Retour au championnat ce soir, avec la 13e journée de S-Ligue 1, et une grosse affiche : Utopia contre Spremberg. Il y a aussi le duel entre Kamitoshi et Grostov, l'opposition entre un Aurora en feu et un Kattegat solide. Donc, de quoi se faire plaisir devant son écran de télévision. Hélas, ce ne fut pas trop le cas, la journée fut plutôt petit bras.
Trois rencontres se sont conclues sur un score de parité 1 à 1. Deux équipes qui avaient cartonné lors de la journée précédente se sont neutralisées ce soir. Ainsi, le RRC Armorbeek n'a pas réalisé un spectacle identique à la semaine passée (victoire 6-0), mais n'a pas non plus subi la furia du Zénith Kirkov (qui avait gagné 4-0). Dans l'ensemble, chaque équipe a eu sa mi-temps de domination, ponctuée à chaque fois par un but lors d'un temps fort. Cardonna a trouvé la faille en première période, sur une contre-attaque ponctuée d'un frappe lointaine (12e). C'est assez ironique sachant que c'est surtout le RRCA qui a pratiqué le jeu de contre, à domicile. S'ouvrant un peu plus en seconde période, les Blues ont réussi à égaliser par Vigouroux à la 73e minute, d'une belle volée dans la surface de réparation. Un partout, fermez le ban. Comme à Sliasthorp où le VK a concédé le point du nul contre l'ancienne sensation du début de saison, Hayabusa FC, rentré depuis quelques matches dans le rang. Simon Eriksen, fer de lance de l'ultra-domination de Hayabusa, réalisa une merveille de frappe enroulée depuis l'extérieur de la surface de réparation, pour l'ouverture du score (65e). Contre le cours du jeu, tellement ils étaient dominés, les joueurs de Sliasthorp VK trouvèrent le chemin des filets et, donc, de l'égalisation grâce à Rickard Johnsson (75e). Le buteur des Raton's arriva dans le timing parfait au premier poteau pour couper le centre de Rodrigues. Là aussi, score nul, fermez le ban ! A Aurora, ce fut plus compliqué pour Kattegat. Le RFCA joua à sa main, devant son public, dans un Parc Dufrasne rempli de 30 000 supporters Boeren. Avramentis, porté par les siens, ouvrit la marque à la 36e minute, avec un spécialité simtopienne : la patate de 20 mètres au ras du poteau. La Bundesliga n'a qu'à bien se tenir. Ensuite, ce fut la guerre froide, avec les Boeren qui ont hérissé tout leur stock de barbelés pris dans les champs d'à côté... Mais Kattegat est en forme et ne lâche rien. Ludvigsson hérita d'un bon ballon au milieu de terrain, au bout du bout des arrêts de jeu de la seconde période. A l'instinct, il chercha dans la profondeur, et trouva, Caprari lancé vers le but adverse. Comme à la belle époque en équipe de France avec le duo Perez - Papin, Caprari récupéra le ballon côté droit dans la surface de réparation pour une magnifique "bratislava", imparable pour Drulip. Encore un match nul, mais comme les deux autres, seulement concernant le score.
Un cran au-dessus, on retrouve deux clubs âgés dans le football simtopien : Arcandias accueillant Heiwashima. Une rencontre disputée, en grande partie grâce à Khrin qui a trouvé le chemin des filets dès la 13e minute pour les Shadows. Une frappe sèche, à l'entrée de la surface et un Schwolow mal placé sur sa ligne... Dès lors, le match pouvait s'ouvrir, le ballon circulant d'un but à l'autre, sans succès toutefois. Il fallut un pénalty pour remettre les Arcadians dans le sens du jeu. La VAR valida la décision de l'arbitre, et Miguel Layun put s'avancer pour transformer le tir au but (57e). La rencontre se refermait un petit peu, mais durant le money-time, ce fut le feu. D'abord par Ricardo Goulart (86e) en renard es surfaces, au milieu d'une forêt de jambes d'Arcandias, mais rapidement cela fut effacé par Arthur Marty (88e) qui profita d'un loupé de Roclas pour hériter du ballon et aller battre Tatarusanu. Le résultat n'arrange personne, mais le match était agréable à voir.
