Le modèle économique de Red Bull, qui transforme les clubs en franchises globales, suscite des débats. À Jugerborg, autrefois fière de son club local, cette transformation divise. Après un derby tendu contre KVZ Hament, nous avons recueilli les témoignages de supporters pour éclairer leurs ressentis.

Tout d'abord Maxime, 22 ans, estime que Red Bull a sauvé le club. "Avant, c’était amateur et sans moyens. Maintenant, on est professionnel, avec des infrastructures modernes et une vraie ambition. Les critiques sur le business passent après les progrès accomplis. Aujourd’hui, on peut viser haut."

Selon Henri, 59 ans, la transformation a brisé l’âme du club. "Avant, les joueurs venaient du quartier, et c’était un sport pour le peuple. Maintenant, c’est une entreprise qui joue pour une marque. On a perdu notre identité locale."

Pour Clara, 86 ans, raconte sa surprise en découvrant l’implication de la marque. "C’est comme si le club était devenu un produit. Avant, c’était l’équipe de la ville ; aujourd’hui, c’est celle d’une entreprise. C’est triste, mais je continue d’aimer le football malgré tout."

Par ailleurs, Jérôme, 34 ans, est partagé. "Red Bull a modernisé le club, mais à quel prix ? Le club ne semble plus appartenir à la ville. Pourtant, je reste attaché aux victoires et espère qu’un équilibre sera trouvé entre ambition et identité."

On peut donc en conclure que Red Bull a transformé Jugerborg, offrant des succès sportifs mais éloignant le club de ses racines. Le derby avec Hament a révélé des fractures : certains acclament cette évolution, d’autres regrettent la perte d’un football local et authentique. Les supporters les plus âgés, nostalgiques d’un sport enraciné dans la communauté, se retrouvent étonnamment proches des fans de Hament, eux aussi attachés à la tradition.

Le football simtopien change, mais à Jugerborg, la passion reste intacte, même si les moyens pour l’exprimer évoluent.