Provenzi et Ademi entrèrent en jeu. Ademi pour remplacer Empebba qui eut le droit à une standing ovation. Méritée, si l’on considère qu’il en est à 4 buts en 3 sélections ! Ademi, le meilleur buteur actuel, réussit toutefois à reprendre un peu de cette lumière des spotlights en marquant le but du 4 à 0 sur un service de Provenzi (75e). Et que dire du 5-0 ? Ademi est vraiment l’attaquant phare de cette génération simlandaise. Parti depuis sa moitié de terrain, il slaloma entre les Lituaniens comme d’autres le font entre des plots, laissant derrière lui ses adversaires un à un pour venir battre Zukovas d’une frappe placée au ras du sol, sous le ventre du gardien. Imparable. 5-0, Empebba et Ademi en forme. Capello a peut-être trouvé la formule magique pour rendre Simland dangereux aux yeux de tous ? En tout cas, le match suivant pouvait leur permettre d’atteindre l’objectif fixé par la Fédération : monter en D2.
Quelques jours plus tard, après avoir convaincu les supporters et les journalistes, Simland accueillait Chypre pour le match retour. L’équipe alignée fut quasiment la même, à deux exceptions près : Drulip dans les buts et Ademi aligné au coup d’envoi avec Empebba. Cela annonçait une attaque de feu. Les Chypriotes montrèrent un niveau de jeu plus intéressant et construit que celui des Lituaniens. Mais, comme ils en ont souvent pris l’habitude avec Capello, les Silmandais trouvèrent rapidement la faille. La paire diabloque d’attaque fit parler d’elle. Meunier lança Empebba dans la profondeur, celui-ci mettant le bras devant son défenseur pour le passer et entrer dans la surface de réparation. Apostolou n’eut d’autre solution que de faire tomber l’attaquant simlandais. Pénalty logique et, comme un symbole, alors qu’Ademi lui signifiait qu’il pouvait le tirer, Empebba donna le ballon au meilleur buteur de la sélection. Pas de pénalty-gate à Simland. Pas de loupé pour Ademi qui prit à contre-pied Kyriakou (14e). Les Simlandais étaient lancés vers cette Division 2. Mais ce ne fut pas simple. Chypre, équipe moyenne mais toujours complexe à jouer, démontra pourquoi les spécialistes en parlaient de la sorte. Simland ne put pas déployer son jeu offensif et, peut-être avec la crainte de gâcher la qualification pour la Division 2, commença à reculer. Sans danger mais contre une équipe plus forte, cela aurait pu avoir d’autres conséquences. En fin de match, fatigués par leurs vains efforts, les Chypriotes finirent par se relâcher dans le positionnement et le marquage. Les Simlandais surent en profiter. D’abord en récoltant un bon coup-franc, plein axe, que Tony Gadj transforma en or (78e), puis en scellant le sort de la rencontre par une entente parfaite entre Ademi et Empebba, le premier remisant sur le second pour une frappe placée au ras du poteau (88e). Ces deux-là risquent de faire mal dans le futur… En tout cas, à l’instant T, ce sont les Simlandais qui s’imposent dans ce groupe 2, avec 3 victoires en trois matches, tandis que les Lituaniens et les Chypriotes s’étaient neutralisés lors de leur rencontre avec un 0-0 des familles… Le dernier match n’aura aucun enjeu pour les Simlandais, si ce n’est celui de finir par un perfect avec 4 victoires en 4 matches. La qualification pour l’Euro 2020 pourra alors concentrer toute leur attention.