Les compétitions européennes font leur retour cette semaine et nos trois clubs engagés en Ligue des Champions avaient fort à faire. L'Inter Utopia devait se déplacer à Paris pour affronter les spécialistes de la remontada, pendant que les Aguazul Papaya recevaient les Spurs, club qui les avait déjà enquiquinés l'an passé, et, enfin, Spremberg accueillait un CSKA Moscou abordable sur le papier.
Commençons par la déception du soir, l'Inter Utopia, sévèrement corrigé à Paname. Neymar a éclaboussé la rencontre de son talent, offrant une passe décisive tout en marquant deux fois durant le match. Le Brésilien est vraiment la star de son équipe. Le premier but du prodige brésilien est tout bonnement hallucinant, tant par sa conduite de balle que pour la passivité de la défense utopiane. Neymar a reonté 70 mètres de terrain sans être inquiété, pour venir battre à bout portant Guzman dès l 18e minute... Cherchez l'erreur. Ensuite, ce fut Di Maria qui trouva d'une longue balle aérienne dans la défense intériste un Mbappé bien trop seul qui put placer sa tête au second poteau, là encore, sans être inquiété par le marquage défensif (30e, 2-0). Ensuite, Paris géra et se remit à accélérer à l'heure de jeu. Ce diable de Neymar récupéra un ballon anodin côté gauche, le long de la ligne de la surface de réparation. Feintant le centre, il plaça une frappe en cloche qui loba Guzman pour mourir dans le petit filet au second poteau (62e, 3-0). La douche fut complète quand ce même Neymar délivra un bon coup-franc au premier poteau pour Gueye (80e, 4-0). Utopia n'y était pas, et ça s'est vu.
1- PSG : 6 pts, +5
2- Atletico : 4 pts, +2
3- Benfica : 1 pt, -1
4- Inter Utopia : 0 pt, -6
Dans le Nordviken, Spremberg recevait le CSKA Moscou, adversaire éliminé en quart de finale de la même compétition l'an passé par le KVZ Hament. Sur le papier, un adversaire abordable pour Spremberg, même si l'histoire du club russe prouve qu'il est toujours difficile à jouer. Et les Sprembergeois pourront s'en vouloir longtemps de leur court mais fatal relâchement en seconde période. Tout avait été bien négocié, les Russes étant cantonnés dans leur moitié de terrain. Kardec et Mackatt arrivaient à se procurer quelques occasions de tirs, même s'ils ne mirent pas vraiment Akinfeev en danger. Et puis, en seconde période, ce fut le drame en 3 minutes. Un court mais coupable maqnue de concentration et les Russes réalisaient le hold-up. A la 51e minute, sur un bon corner tiré par Dzagoev, Nababkin s'éleva plus haut que Junior pour placer une tête dans la lucarne au second poteau. Imparable pour Kalinic. Deux minutes plus tard, Hudson déséquilibra Merkuljev dans un duel aérien dans la surface de réparation. Sans hésiter, l'arbitre siffla pénalty. Dzagoev le transforma sans trembler (53e, 0-2). Remaniés et jouant en 4-4-2 pour la première fois de la saison, Spremberg BK trouva les ressources pour revenir dans la partie par Armstrong (65e, 1-2) sur une superbe contre-attaque sur laquelle Hudson se rattrapa un petit peu en adressant un excellent centre pour Armstrong lancé pleine balle dans la surface de réparation. Sa tête smashée ne laissa aucune chance à Akinfeev. Toutefois, cet éclat sprembergeois ne fut pas suivi d'autres, et les Russes surent contrôler jusqu'à la fin de la rencontre leur court avantage. Spremberg s'incline sans avoir démérité mais à la fin cela fait zéro point.
1- FC Porto : 6 pts, +5
2- Hoffenheim : 3 pts, 0
3- CSKA Moscou : 3 pts, 0
4- Spremberg BK : 0 pt, -5
Enfin, à Aveiro, les Aguazul Papaya retrouvaient leurs adversaires de la saison passée : les Spurs de Tottenham. Les Anglais n'étaient pas venus pour profiter du bon climat local (sans lubrézol dans l'air...). Le début de rencontre se déroula comme dans un rêve. Clairement, ces Spurs là étaient prenables et dès la 3e minute, Chumacero ouvrit le score pour les locaux. Le milieu offensif des Aguazul s'est construit le but tout seul, tel Léo Messi : parti de sa ligne de touche, il repiqua vers le centre, slalomant entre trois défenseurs anglais avant de placer une frappe enroulée du gauche qui termina hors de portée des gants de Lloris, au second poteau (3e, 1-0). Le jeu se débridait immédiatement, les Anglais essayant de revenir rapidement dans la partie. Mal leur en a pris, puisqu'ils ont confondu vitesse et précipitation. Tout le contraire des Simtopiens qui, grâce à une bonne passe dans l'intervalle de Spazzia pour un Smolnikov monté aux avant-postes, breakèrent à la 20e minute de jeu. Smolnikov, bien trouvé, put se présenter seul face à Lloris. Trébuchant, faisant la roue, puis un salto et un triple lutz (selon certains spectateurs... ils ont dû confondre avec Emmanuel Denis), il réussit à glisser le ballon sous le ventre du portier international français (20e, 2-0). Les affaires étaient bien lancées pour les Iguanes. Hélas, un petit relâchement sur corner permit aux Spurs de revenir avant la pause, par Eriksen (39e, 2-1). Mais, cette saison, les Aguazul Papaya semblent un peu plus en confiance en Champions League. Là où ils auraient craqué et concédé le nul l'an passé, cette année, ils ont su aller chercher la victoire en ajoutant un but avant l'heure de jeu, grâce à une habile louche de Hahn pour Giovinco. Lloris fut de nouveau battu à bout portant (50e, 3-1). Cette fois, plus question d'offrir un billet de retour aux Anglais dans le match, les Aguazul Papaya verrouillèrent le jeu et remportent une jolie victoire.
1- Juventus : 6 pts, +6
2- Aguazul Papaya : 3 pts, -1
3- Tottenham : 3 pts, 0
4- Fenerbahçe : 0 pt, -5