KA MYRKVIÐR vs AC KLIM
Commençons le résumé de cette seconde journée avec l’affiche qui mettait aux prises le petit poucet de cette nouvelle édition de la Odinn Cupen, le KA Myrkviðr, et un nouveau pensionnaire de SL2, l’AC Klim. Pour rappel, les semi-professionnels avaient subi la loi du plus fort en s’inclinant par quatre buts à rien lors de la première journée contre le BK Spremberg, tandis que l’AC Klim avait montré un visage très séduisant, en tenant la dragée haute contre Kattegat.
Le moins que l’on puisse dire est que l’AC Klim a une nouvelle fait forte impression. Pour sa seconde apparition, les pensionnaires de SL2 ont tout bonnement étouffé leurs adversaires du soir, du début à la fin du match : 67% de possession de balle, 24 tirs et une multitude d’occasions… manquées. Il faut dire qu’ils ont été particulièrement bien aidés par des semi-professionnels encore émoussés de leur dernière confrontation. Une fatigue et un manque de concentration qu’ils paient cher dès les premières minutes, avec une faute bête de Lichens dans la surface : penalty ! L’ACK ne se fait pas prier pour concrétiser l’offrande et c’est le buteur du club, Axel Blaze, qui s’y colle (1-0, 7ème).
La suite ? Une succession d’attaques et de loupés pour les joueurs de Klim : Panette, à quatre reprises avant la mi-temps (12è, 20è, 23è et 44è), Jeremiassen (10è, 15è et 38è) et Overgaard (29è et 34è). Cini, le gardien du KAM, réalise une performance héroïque et permet à son équipe d’éviter le pire. Du moins, jusqu’à sa sortie sur blessure, à la 65e, après un choc terrible avec Scofield, lui aussi obligé de sortir. C’est le tournant du match : en l’espace de dix minutes, et grâce à un coaching payant, l’entrant Jorgensen, parfaitement servi par Cou, lui aussi entré quelques secondes plus tôt, mystifie le gardien du KAM, qui n’avait pas encore eu le temps de bien mettre ses gants, erreur digne d’un amateur (2-0, 68e). Puis, cinq minutes plus tard, Florian Chauvin vient claquer une tête imparable dans la lucarne gauche du pauvre gardien désœuvré, sur une passe pleine de classe de l’inévitable Panette (3-0, 73e). Le score ne bougera plus. L’ACK, avec 4 points, peut encore rêver d’une qualification pour le prochain tour. Elle se jouera vraisemblablement au prochain match contre le BK Spremberg…
KATTEGAT IF vs BK SPREMBERG
Le BK Spremberg qui avait la possibilité, en cas de victoire, de déjà se hisser en demi-finale. Mais c’était sans compter sur l’engagement des joueurs du KIF, piqués au vif après une première prestation jugée irrégulière et poussés par une Odin Arena étonnement bondée pour un mois de juin. Nathanaël Kryner, qui entamera sa onzième saison à la tête du BK dans quelques semaines, avait choisi pour ce match d’évoluer en 3-5-2, schéma bien connu des amoureux du club mais qui n’avait plus été utilisé depuis décembre dernier, après une succession de résultats décevants.
Et, comme si la saison dernière n’était plus qu’un mauvais souvenir, le BK débuta la rencontre sur les chapeaux de roue, avec une action maison digne des belles heures du club : récupération de Del Campo au milieu du terrain sur une perte de balle de Sveinsson, décalage pour Leo Matos sur la droite, parti comme une flèche à la limite du hors-jeu, centre à ras de terre et plat du pied sécurité pour l’inévitable Ademi (1-0, 11e). Kattegat, connu pour sa défense de fer, venait d’encaisser son quatrième but en l’espace de 100 minutes. Sonnés, les joueurs du KIF tentèrent de réagir dans la foulée, sur une frappe pleine d’audace de Osvaldsson, captée en deux temps par le portier croate du BK (13e). Le match était lancé. Sur un dégagement maladroit et a priori anodin de Radu le long de la ligne de touche, Arias se troua complètement et laissa filer Zuber dans son dos. Le suisse, plus rapide que ses adversaires du soir, remit au parfait moment en retrait pour Del Campo qui, seul face à Hradecky, toucha le montant… à deux reprises ! Poteau, poteau et sortie de but (29e). Trois minutes plus tard, Arias, encore lui, tacle lourdement Ilicic aux abords de la surface et écope d’un carton jaune. Del Campo chipe la balle au slovène et décide de prendre sa revanche. Hradecky, dans un éclair de génie, parvient à détourner le ballon du bout des doigts, alors que la lucarne gauche lui semblait promise (34e). Spremberg maintient la pression jusqu’à la mi-temps sans parvenir à alourdir la marque.