Ensuite, passons aux victoires arrachées au bout de l'ennui. Il y en a eu, la faute à l'enjeu qui a primé sur le jeu dans les têtes des joueurs. A Tygres, le Standard a démarré timidement sa rencontre face aux Ulysses, leur laissant le ballon. Puis Arter sortit un peu le public de sa torpeur, à la 18e minute, avec une frappe rasante, enroulée, qui termina sa course au pied du second poteau de Monetti. Un éclair dans un ciel de grisaille car c'est à peu près tout ce que verront les spectateurs, en termes d'actions dangereuses... Les Ulysses ont pourtant essayé, mais leurs lacunes offensives ont éclaté au grand jour. Quintero ou Scianotti semblent moins dans le coup que les saisons passées. Et peut-être que l'équipe digère aussi son début de saison commencée dès l'été... Le Standard s'inquiétera peu de cela, seuls les trois points comptent. Comme à Kamitoshi où le Ventmer accueillait l'épouvantail du Spartak Grostov. Le 3e contre le 1er. Grostov, en quelques stats, c'est : 8 victoires et 4 nuls en 12 journées (seule équipe invaincue, donc), 35 buts marqués (2,92 par match) et seulement 11 encaissés... Ajoutons que lors des 4 derniers matches, ce furent 19 buts marqués... Autant dire que Kamitoshi y allait dans la peau de l'outsider malgré un bon début de saison. Et l'improbable s'est produit, puisque le Ventmer a pris les devants dès la 9e minute, par Sergio Leon. Grosskë remonta le ballon pour le Ventmer, côté droit, pour lancer Dumercent sur son aile. Ce dernier, repiquant vers le centre, trouva l'appel de Léon dans la surface. Le buteur espagnol enchaina un contrôle puis une frappe croisée parfaits, pour tromper Padt. Le bras de fer pouvait commencer, car Grostov porta souvent le danger dans la moitié de terrain du Ventmer. Kamitoshi plaça deux joueurs au marquage de Babel et cela s'avéra être un choix payant, Brabec relayant Suzuki au marquage à la culotte. Le principal danger du Spartak était neutralisé, la rencontre put alors se dérouler plus sereinement pour Kamitoshi. Pulgar, quant à lui, avait pour mission de couper les remontées côté droit de Grostov, en s'occupant d'Araujo, ce qui lui valut un carton jaune à la 46e minute. Mais, sans briller, le Ventmer a réussi la performance du soir : être la première équipe à faire chuter le Spartak Grostov dans ce championnat. Les Krasnyy Medvedev restent leaders, mais avec un seul point seulement d'avance.
Attaquons-nous maintenant aux rencontres plus fournies en buts ou en jeu. Commençons avec la tranquille victoire du KVZ Hament sur sa pelouse face à Irwellshire Utd. Deux buts facilement inscrits contre des Raton's timorés et trop défensifs. Kamil Glik ouvrit la marque à la 6e minute sur un corner de Konoplyanka, puis après une rencontre gérée tranquillement, en étouffant le milieu de terrain d'Irwellshire, le KV breaka en fin de partie à la suite d'une longue ouverture dans la profondeur de Grey pour Pellè. L'Italien s'en alla battre à bout portant Othofrez (76e). Le KV, sans faire de bruit, reste au contact du podium. Irwellshire ne décolle pas de la zone de relégation. Ce que réalise ce soir Dvalinn, en déplacement à Warwickal. Le 18e du championnat est venu chercher une importante victoire sur la pelouse du Ladson Tour. Tout était pourtant mal parti avec l'ouverture du score dès la 1ère minute par Bakari Konté. Il lui aura fallu 16 secondes pour trouver le chemin des filets. Dvalinn mit quelques minutes à encaisser le coup puis sut réagir de la meilleure des façons possibles: en attaquant. Rapidement, les Cerfs revinrent dans la partie, grâce à un pénalty un petit peu généreusement accordé par l'arbitre (Bakambu, 5e), puis par une reprise au second poteau de Trandil Isleifsson sur un coup-franc de Benitez (8e). Dvalinn se mettait alors à attendre les ouvertures, jouant en contre. Évidemment, le match perdit en intensité, mais Warwickal ne lâchait pas le morceau, tentant de mettre en bonne position, tantôt Konté, tantôt Biscuit qui tournait autour de l'attaquant de pointe. Sans succès. Tous ces efforts finirent par fatiguer la défense de Warwickal qui perdit en lucidité et offrit à Isleifsson une opportunité pour réaliser un doublé à la 82e minute. Cette fois, l'affaire était dans le sac et ce ne fut pas la réduction du score quelques instants plus tard par l'attaquant vedette de Warwickal (Konté, 88e) qui changea la donne. Dvalinn bétonna pendant toute la fin de la partie pour arracher ces précieux trois points.
