En cette période de coupe du monde, les demi-finales de coupe de Simland font figure d’ovnis. En effet, qui a eu l’idée saugrenue de tenir ses rencontres durant la grand-messe du football mondial ? Vous n’en rêviez pas ? La FSF l’a fait !
Heureusement, les deux affiches qui nous occupent ce soir nous offrent des duels entre quatre clubs de tradition et l’on était en droit d’attendre des buts et du spectacle. Malheureusement, la réalité fut tout autre…
La première demi-finale avait lieu dans le charmant état des Plaines de l’Avalon et mettait aux prises le VG Ostenbergh et l’AS Spremberg. Dans un stade de la Houde pas franchement rempli du fait de la rude concurrence de la Coupe du Monde, c’est sur un rythme de sénateur que la partie débutait. Il fallut attendre la 33ème minute pour avoir une action digne d’être relatée. Sur une passe en profondeur approximative, Ademi pousse le ballon hors de sa portée et heurte dans un second temps la jambe arrière du dernier défenseur ostenbergeois. L’arbitre n’hésite pas et désigne le point de pénalty, c’était sans compter sur l’intervention de la VAR. Depuis les locaux de la fédération à Ckrystalhal, le collège d’arbitre demande à monsieur Dupin de venir consulter le petit écran situé entre les bancs. Le public avalonais fut soulagé quand l’officiel brandit un carton jaune à Ademi pour être faussement tombé avec tout le panache qu’on lui connait. Alors qu’on se dirigeait vers le repos, Adrieno Malaga fut sanctionné d’un carton rouge tout à fait justifié pour un excès d’engagement sur un des joueurs sprembergeois. Il sera imité par son coéquipier Anderson Martins dés la reprise des hostilités pour une deuxième jaune pour avoir été trop véhément avec l’arbitre. C’est finalement à la 83ème minute de ce match sans aucun relief que John Vanlky trouva la faille, sur un tir complètement croqué et dévié par un malheureux défenseur sur sa barre transversale. Le ballon entre pour une dizaine de centimètres dans la cage avalonaise, ce sera suffisant pour qualifier l’équipe du Grand Nord pour sa 3ème finale de Coupe de Simland.
On espérait voir du beau football dans l’autre demi-finale mais il n’en fut réellement question que sur quelques phases isolées dans ce match. En effet, le spectacle était plutôt du côté des tribunes ou les fervents partisans des RAMS étaient une nouvelle fois partis en guerre contre la politique menée par leur président (Maël Orlando) qui avait encore une fois réservé 12.000 places aux supporters visiteurs. Après plusieurs chants haineux à destination de leur président et de leurs invités du soir, les louisiens exultèrent lorsque leur capitaine Leiton Jimenez propulsa le cuir avec force au fond des filets du KV à la suite d’un corner tiré de main de maître. Score au repos : 1-0. Revenus avec de meilleures intentions, le KV recollait au score par Pellè à la suite d’un énorme cafouillage dans le rectangle louisien. Pas vraiment méritée, cette égalisation mettra le feu aux poudres et certains énergumènes présents dans le kop des RAMS décidèrent de pénétrer sur la pelouse, fumigènes à la main, forçant les acteurs à rentrer précipitamment au vestiaire. Cette pause aura le temps de galvaniser les RAMS puisqu’après cette interruption de quelques minutes Traoé donnera au score son allure définitive (2-1), qualifiant pour la première fois de son histoire les joueurs de l’ancienne capitale des Plaines de l’Avalon.
Une finale inédite se déroulera à Utopia et elle mettra aux prises une équipe du Grand-Nord : l’AS Spremberg et une équipe des Plaines de l’Avalon : les Rams de Saint-Louis.