En Champions League aussi, il y avait un club engagé en qualification : le Spartak Grostov. Et ce fut tout sauf un long fleuve tranquille.
Pour commencer, au 3e tour qualificatif, le Spartak défia les Rangers de Glasgow. Au match aller, dans un Ibrox PArk bouillonnant, les Rangers réussirent leur coup en ouvrant la marque à la 21e minute, par Kamara. Lents et incapables de se projeter vers l'avant, les joueurs de Grostov firent finalement l'effort de ne pas encaisser de second but. Arc-bouté sur leur surface de réparation, les Simtopiens quittèrent l'Ecosse avec un seul but dans les bagages et encore la possibilité de tout renverser. Ce qu'ils firent, après 45 minutes de galère, en première période. Les Rangers n'étaient pas venus pour gérer leur avance, bien au contraire, mais ils ne pesaient pas vraiment sur les buts de Charles Othofrez (5 tirs seulement, aucun cadré). Mais l'horloge tournait et rien ne bougeait. Au retour des vestiaires, Maxence Schott débloquait la situation en remettant les deux équipes à égalité sur les deux rencontres. Le Spartak prenait un ascendant, progressivement, et après l'heure de jeu, Ripolin délivra tout un club, tout un stade en breakant. Cette fois, c'était aux Rangers de faire le jeu, et ils déjouèrent. Le Spartak Grostov tenait bon et pouvait alors se projeter sur les barrages qualificatifs.
Pour ce dernier tour, avant la phase de groupes de la Champions League, les Ours du Vostok ont hérité d'un gros morceau : le PSV Eindhoven. Les Néerlandais étouffèrent complètement les Simtopiens, tirant 14 fois au but, cadrant huit fois, et perçant les filets de Charles Othofrez par deux fois. Thorgan Hazard ouvrit la marque à la 62e minute, et très rapidement, Fabio Silva doubla la mise pour le PSV (67e). En cinq minutes, le Spartak était K-O. debout. Enfin... pas totalement. Le Spartak quitta les Pays-Bas en ayant marqué un but, celui de l'espoir, par Sturua sur... la seule frappe cadrée des Simtopiens ! Et comme le dit l'adage, heureux qui comme Ulysse a fait un bon voyage... (certes, avec une courte défaite dans la musette...) Au retour, devant son public, le Spartak Grostov a sorti le grand jeu. Et, très certainement, cette rencontre restera longtemps dans les souvenirs des supporters de Grostov, tant le scénario et la fin furent époustouflants. Timorés et dépassés, les Ours prirent un départ exécrable, se retrouvant menés 0-2 au bout de 27 minutes ! Jouant le tout pour le tout, quitte à tout perdre, les joueurs du Spartak mirent une grosse pression sur la défense néerlandaise, parvenant à les pousser à la faute, avec un but contre son camp, signé par Obispo. La seule fausse note du PSV en 45 minutes. La rencontre se tendit fortement, avec Veerman expulsé pour le PSV à la 69e minute, pour un vilain geste. En supériorité numérique, les Ours sautèrent sur tous les ballons exploitables. Et ce fut un dernier quart d'heure de folie. D'abord avec l'égalisation signée Sturua à la 75e minute. Puis ce fut la folie aux 83e et 87e minutes, avec deux buts, signés Euser puis Sturua (encore). Le Spartak Grostov menait alors 4-2 et se retrouvait qualifié... pendant sept minutes. Le PSV n'avait pas abdiqué et dans les arrêts de jeu, ElGhazi réduisit la marque à 4-3. Egalité parfaite sur les deux rencontres (5-5), et prolongations. Celles-ci ne donnèrent rien et une longue séance de tirs au but dut décider du vainqueur. Diks échoua pour le Spartak, et Til et Saibari butèrent sur Othofrez, au bout du 7e tir de la séance. Le Spartak Grostov s'impose 6-5 aux tirs au but et rejoint en poules le Standard Tygres et le champion Spremberg BK ! Mission accomplie !