Après la "Coupe des grands", hier, la "Coupe des petits". Mais est-ce que la Ligue Europa est encore une coupe au rabais ? Quand on regarde les noms de deux des trois adversaires des Simlandais, on peut se dire que non : Inter de Milan et Manchester United, ça a un doux parfum de Champions League.
Mais commençons par la réception de Braga à Heiwashima. A priori, sur le papier, c'est un adversaire largement à la portée de Ben Arfa et ses coéquipiers. Néanmoins, sans expérience, on peut vite se retrouver en galère. United n'a pas échappé à cette règle, malmené par un club portugais de Braga habitué des joutes européennes. Pourtant à domicile, Heiwashima s'est retrouvé à laisser le jeu à ses visiteurs. A trop courir après le ballon, les Shadows ont fini par s'énerver rapidement et le manque d'expérience dans ce genre de situation de Khrin (seulement 2 matches européens dans sa carrière) qui réalisa un bien vilain tacle qui lui valut une exclusion immédiate (42e). United termina donc la rencontre à 10, avec un Braga de plus en plus pressant, de plus en plus menaçant. Ben Arfa, Hoarau et compagnie dsparurent des radars lorsque les Portugais ouvrirent la marque au début de la seconde période : Luciano Rafael sut exploiter un bon centre en retrait (51e). United déjoua de plus en plus et laisse échapper les trois points de la rencontre, qui plus est à domicile. Il faudra d'ores et déjà rebondir lors de la prochaine journée.
Dans le groupe K, l'Internacional Utopia accueillait le Manchester United de José Mourinho. Pas une mince affaire a priori, même si Utopia n'est pas né de la dernière pluie sur la scène européenne. Les 20 premières minutes exclusivement à l'avantage des Red Devils semblaient annoncer une soirée difficile pour Utopia. Durant ce temps fort, United ouvrit le coffre-fort utopian par Anthony Martial, bien placé pour reprendre de la tête un long coup-franc aérien (11e). Après ce coup sur la tête, l'Inter reprit des couleurs et commença à faire jeu égal avec United. Mais apprcher de la surface anglaise restait compliqué. Manchester bascula en tête à la pause. Utopia ne déméritait pas, finalement, mais leur entame catastrophique les mettait en vilaine posture. Gadj et Arnautovic tentèrent bien d'animer les côtés utopians, mais ils finissaient toujours par buter sur une jambe, sur une tête adverse. La magie opéra, pourtant, juste après un remplacement. Arnautovic, totalement usé par ses aller-retour le long de la ligne de touche céda sa place à la vieille gloire simlandaise Edward Elric. Radonk choisissait de faire finir son équipe par un jeu totalement offensif. Il en fut immédiatement récompensé puisque son précédent remplaçant (Évrard) réalisa un bon une-deux avec Lafôret pour décrocher un cenre puissant devant le but mancunien. Elric, lancé comme une balle, vint smasher le ballon dans les buts anglais (70e), déclenchant l'hystérie dans les travées du stade. Utopia revenait, au forceps, et c'était mérité. La fin de match fut plus une sorte de round d'observation. Les deux équipes, fatiguées, attendaient le faux pas adverse pour placer une banderille. Rien ne se produisit. United et l'Inter se partagent les points.
Enfin, dans le groupe L, l'AS Spremberg se déplaçait en Italie pour défier l'Internazionale. Dans un stade Giuseppe Meazza à moitié rempli, ce furent les visiteurs (simlandais) qui se créèrent les premières occasions. Les Lewslandais, nullement impressionnés, avaient pris le match par le bon bout. L'Inter mit une dizaine de minutes pour reprendre pied sur sa pelouse, mais Spremberg gardait le pied sur le ballon. Leo Matos transforma cette possession en or quand il marqua le premier but du match à la 24e minute. L'Inter redoubla d'efforts pour revenir dans la partie mais les Lewslandais assuraient leurs arrières. Il semblait difficile d'imaginer une égalisation avant la pause. Pourtant, c'est ce qu'il s'est produit, sur un corner, quand Juan Jesus s'éleva plus haut que Civelli pour croiser sa tête et prendre à contre-pied Kalinic (43e). Spremberg venait de laisser filer sa chance. La seconde mi-temps fut disputée, dans un bon esprit (seulement 2 cartons jaunes, un de chaque côté, pour toute la rencontre), mais resta vierge de nouveaux buts. Ademi (Spremberg) et Icardi (Inter) n'eurent que peu d'occasions de briller. Les défenses prirent toute la lumière. Et l'AS Spremberg réalise un joli coup en venant décrocher le point du nul en Italie.
Les clubs simlandais réalisent un démarrage poussif mais plutôt positif. La S-Ligue 1 dimanche doit les aider à trouver du rythme, puisque la saison n'a commencé qu'il y a quelques jours...