Au retour des vestiaires, la tendance s’inverse et c’est Kattegat qui mène la danse. Sur un coup-franc lointain, Osvaldsson est à quelques centimètres d’égaliser mais Kalinic parvient une nouvelle fois à repousser le ballon (52e). Dix minutes plus tard, c’est Charfaoui, fraichement entré en jeu, qui est sur le point de trouver le chemin des filets, mais son but est annulé par la VAR pour une position de hors-jeu (65e). Le BK, incapable de retrouver son niveau de jeu de la première période, est contraint de se réorganiser défensivement. L’entrée de Guarin galvanise les ours, qui sont sur le point de réaliser le coup parfait à la 78e sur corner. Mercado parvient à se hisser plus haut que tout le monde mais sa tête trouver une nouvelle fois le montant du KIF.
Alors qu’il ne reste que cinq minutes dans le temps réglementaire et qu’ils sont au bord d’une probable élimination d’entrée, les joueurs de Kattegat, poussée par un public plus motivé que jamais, fait le siège de la défense du BK. C’est le moment où le coah Lothbrok, déçu par la prestation de Caprari, décide de donner sa chance à Zabalayar. Après un cafouillage dont seule la défense du BK a le secret, le jeune simlandais parvient à pousser le ballon entre les jambes de Kalinic (1-1, 89e). Spremberg retombe alors dans ses travers de la saison dernière, et quelques secondes après l’égalisation, Rhodolfo, sur une passe peu assurée à son gardien, offre une balle de match inespérée à Zabalayar. Pourtant seul face au gardien, l’attaquant ne trouve pas le cadre (95e). Les ours peuvent souffler, ils sont passés proche de la correctionnelle.
La dernière journée sera donc décisive pour départager trois des quatre équipes du groupe, qui peuvent chacune espérer une qualification pour les demi-finales. L’inconstance des deux équipes de première division pourrait faire le jeu du KAM, révélation de ce début d’Odinn cupen.
SK DVALINN vs SLIASTHORP VK
Les deux clubs de SL1 de la poule s’affrontent après avoir chacun empoché les 3 points lors de la première journée. Ce duel a donc des airs de finale pour cette poule, car le vainqueur prendrait une belle option sur un ticket en demi-finale. On s’attend donc à un match disputé et prudent de la part des deux formations, mais dès la première minute, les visiteurs manquent de peu le cadre sur une volée de Delph après un coup franc bien tiré par Rodrigues depuis la gauche du terrain, coup franc concédé par Pecina qui prend déjà un jaune, le ton est donné. Les débats en ce début de match sont équilibrés, même si les hommes de Thorleik Hallvardsson semblent assez peu inspirés dans l’utilisation du ballon. Au contraire, les ratons du Nord sont bien dans leur match, se souvenant sans doute de leur victoire en championnat ici même, et ils sont très dangereux en contre. Par deux fois, Schwegler puis Delph déclenchent une frappe lointaine qui oblige Hrafnsson à la parade. Ilsanker répondra timidement avec une frappe des 20 mètres qui filera au-dessus du cadre. Entre ces occasions, le match est âpre et haché, preuve en est la sortie sur blessure de March remplacé par Stommen dès la 21ème minute après un choc avec De Silvestri dont l’italien n’est pas sorti indemne non plus, mais il tient sa place sur le terrain. A la 35ème, sur une des rares attaques placées de Sliasthorp, Burgstaller parvient à décaler Lindstörm qui déclenche une lourde frappe du gauche. Hrafnsson est battu mais le ballon heurte son montant avant de sortir. Gros avertissement pour Dvalinn. Mais à la 43ème, après une nouvelle frappe de Delph déviée en corner par De Silvestri, le couperet tombe. Rodrigues adresse un centre tendu au premier poteau coupé rageusement par Burgstaller, les visiteurs mènent 0-1. La pause arrive dans la foulée pour deux équipes qui semblent accuser le coup physiquement en cette pré-saison.
