Nouvelle semaine à trois matches qui se conclue aujourd'hui. Mercredi, nous avons laissé la S-Ligue 1 dans un état proche de la Bundesliga, avec des scores de baby-foot. Avons-nous le droit à la même chose ce dimanche ?
Ce fut plus serré, avec quelques matches nuls (avec des buts, l'honneur est sauf) et des victoires étriquées. Arcandias et Aurora se sont neutralisés ce soir, au stade du Grand Vernon. Le FCA va mieux depuis quelques temps, restant sur deux victoires consécutives, tandis que le RFC Aurora est dans un pic de forme avec 4 victoires et 2 nuls lors de ses 6 derniers matches. La rencontre fut logiquement équilibrée, avec Aurora dominé au début de la rencontre par l'envie des joueurs locaux. A tel point que Drulip se rata complètement sur sa ligne et fit une faute de main amenant le premier but (21e, 1-0). Il fallut attendre l'entame de la seconde mi-temps pour que les Auroréens réagissent par Saint-Cloud (49e, 1-1). Le partage des points n'arrange personne, exactement comme à Sliasthorp où la lanterne rouge du championnat a failli concéder une nouvelle défaite sur sa pelouse, face au RCC Armorbeek qui avait ouvert la marque tôt dans la rencontre par Fraïoli (14e, 0-1). Heureusement, Rodrigues a trouvé la faille dans la défense des Blues à deux minutes du terme de la partie (88e, 1-1).
Ensuite, le score de la journée du 2-1. On le retrouve dans cinq rencontres, avec divers enjeux. Commençons par la rencontre à enjeux entre des Aguazul Papaya lancés à pleine vitesse vers les sommets du classement, et un Heiwashima United qui avance cahin-caha dans le ventre mou du championnat. United a sorti une belle rencontre aujourd'hui mais est tombé sur des Iguanes hyper réalistes. Deux occasions franches, deux buts. Giovinco a ouvert la marque peu après l'heure de jeu, puis à la 85e minute sur une passe dans la surface de Hahn. Entre-temps ? Heiwashima avait fait le plus difficile en égalisant par Reginiussen, de la tête sur un coup-franc "corner", 60 secondes avant le second but de GIovinco. On n'arrête plus les Aguazul Papaya.
Comme Kattegat, en déplacement à Warwickal. Les locaux jouent souvent de déveine, s'inclinant d'un but ici, d'un but là. Ce soir ne fait pas exception. Ludvigsson a ouvert la marque pour les visiteurs en première période. Warwickal a tout fait pour revenir et y est parvenu à la 83e minute par Anatole Talent, fraîchement appelé par Capello en équipe nationale. Ce fut une joie de courte durée dans le Ladson Tour. Caprari, un des hommes forts de Kattegat, remis les siens devant, au tableau d'affichage, grâce à un superbe coup-franc dans la lucarne à la droite de Jerry Khan, deux minutes plus tard. Kattegat met la pression sur Grostov pour la place de leader.
Une place que le KVZ Hament ne retrouvera pas tout de suite. En déplacement à Northwind, pour affronter Saint-Patrick, les Kompers rentrent à la maison avec un gros coup sur le carafon. Dylan Browne avait annoncé la couleur en ouvrant la marque pour les Leprechauns dès la 8e minute, sur une frappe déviée par le mollet de Grey... Hament a mis les bouchées doubles pour mettre en situation idéale Charlie Austin. Le KV a beaucoup vendangé, avec 12 tirs hors cadre sur les 22 tentatives... Mais Charlie Austin est vraiment le buteur star du club (celui qui éclipsera Joe Bilson dans les coeurs des Kompers ?) et il a su magnifier un bon centre d'Ostrzolek à la 82e minute (1-1), en venant reprendre le cuir au second poteau. Mais dans cette rencontre aussi, la joie fut de courte durée puisque Joshua Griffin fut parfaitement trouvé au point de pénalty par Begum. Le buteur des Leprechauns, totalement libre comme l'air (où étaient Grey et Glik ?), n'eut aucun mal à aligner Kepa (86e, 2-1). Le KV connaît un nouveau coup d'arrêt.
L'ancien éphémère leader du championnat, le Ventmer Kamitoshi, accueillait le SK Dvalinn. Sur le papier, une rencontre à la portée des Mariners, mais Dvalinn ne s'est pas laissé faire, même si le score final n'en atteste pas. Kamitoshi a su trouver les failles dans la défense de Dvalinn, en contre-attaque. Les deux stars kamitoshiites ont ofert une avance suffisante et le Ventmer peut remercier Pulgar et Léon. Sans ces deux buts, peut-être que Dvalinn aurait pu accrocher le nul (ou mieux). Surtout que Gardarsson a réduit à la marque à un quart d'heure de la fin de la rencontre. Kamitoshi continue de rêver d'une place européenne.