Retrouvons le soleil automnal de la région de Pumacana pour les deux dernières rencontres. D'abord une victoire difficile, obtenue au bout du bout de la rencontre, pour les Iguanes malmenés pendant 90 minutes par de vaillants Leprechauns. United of Saint-Patrick s'est offert une belle partie, injustement récompensée par aucun point. Giovinco avait certes mis les Aguazul Papaya en orbite, dès la 18e minute, sur un superbe coup-franc direct, dans la lucarne, que n'aurait pas renié Michel Platini. La recontre avança tranquillement pour les Iguanes, malgré quelques alertes provoquées par Browne et Griffin. Les Aguazul semblaient avoir la main sur le match et ils dévissèrent complètement en quelques minutes. Un pénalty logique, concédé à la 57e minute, pour l'égalisation de Saint-Patrick (Pérez, à contre-pied). Ensuite, un long centre aérien dans la profondeur de Mbabu pour la tête de Griffin, sorti au-devant de Manvussa (un poil en retard) et les Leprechauns prirent la main en 5 minutes (62e, 1-2). Les Aguazul Papaya durent sortir le bleu de chauffe et se remettre à jouer offensivement. Et quand ils jouent ainsi, on comprend mieux leurs derniers bons résultats en Ligue des Champions. L'emprise des Iguanes se fit immédiate et Zahavi mit quelques minutes pour égaliser (73e, 2-2). Toutefois, à vouloir à tout prix marquer, les Aguazul confondirent vitesse et précipitation, vendangeant des occasions de buts. Sur le dernier corner de la partie, Ekdal plaça sa tête au premier poteau dans la lucarne de Miller, délivrant son équipe et tout un stade (90e+4, 3-2). Les Aguazul restent dans la course au titre.
En parlant de titre, terminons par le champion sortant, l'Internacional Utopia qui recevait son ennemi préféré : Spremberg BK. Il y a quelques temps, cela aurait offert un duel au sommet entre deux équipes luttant pour le titre. Pour l'instant, cette saison, il n'y a que l'Inter au rendez-vous. Spremberg lutte pour ne pas descendre... La faute à une défense totalement inefficace cette saison, un peu à l'instar de la Monégasque l'an passé en Ligue 1. Hélas, ce soir, ce fut encore le cas : Rhodolfo et Radu ont été trop lents ou souvent mal positionnés sur le pré... Les sanctions n'ont pas tardé à tomber, alors que Spremberg avait ouvert la marque par Zuber à la 17e minute. Sur l'engagement, Giorgian de Arrasceata a remis les deux équipes à égalité, grâce à un jeu à trois en petit périmètre, Gadj piquant dans l'axe pour passer à Elric qui talonna pour De Arrasceata. Ce dernier ouvrit le pied pour égaliser facilement (18e). Sonnés, les Sprembergeois laissèrent les Intéristes s'amuser dans leur surface et Elric put facilement centrer pour Arnautovic, plein centre, pour une reprise pleine puissance, imparable ! Menés à la 17e minute, l'Inter prenait l'avantage à la 19e ! Et enfonça le clou quelques instants plus tard, par ce même Arnautovic trouvé au point de pénalty par... Edward Elric (26e, 3-1). Ce dernier aura marqué le match de son empreinte, sans avoir marqué. La suite de la rencontre fut une course poursuite avec de vaillants Sprembergeois qui réussirent partiellement l'exploit, en réduisant la marque à 3-2 à la 56e minute à la suite d'une vilaine faute dans la surface de réparation de Kanneman sur Adémi. Étrangement, l'arbitre ne sortit aucune carton... Kardec transforma le pénalty. Spremberg fut malheureusement trahi une dernière fois par sa défense, complètement absente au marquage de Gadj, sur un centre de Giorgian de Arrasceata (68e, 4-2). Kalinic avait bien raison de s'accrocher verbalement avec Radu, totalement hors de son match ce soir... A Spremberg, les rumeurs d'un remplacement du coach reprennent de l'ampleur.