La seconde mi-temps commence sur le même ton que la première, avec un Dvalinn ayant le ballon mais Sliasthorp l’utilisant mieux, à l’image d’un contre mené par Antonio qui attend le soutien de Jarowski qui est à deux doigts de doubler la mise pour son équipe. Le tournant de cette période arrive dès la 46ème minute et est l’œuvre des coaches. Sliasthorp veut enfoncer le clou et fait rentrer Yesepa à la place de Lindstörm, ce à quoi répond Dvalinn en remplaçant un fantomatique A.Asfrithsson par Carlingue. A partir de ce moment-là, l’équipe de Sliasthorp commence paradoxalement à reculer. Dvalinn devient alors de plus en plus dangereux. A la 58ème, Ilsanker lance Bakambu dans le dos de la défense qui loupe son face à face avec Heaton. 4 minutes plus tard, Heaton, encore lui, sort une magnifique double parade devant Pecina. Puis à la 70ème, Ilsanker déclenche une lourde frappe qui vient s’écraser sur la barre, ça se rapproche dangereusement pour Dvalinn, alors que Sliasthorp n’arrive plus a orchestré ses contres comme en première mi-temps. Faute d’action dans le jeu, Sliasthorp s’en remet aux coups de pieds arrêtés. Le préposé Rodrigues étant sorti, à la 76ème c’est Delph qui dépose le ballon sur la tête d’Escalopes qui manque d’un rien la lucarne. Mais cette occasion n’est qu’une courte éclaircie, car Dvalinn revient à l’attaque de plus belle. A la 78ème, sur un centre de la droite de De Silvestri, Tolasson est complètement esseulé au second poteau et pense reprendre victorieusement le ballon de volée mais c’est sans compter Heaton qui détourne d’une main ferme sur son poteau. Sliasthorp plie mais ne rompt pas pour le moment, et l’entraineur ne peut plus faire de changements pour soulager sa défense, ils vont devoir finir avec 4 joueurs offensifs sur le terrain. A la 79ème, stupeur dans le stade suite à une scène ubuesque, Carlingue entré en jeu 30 minutes plus tôt est rappelé sur le banc pour laisser sa place à Benitez. Le jeune attaquant, très énervé, rentre directement aux vestiaires, un signe fort en vue du mercato qui s’annonce ? Mais revenons au jeu, l’homme fort de cette deuxième période se met encore en avant. Heaton sort d’abord une frappe d’Eydison qui était vicieuse, avant de sauver miraculeusement un lob astucieux tenté par Silva. 87ème minute, Sliasthorp fait bloc devant sa surface pour préserver sa courte victoire lorsque Stommen fauche Pecina. Coup franc dangereux pour Dvalinn. De Silvestri se charge de le tirer avec son pied droit et vise le point de pénalty. Bakambu dépose Escaloppes et catapulte le ballon dans les filets d’Heaton d’une tête rageuse, 1-1. La fin de match est hachée, mais aucune équipe n’a la force de se procurer une occasion, on en reste donc là. Sliasthorp peut remercier l’homme du match, Heaton qui a été stratosphérique aujourd’hui. Côté Dvalinn, on peut se demander ce qu’il s’est passé en première période, car au vu de la deuxième ils pouvaient valider leur place en demi-finale dès aujourd’hui, au lieu de ça tout reste à faire.
