Comme de tradition, la Super Coupe de Simtopia est la première rencontre officielle de la saison, entre le champion de S-Ligue 1 et le vainqueur de la Coupe. Cette année, c'est un Classique qui nous fut réservé, entre Spremberg BK et le Standard Tygres. Sur le papier, une rencontre équilibrée, mais sur le terrain, il en fut tout autrement.
Commençons par préciser que Spremberg ne fut pas épargné par les absences, avec la moitié (!) de son effectif sur le flanc. Certes, l'équipe alignée n'était pas la meilleure, mais elle aurait donné du fil à retordre à pas mal d'équipes de S-Ligue 1. Hélas, les Sprembergeois sont tombés ce soir sur un Standard Tygres clinique. Equipe A, B ou C, les Rouches n'en avaient cure, l'objectif était droit devant : le trophée.
La rencontre débuta timidement, avec cinq premières minutes à l'avantage des coéquipiers d'Adémi, mais ce fut sans danger pour les Rouches. Autour de la 10e minute, le Standard prit le match à son compte et commença à peser fortement sur la défense adverse. Roshgan, omniprésent, organisa parfaitement les assauts tygrois. Spremberg pliait mais ne rompait pas, Bergamaschi faisant le job sur sa ligne de but. Mais, petit à petit, l'édifice se fissura, puis craqua en deux minutes. Sigurdsson (33e) puis Calgate (35e) profitèrent d'une certaine apathie de la défense de Spremberg pour mettre à genoux leurs adversaires. Spremberg n'arriva pas à rattraper ce retard avant la pause.
Au retour des vestiaires, le K-O. technique fut tout proche avec des parades express de Bergamaschi et des frappes au ras des montants. Mais le score ne bougeait pas, et Spremberg s'entêtait à chercher Adémi dans l'axe en profondeur. Ce dernier, bien trop seul, fatigué et marqué à la culotte par deux adversaires, ne pouvait pas faire grand chose ni montrer tout son talent. Un peu avant l'heure de jeu, Roshgan trouva Sigurdsson sur le côté gauche. Bien lancé, ce dernier contrôla puis centra immédiatement aux 6 mètres, où Scheepens surgit pour reprendre d'un plat du pied au ras du premier poteau. La messe était dite. Le Standard pouvait faire tourner le ballon sans prendre trop de risques, aussi bien dans le jeu que pour la santé des joueurs.
C'est une rencontre à bien vite oublier pour les hommes du président Lews, et nul doute qu'avec une équipe valide, la rencontre aurait été tout autre. Mais il ne faut pas négliger l'impact dans le jeu et la tenue du schéma de jeu des Rouches. Les joueurs du coach Wilmots ont été sérieux et appliqués et peuvent célébrer bruyamment le gain de leur deuxième Super Coupe.