Rêve bien loin de la réalité actuelle du Zénith Kirkov et de Spremberg BK, englués dans le fond du classement. Les Sprembergeois n'en finissent plus de rater leur début de saison, match après match. Le coach est le premier pointé par les critiques et Spremberg se traine dans la zone de relégation... Alignés en 4-4-2, les Sprembergeois n'ont pas fait illusion longtemps, ce soir. Le Zénith a pris le match par le bon bout, ouvrant la marque par Perrin dès la 3e minute, d'une tête décroisée sur corner. Spremberg sut réagir tout de suite par son international star Julien Ademi, à la 7e minute. A la suite d'une bonne remontée du ballon de la gauche vers la droite du terrain, Schelotto remisa sur Mercado qui allongea dans la surface pour Ademi, seul au point de pénalty (1-1). Puis les débats s'équilibrèrent, avec un léger avantage aux locaux, que ce soit en tirs au but ou en possession. Et à la 84e minute, ce fut le tournant définitif du match : Radu, pris de vitesse par Porov dans la surface de réparation, allongea la jambe et crocheta l'attaquant de Kirkov. L'arbitre n'hésita pas et désigna immédiatement la pastille aux 9 mètres. Layvin Kurzawa exécuta la sentence, en plaçant le ballon au ras du poteau gauche de Kalinic (82e, 2-1). Spremberg est plus que jamais dans la crise...
Les Ulysses, qui avaient débuté leur saison avec les qualifications en Europa League, échouant seulement en barrages pour leur première fois, accueillaient Hayabusa FC, l'équipe surprise de ce début de saison. Les Ulysséens sont sur une série de 4 rencontres sans défaite (1 victoire, 3 nuls), tandis que Hayabusa a été battu par Arcandias mercredi dernier. Choisissant délibérément de jouer le contre, les Ulysses ont abandonné la maîtrise du jeu aux Faucons. Et, volant en défense tel le papillon, les Ulysses piquèrent comme la guêpe en contre-attaque... Scianotti a lancé idéalement les siens dès la 7e minute. Ensuite, il fallut attendre que des failles s'ouvrent dans la défense de Hayabusa pour planter de nouvelles banderilles. Et, à ce petit jeu, c'est Jérôme Ponsay qui s'est distingué. D'abord en repiquant dans l'axe du terrain depuis l'aile droite, avant de placer une frappe tendue au ras du premier poteau (36e, 2-0), puis sur une belle frappe enroulée pied gauche pour la lucarne au second poteau de Nirotada (49e, 3-0). Entre-temps, les joueurs de Hayabusa ont terminé la rencontre à 10, suite à l'expulsion dès la 42e minute de Misic, ce qui a bien aidé les Ulysses qui s'imposent donc 3-0, poursuivant sa remontée au général.
A Utopia, l'Inter affrontait sa troisième équipe avalonienne en trois journées d'affilée... Après une défaite 2-0 face au KVZ Hament, puis une gifle à Aurora 0-3, ce soir c'est le Standard Tygres qui se présentait sur la pelouse. Et, comment dire, Avalonia n'est pas la région préférée des Intéristes. Dominés dans l'entre-jeu, Utopia n'a jamais pu déployer son jeu et il a été dominé outrageusement par Tygres. Comme un métronome, les Standardmen ont marqué dans chacun de leurs temps forts. Dès la 11e minute, Bjelland s'est jeté au second poteau sur un corner tiré par Martinez pour pousser le ballon dans les filets de Guzman, totalement en retard... Puis, quelques minutes plus tard, on retrouve Gonzalo Martinez à la conclusion d'une longue séquence de passes avec une frappe tendue (33e, 2-0). Nahuel Guzman ne pouvait rien sur cette frappe, étant masqué au départ de celle-ci. L'Inter but le calice jusqu'à la lie, dès la reprise de la seconde période, encaissant un troisième but par Mauro Formica. A la retombée du ballon sur un corner mal dégagé, côté droit dans la surface de réparation, Formica plaça une frappe au premier poteau et trouva la lucarne de Guzman (47e, 3-0). A partir de là, ce fut de la gestion intelligente et fine de la part du Standard, se contentant d'étouffer les velléités d'un Inter conspué par ses supporters. Le Standard confirme ses intentions pour le titre. Quant au champion sortant, c'est une mauvaise passe dont il va vite falloir se sortir, contre Dvalinn lors de la prochaine journée.
Enfin, terminons par l'équipe de mercredi dernier, auteur d'un match de folie à Spremberg remporté 6-4 avec un Babel de folie. Ce soir, le Spartak accueillait Irwellshire United. Ce fut à nouveau une démonstration du leader du championnat. L'affaite a été vite réglée, dès la première période (4-0). Les milieux offensifs Valeri et Babel ont encore une fois fait parler la poudre. Tout a commencé par un pénalty logique, transformé par Diego Valeri (12e, 1-0). Ryan Babel entra ensuite en action, en récupérant un ballon qui était passé devant toute la défense, pour le pousser dans les filets au second poteau (23e, 2-0). Après, il fit parler sa vista, récupérant un ballon dos au but, à 10 mètres. Se retournant rapidement, il enchaina avec une frappe placée à la gauche de Othofrez. Ce dernier toucha un peu la ballon mais pas suffisamment pour empêcher le 3-0 (31e). Enfin, dans les arrêts de jeu, Diego Valeri profita d'un mauvais placement de Charles Othofrez, trop avancé pour réaliser une frappe en cloche qui loba donc le gardien de United (45e +1, 4-0). La messe était dite. Grostov ajouta un dernier but autour de l'heure de jeu par l'entremise d'Araujo, sur une énième frappe lointaine, qui termina sa course au ras du poteau gauche d'Othofrez (63e, 5-0). Plus que jamais, le Spartak possède la meilleure attaque du championnat (33 buts, 3 buts de moyenne) et de grandes ambitions pour le titre.