LAWDRIKT SK vs KNATTSPYRNUFÉLAG ELÖAYURI
L’autre match de cette poule oppose deux nouveaux pensionnaires de SL2. Après une entrée en matière mitigée avec une défaite, les acteurs avaient à cœur de gagner pour espérer atteindre le dernier carré. Le ton est rapidement donné car dès la 3ème minute, le buteur du KE, Dalvik, doit sortir sur blessure suite à une intervention très virile de Vanderheyde. De toute évidence, les joueurs de Lawdrikt veulent affirmer leur domination sur leur pelouse en vue de la saison qui s’annonce. A la 10ème minute, premier frisson dans le stade suite au débordement de l’ailier anglais Parker qui élimine Keflavik et Kröf avant de voir sa frappe passer tout près de poteau gauche du KE. Les visiteurs ne se dégonflent pas et à la 15ème, le centre de Keflavik trouve la tête de l’entrant Hafnar qui butte sur le portier belge de Lawdrikt. Le KE insiste par l’intermédiaire d’Oddi qui, après une frappe des dix-huit mètres captée par Florins, lance dans la profondeur Reykva qui fait une nouvelle fois briller le portier de Lawdrikt qui semble bien dans son match. Les locaux répondent par l’intermédiaire de Parker qui loupe de peu le cadre sur un service d’Hainaut alors que Vogar était surpris par la trajectoire du ballon et semblait aux abonnés absents. Les équipes se rendent coup pour coup, et à la 28ème c’est une nouvelle fois Oddi qui frappe de l’entrée de la surface de réparation. Heureusement pour Lawdrikt, Florins s’étend de tout son long et dévie le ballon sur la barre transversale. Le KE semble tout près d’ouvrir son compteur de buts dans la compétition. Les débats sont équilibrés en termes de possession et d’occasions jusqu’à la 34ème. Après une frappe de Brizette déviée en corner par la défense, le milieu offensif se charge de le tirer. Alors que le centre parait anodin et sans difficulté pour Vogar, le portier du KE passe complètement au travers et le ballon échoue dans les pieds de Degreauwe au second poteau qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets. 1-0 pour les locaux, le stade explose. Le KE tente de répondre avant la mi-temps, et à la 42ème, après un bon débordement Sourvik sert Garöur seul en retrait qui ajuste du plat de pied mais encore une fois c’est Florins qui du bout des doigts dévie le ballon sur le poteau. La mi-temps arrive au terme d’une première période agréable et équilibrée où Lawdrikt a su faire preuve de réalisme.
La deuxième mi-temps commence et le KE semble vouloir revenir au score. Dès l’entame, Oddi lance Hafnar dans le dos de la défense mais la bonne sortie de Florins oblige l’attaquant à se désaxer et il ne peut que trouver le poteau du portier belge qui permet à son club de garder l’avantage. Oddi, décidément assez inspiré aujourd’hui, continue de pousser. A la 51ème, il tente de nouveau sa chance mais encore une fois c’est sans gros danger pour Florins qui est irréprochable. A la 57ème, le milieu du KE trouve la tête de Kröf qui cadre sa frappe mais une nouvelle fois Florins est attentif. Alors que le premier quart d’heure est clairement en faveur du KE, le pire va se produire sur une des premières sorties de Lawdrikt. Après une belle action construite, Hainaut trouve Parker au second poteau qui déclenche une frappe anodine. Vogar se jette au devant du ballon mais le cafouille et finit par le relâcher dans les pieds de Parker qui n’en demandait pas tant. 2-0 pour les locaux sur leur première occasion de la seconde période ! Les joueurs du KE semblent abattus, et en particulier Vogar, fautif par deux fois. L’entraineur des visiteurs tente de relancer son équipe en remplaçant tour à tour Reykva et Garöur par Talfanur et Hellissandur. Les deux milieux offensifs ont le mérite de réveiller l’attaque du KE, qui se relance à l’attaque. A la 74eme, sur un débordement de Borganes, Bolungarvik est trouvé en retrait mais sa frappe bute sur Florins une nouvelle fois. 79ème minute, le KE tente de prendre d’abordage le but de Florins. A la suite d’une belle action démarrée côté droit, le ballon finit dans les pieds d’Hellissandur qui arme du pied droit, le ballon contourne Florins pour venir heurter son poteau gauche et flirter dangereusement avec la ligne. Florins se jette sur le ballon pendant que les joueurs du KE se tournent vers l’arbitre réclamant un but. L’officiel est catégorique, sa montre n’a pas vibré et les ralentis montrent que le ballon n’est pas entré entièrement, quel manque de réussite pour le KE. La fin de match est assez tranquille, même si Lereau, entré en jeu à la 73ème, sort sur blessure à la 89ème et laisse ses coéquipiers de Lawdrikt finir à 10 contre 11. Malgré cela, Lawdrikt s’impose donc 2-0 grâce à son réalisme et surtout grâce à son gardien nommé homme du match. De leur côté, les joueurs du KE sortent du terrain le moral dans les chaussettes, n’ayant toujours pas réussi à marquer dans la compétition et surtout ayant touché 4 fois les montants. Quant à Vogar, il semble complètement désabusé, sachant qu’il a causé la défaite aujourd’hui, de quoi remettre en question sa place de titulaire dans les cages du KE ?
Rédigé par Sumatrana & Lews