L'année dernière, c'était un exploit. Cette saison, c'est de retour. De quoi s'agit-il ? D'un club simtopien en demi-finale de Champions League. Rendez-vous avec son Histoire, ce soir, pour les Aguazul Papaya contre le grand Liverpool FC. Passé le "You'll Never Walk Alone" entamé par le parcage liverpuldien, les Aguazul pouvaient enfin se lancer.
AGUAZUL PAPAYA
Vaclik - Pocognoli, Klose, Boyata, Zaldua - Ekdal, Spazzia - Zahavi, Kiyotake, Hahn - Giovinco
LIVERPOOL FC
Becker - Robertson, Van Dijk, Gomez, Alexander-Arnold - Fabinho - Keita, Milner - Mané, Salah - Firmino
La première période fut un long calvaire pendant laquelle les Aguazul Papaya ont longtemps évolué sur le fil. Harcelés, pris à la gorge par les Reds, les locaux ont subi et ont dû s'en remettre à un Vaclik très inspiré. Le portier d'Aveiro a sauvé les siens au moins trois fois durant la première période, réalisant notamment un arrêt réflexe sur un coup franc de Virgil Van Dijk (27e). Mais un portier n'existerait pas, s'il n'avait pas aussi une défense qui répond présent. Klose et Boyata ont été au four et au moulin pour contenir Mané et Salah notamment.
Du côté du LFC, certes la domination était outrageuse, mais les attaquants ont beaucoup vendangé. Mané a manqué le cadre à quasiment chaque tentative, tandis que Salah tirait le plus souvent dans les gants de Vaclik. Finalement, c'est Van Dijk qui s'est montré le plus dangereux sur ses coup-francs.
Toutefois, les Iguanes sont toutefois sortis de leur moitié de terrain à de rares reprises et ils peuvent se mordre les doigts de ne pas avoir converti tout cela en buts. A la 23e minute, sur un beeau mouvement collectif, orienté côté gauche, Zaldua a trouvé Giovinco plein axe, à la limite de la surface de réparation. Sur un pas, le buteur d'Aveiro a remis dans la course de Kiyotake qui déclencha une frappe rasante au ras du premier poteau. Becker répondit présent et se coucha rapidement pour détourner en corner. Ensuite, avant la pause, Zaldua a eu une bonne opportunité de frapper au but, enroulant bien son tir. Mais il manqua de puissance et termina dans les gants de Becker (43e).
Finalement, c'est déjà un petit exploit au vu de la tournure des événements que de voir le score rester à 0-0 à la pause. Et les Aguazul Papaya regretteront certainement leur début de seconde période, manquant encore une fois l'occasion d'ouvrir la marque. A la 46e minute, Giovinco est stoppé alors qu'il fonçait vers les buts. Il tira le coup-franc à suivre qui heurta le poteau pour rebondir... dans les gants de Becker. Ensuite, Liverpool reprit la main dans la rencontre et poursuivit son travail de sape, pressant haut le bloc des Iguanes.
Salah et Mané n'ont pas eu plus de réussite durant la seconde période. A chaque fois, ils ont soit tiré à un mètre des poteaux, soit tiré dans les mains de Vaclik. Liverpool peut s'en mordre les doigts. On ne parlera pas non plus de Firmino, totalement transparent ce soir. Le collectif anglais n'a pas connu sa réussite habituelle. Certes, les Aguazul Papaya ont bien défendu, mais les Reds ont beeaucoup gâché. Klopp, le long de la ligne de touche, a longtemps enragé, se faisant souvent recadrer par l'arbitre délégué de la FIFA.
La dernière opportunité pour les locaux se présenta un peu par hasard. Sur une frappe anodine de Giovinco, Becker a eu un moment de faiblesse et contrôla mal le ballon à sa réception. Côté Iguanes, personne n'avait suivi... La suite fut stressante mais le résultat final laisse grand ouvert le champ des possibles. Les Aguazul Papaya et Liverpool se quittent dos à dos, sur un 0-0 intéressant pour les Iguanes. Mais il faudra réaliser le match parfait à Anfield Road au retour.
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