Et le moins que l’on puisse dire c’est que le début de match fut tout sauf…chaud ! Il fallut attendre la 25ème minute pour voir la première banderille de la rencontre. A la suite d’un bon travail de récupération de Klose à l’entrée de son rectangle, Giovinco dans le rond central, a pu lancer en profondeur Zahavi qui ne put prendre le meilleur sur l’expérimenté Brancheteau. Bien que bon dans le duel, le défenseur nordique relança en plein sur Kiotake qui n’en demandait pas tant, il centra pour Spazzia qui enroula une frappe à quelques mètres des cages de Kategatt.
A signaler du côté du KIF, l’un ou l’autre corners bien donnés qui mettent Vaclik à contribution.
Ce que l’on peut dire de cette première mi-temps c’est que les deux entraîneurs ont décidé de ne pas trop se livrer afin de grader de l’énergie sous la pédale pour la seconde mi-temps.
La première action de cette seconde période aurait pu permettre à Aguazul d’ouvrir le score à la suite d’un double corner bien négocié mais la tête de Jarvis passe un bon mètre au-dessus.
Les supporters de Kattegatt hurlèrent à la 60ème minute lorsque Caprari fut fauché par Klose à l’entrée de son rectangle. Après une brève conversation avec le VAR, l’arbitre de la rencontre adressa un carton jaune au défenseur papaïote, au grand désarroi des jaune et vert qui réclamaient du rouge.
Dans le sixième quart d’heure, Kategatt se permit même le luxe de camper littéralement dans la partie de terrain des iguanes, monopolisant le ballon. Cette domination s’avérera totalement stérile en atteste les multiples tentatives mal négociées sur phase arrêtée.
A la 83ème, à la suite d’une touche de Kiotake à quelques mètres du point de corner gauche, un astucieux une-deux avec Chuppard permit au japonais d’adresser un centre millimétré sur le crâne d’Alizan qui fusilla littéralement le gardien du KIF. Le portier finlandais réussit à repousser le ballon d’un réflexe étourdissant. En moins de 3 secondes Alizan se retrouva de nouveau en possession du ballon et envoya un missile à bout portant sur la cuisse de Hradecky, encore raté ! Malheureusement pour le gardien des verts et jaunes, Giovinco passait par là et ouvrit la marque à la suite d’un improbable contre du dos. Peu importe la manière, Aguazul était devant.
Et ce ne sont pas les 10 dernières minutes, écrasées par la chaleur suffocante, qui permirent aux nordiques d’aller chercher la prolongation. Aguazul remporte sa première finale de Coupe de la Ligue, mettant fin à la malédiction des nombreuses défaites du club papaïote contre les clubs de Première Division.
