Ne tergiversons pas plus longtemps : ce fut compliqué. Stressant. Mais c’est fait, les barrages sont passés. Simland signe une performance historique. Tous ses clubs engagés en Coupe d’Europe joueront jusqu’aux abords de Noël. Historique !

 

Mais ce ne fut pas de tout repos, tout de même, pour l’Inter Utopia. Le déplacement en Russie fut presque un naufrage. Sans un Guzman de très haut niveau, l’addition aurait pu, et aurait dû être plus salée. Krasnodar s’impose par le plus petit des scores, 1-0, par un but de Mamaev (27e) durant un long moment de flottement dans la défense utopiane. Brancheteau n’est d’ailleurs pas le moins innocent de la bande, coupable d’un abandon de marquage préjudiciable. Mais Radonk a su remobiliser ses troupes, les engueuler comme elles le méritaient. Et la copie finale fut un petit peu meilleure à la fin, même si Guzman a dû s’employer sur trois occasions chaudes bouillantes. Cela aide d’avoir un grand gardien.

 

Le match retour à l’Estadio Esparanza fut lui aussi tout sauf une partie de plaisir. Les Russes n’étaient clairement pas venus pour jouer au football. La tactique Mourinho, ils ne jurèrent que par elle, garant le bus à double tour devant leurs cages. Gadj et Arnautovic ont beaucoup tenté, sur leurs côtés pour animer les débats et créer des espaces mais le pressing et la défense à 5 de Krasnodar a vite annihilé toutes ces tentatives. La lumière arriva sur coup de pied arrêté, à la 79e minute par Ryan Mason, discret pour le moment à Utopia. Un coup-franc prenant à contre-pied le gardien et l’Estadio Esperanza pouvait exulter. La paire de milieux Mocinic et Castro augmentèrent leur pressing et accélérèrent le jeu vers l’avant, cherchant le plus vite possible Mason et Elric. Ce dernier se signala quelques minutes avant la fin du match avec un geste fou et génial à la fois : une talonnade de volée, dans la course de Mason qui transperça le rideau défensif pris de court pour aller battre le gardien (88e). Il offre et la victoire et la qualification pour la phase de groupes de l’Europa League. Utopia devient un habitué des joutes automnales européennes.

 

Pour le dernier représentant simlandais, aussi appelé « le bizuth », ce barrage était déjà du bonus au vu de l’expérience européenne. Alors décrocher une place en phase de groupes, là, ça devenait un enjeu presque mythique pour Heiwashima United (au-dessus de ça, c’est le soleil…). En déplacement aussi pour son match aller, dans le chaud bouillant stade du Partizan Belgrade, United a fait plus que bonne figure : elle a dominé la rencontre et tenu le danger loin de ses bases. Danzé, Iorfa et Dussey furent clairement du niveau Champions League, ce qui aida grandement leurs partenaires pour tenir en respect le Partizan. Iorfa, d’ailleurs, trouva le chemin des filets sur corner, à la 58e minute, mettant son équipe en orbite, puisque ce fut le seul but du match. Le Partizan était obligé de se déplacer à Heiwashima pour jouer et obtenir un résultat. Cela allait aider United.

 

En effet, récupérant Guillaume Hoarau, malade au match aller, United n’eut peur que 15 minutes. Le temps pour le Partizan de réussir son premier objectif : égaliser sur les deux rencontres, grâce à un but de Zivkovic (3e), puis pour United de se replacer devant grâce à un super tête smashée dont Guillaume Hoarau a le secret (16e). Loin de se contenter de cela, United pressa plus fort. Et cela paya ! Dans un énième temps fort, Takashi Inui fit un 360° sur lui-même afin de feinter la défense serbe et lancer dans son dos Michael Dussey qui aligna sans difficulté le gardien du Partizan (38e). Une première période bien maîtrisée, sans paniquer, mais laissant la place au doute tout de même.

 

C’est là, en seconde période, que Danzé et Iorfa ont fait parler leur classe en contenant tous les rushes adverses. Belgrade venait s’empaler à chaque fois sur la défense heiwashimane. Yoshida et Insua n’ont pas laissé leur part aux chiens dans ce travail de sape défensif. Clayton fut homérique au milieu et, sans compter les deux buteurs qui furent les premiers défenseurs, on peut ajouter l’homme du match, le métronome de la rencontre : Matt Ritchie (9 sur 10 pour l’UEFA). Les joueurs du Partizan Belgrade finirent par s’énerver et se laisser aller à de mauvais gestes. Vladimir Janjic abandonna ses coéquipiers à la 66e minute à la suite d’une (trop) vive contestation auprès de l’arbitre. En infériorité numérique et bien enchainé par le placement d’United, le Partizan Belgrade ne put jamais revenir.

 

Pour sa première campagne, United décroche donc son premier Graal : la phase de groupes. Nous aurons donc trois clubs simlandais dans cette phase de poules : Spremberg, Utopia et Heiwashima. Le football simlandais compte sur la scène européenne.