A peine une semaine et revoilà la Ligue des Champions. Les Aguazul Papaya et le Paris-SG s'étaient quittés dos à dos, 2-2, à l'Estadio Libertad. Le score, ainsi que l'expérience du haut niveau européen, faisaient pencher la balance du côté du PSG. Restait à confirmer ce soir, devant son public du Parc des Princes.

 

PARIS SAINT-GERMAIN
Navas - Meunier, Marquinhos, Kimpembe, Bernat - Paredes, Verratti - Mbappé, Neymar, Di Maria - Cavani

 

AGUAZUL PAPAYA
Vaclik - Zaldua, Boyata, Klose, Pocognoli - Spazzia, Ekdal - Hahn, Kiyotake, Zahavi - Giovinco

 

Tout commença très mal pour les Aguazul Papaya. Récupérant un ballon sur la ligne médiane, côté gauche, Juan Bernat s'enfonça tranquillement plein axe pour mieux servir Mbappé lancé dans la surface de réparation à droite. La défense des Iguanes était totalement prise à revers, et aussi de vitesse. Mbappé n'eut aucune difficulté pour aligner au premier poteau un Vaclik abandonné (4e, 1-0). Sans forcer, le PSG faisait tourner le ballon et exploitant les opportunités qui se présentaient. A la 25e minute, Angel Di Maria se trouva à la retombée du ballon sur une tête mal dégagée par Boyata. Avançant plein axe, sans être pressé par la charnière centrale, il put décocher une bonne frappe au but. Hélas pour le PSG, sa frappe fut trop centrée et Vaclik put l'arrêter tranquillement.

 

Il fallut attendre la 40e minute pour enfin voir les Aguazul Papaya tenter quelque chose d'offensif. Zahavi remonta le ballon côté gauche puis servit Giovinco dans l'axe à 20 mètres. Sur un pas, le buteur d'Aveiro enroula une frappe du gauche que Navas alla capter dans son soupirail droit. Ce n'était pas bien dangereux, mais c'était la première pierre du réveil simtopien. La minute d'après, ce fut encore Zahavi qui récupéra un ballon sur sa ligne, à gauche. Il accéléra pour repiquer vers le centre du terrain. Aux abords de la surface de réparation, il frappa au but, obligeant Keylor Navas à la parade. Le corner à suivre ne donna rien, mais enfin les Aguazul Papaya se haussaient à la hauteur de l'événement. Globalement, la première période fut à l'avantage des Parisiens, mais ceux-ci commencèrent à montrer des signes de suffisance.

 

En seconde période, Cavani donna l'illusion que le PSG était encore concentré en reprenant de la tête un corner tiré par Verratti (46e). Heureusement pour les Iguanes, le ballon passa à un bon mètre à côté du poteau gauche de Vaclik. Maintenant, les Simtopiens parvenaient à stopper les offensives parisiennes et à faire déjouer leurs stars. Vaclik commençait à voir le danger s'éloigner petit à petit. Mais le score n'était clairement pas en faveur des Aguazul et à trente minutes de la fin de la partie, marquer deux buts au PSG semblait illusoire.

 

 

Un mouvement collectif des Simtopiens, à la 59e minute, au cours duquel le ballon circula dans tout le terrain, pour une reprise de la tête de Giovinco, bien captée par Navas, préfigura d'un gros changement dans la physionomie du match. Jarvis, entré en cours de jeu, combinait avec Ekdal, dans un mouchoir de poche, côté gauche, quand ce dernier envoya une balle fuyante et plongeante vers le point de pénalty. Giovinco arriva à se défaire du marquage de Kimpembe pour reprendre le ballon de la tête et prendre à contre-pied Navas (62e, 1-1). Les Aguazul égalisaient, au courage. Quelques minutes plus tard, ils renversaient la montagne parisienne, grâce à une bonne passe de Barnes dans le couloir gauche pour Jarvis qui ajusta un excellent centre au second poteau. Hahn arriva lancé pour reprendre de volée l'offrande, au premier poteau (66e, 1-2). Les Aguazul Papaya pouvaient entrevoir les demi-finales pour la première fois.

 

 

Le Paris Saint-Germain se remit rapidement en ordre de marche offensive et Vaclik dut de nouveau aller au charbon. Tantôt pour repousser les ballons qui lui arrivaient de droite, de gauche, dans les airs. Pour ce dernier point, il eut la chance que Cavani n'arrive pas à cadrer une seule tentative de la tête ce soir. Pour le reste, les gants ont chauffé. Plus le temps passa, moins le PSG ne se montra réellement dangereux, les joueurs s'agaçant les uns des autres. Les Iguanes prirent confiance et commencèrent même à jouer offensivement, oubliant presque l'obligation de tenir un tel résultat favorable. A la 87e minute, Mbappé faillit le leur rappeler à l'esprit quand il se retrouva bien lancé en profondeur sur une contre-attaque. Arrivé dans la surface de réparation, il croisa immédiatement sa frappe, mais Vaclik réussit à la détourner des deux poings. Sur la touche à suivre, Cavani manqua encore l'occasion d'égaliser, de la tête, alors qu'il était seul devant le but... Les signes s'accumulaient pour les Aguazul Papaya. La lumière arriva quelques instants après, quand Zaldua intercepta un ballon de Bernat, côté droit. La suite, c'est un jeu à trois avec Spazzia et Ekdal qui remet dans la course (et dans le dos de Bernat) pour Zaldua. L'ailier centra immédiatement pour Hahn qui put reprendre de la tête le ballon au second poteau et le catapulter dans la lucarne de Navas (88e, 1-3). Cette fois, la messe était dite, les Aguazul Papaya concluaient de la meilleure des manières possibles ce quart de finale de rêve.

 

 

L'an passé, le KVZ Hament avait signé une performance historique en atteignant les demi-finales de la Ligue des Champions, performance nouvelle pour un club simtopien. Cette saison, les Aguazul Papaya renouvellent cette performance et se verront opposer le grand Liverpool FC. Et si les Iguanes n'étaient plus qu'à 180 minutes d'un exploit retentissant pour Simtopia ?

 

L'autre demi-finale mettra aux prises les deux grands clubs de Madrid : l'Atlético contre le Real.