Le dernier carré est là, il est fort, il est équilibré, il offre des rêves de finale, il est difficile à passer et... effectivement, ils ne seront plus que deux pour s'affronter en finale. Qui sont donc les heureux gagnants ?

Ce sont deux équipes qui ont bataillé pendant 90 minutes, dans des confrontations de haut niveau. Souvent, la Coupe de la Ligue est vue comme une compétition au rabais, mais elle offre parfois de sacrées rencontres. Que ce soit à Grostov, où les Ours du Vostok ont dominé la rencontre, en ayant le ballon bien plus souvent que des Rouches venus attendre la bonne opportunité pour piquer. Les défenses ont été mises à l'honneur, en attestent les très bonnes notes des joueurs concernés. Ayoze Perez, seul en pointe pour Grostov, a souvent buté tantôt sur Sirieix, tantôt sur Tormena, quand ce n'était pas Lambosio qui mettait fin à la discussion, sur sa ligne. Dans le même cas, la charnière Bogolyubov - Wyman a bien cadenassé l'Iranien Taremi. Sur les côtés, Panard et Reuter ont fourni aussi de gros efforts pour empêcher Booker et Vlasic de (se) créer des situations dangereuses dans la surface du Spartak. Et, dans ce duel serré, disputé dans un bon esprit, la lumière est venue à la 44e minute, juste avant la pause. Lambosio, inattentif, relança pour ses 20 mètres, persuadé de trouver un partenaire... sauf qu'il donna le ballon à Ayoze Perez, seul pour contrer, vu que la ligne de quatre défenseurs était déjà bien remontée vers le centre du terrain. Une bourde catastrophique de Lambosio qui offre alors, sans le savoir, la victoire au Spartak Grostov. Un grain de sable aux conséquences fâcheuses pour le Standard Tygres. Nul doute que Lambosio va passer une nuit terrible... Pour les Ours du Vostok, les portes de la finale s'ouvrent encore à eux, pour la 3e fois en 4 années (finaliste 2021, vainqueur 2022).

Dans l'autre rencontre, entre Lawdrikt et San Cataldo, copie parfaite de la demi-finale de l'an passé, ce fut tout aussi disputé. La différence de niveau n'était pas importante et là encore, le sort a basculé sur un coup de dés. Petits bémols toutefois, pour cette demi-finale : les (trop) nombreux avertissements reçus par les joueurs. Signe que la tension était importante, les joueurs se sont un peu trop laissés aller sur le pré vert. Lawdrikt, comme San Cataldo, écopèrent de cinq cartes jaunes. Ce qui entacha fortement le jeu, le hachant bien trop souvent, amenant des rassemblements de joueurs autour de l'arbitre pour contester... D'ailleurs, certaines jaunes sortirent de la poche de l'homme en noir dans ces situations. Ah, si le football pouvait être policé comme au rugby, les matches y gagneraient en lisibilité et tranquillité. Car, question jeu, comme dit avant, tout se joua sur un coup de dés. Une contre-attaque fulgurante, côté gauche, menée par Trentini, qui envoie un long ballon au sol dans la profondeur, vers la surface de réparation. Novak échappe au marquage de Japelj pour s'en aller récupérer le cuir et battre Okoye d'un petit ballon piqué parfait. Le retour de Japelj fut trop tardif pour espérer dégager le ballon sur la ligne. Un petit but et le tenant du titre s'impose dans la douleur. Mais l'essentiel est ailleurs : Lawdrikt peut encore espérer être le premier club simtopien à réaliser la passe de deux en Coupe de la Ligue, chose que Sliasthorp et Grostov avaient échoué à réaliser ces dernières années.