Grosse semaine pour les clubs simtopiens avec un troisième match en huit jours. Au programme, quelques affiches et des questions. Est-ce que Hayabusa FC va conserver la tête ? Grostov va-t-il saisir l’opportunité ? Ou le Ventmer Kamitoshi, en ninja ? Spremberg BK relèvera-t-il la tête après la débacle contre le Standard Tygres ? Passons aux matches pour avoir les réponses.
Comme souvent, passons rapidement sur les matches nuls qui n’ont rien apporté, se terminant sur des 0-0 bien tristes. Autant, entre Warwickal FC et Sliasthorp VK, cela peut se comprendre car ces derniers font tout pour ne pas retourner à la dernière place, autant cela est plus surprenant entre le Standard Tygres et Hayabusa FC. Pas mal de tirs côté Tygres, mais rien de bien dangereux. Hayabusa a eu l’avantage du ballon mais n’en a rien fait. Le Standard ne profite pas de son opposition du soir pour prendre la tête du championnat, tandis que le leader ouvre grand la porte au Spartak Grostov.
En déplacement à Zotterveld pour défier un KVZ Hament vexé de sa défaite dans le Klassieker, le challenge s’annonçait ardu pour le Spartak Grostov. Le match fut pris par le bon bout, puisque Babel, en grande forme, ouvrit le score dès la 9e minute, bien servi par Araujo, dans la surface de réparation. Hament ruminait encore son Klassieker. Pas pour longtemps, puisque la machine offensive s’est mise en route. Au terme d’un match déséquilibré question tirs au but (20 contre 4…), le KVZH a vite remis les pendules à l’heure grâce à sa star Charlie Austin. Un but classique en SL1 : de la tête sur corner (32e). Ensuite, ce fut un festival d’occasions manquées, d’imprécisions et le score ne bougea plus. Le 48 366 spectateurs du Komp pouvaient siffler leurs joueurs à la fin de la partie, tant le KV a manqué d’impact. Pour le Spartak, c’est une occasion de prendre le fauteuil de leader qui s’évapore.
Effectivement, le leader ce soir n’est plus Hayabusa, n’est (donc) pas Grostov, ni Tygres. L’Inter Utopia se déplaçait à Irwell pour affronter Irwellshire Utd. A priori, une formalité pour le champion sortant, mais une mauvaise surprise n’était pas à exclure pour Utopia. Au cours d’un match fermé pendant presque une heure, durant laquelle les locaux ont fait douter Utopia, tout semblait indiquer qu’un potentiel 3e match à 0-0 se profilait. Et puis le héros de l’Euro 2016 sonna le réveil utopian. Dos au but, à 15 mètres de la ligne, Edward Elric se retourna pour enchainer un contrôle puis une frappe placée au ras du poteau gauche de Charles Othofrez (50e). L’Inter se contenta de gérer, par la suite, avec brio grâce à son milieu de terrain en forme (Arnautovic, Besic, Mocinic, Gadj). Les remontées de balle d’Irwellshire furent très souvent coupées par un de ces quatre là. Utopia assura le coup dans les arrêts de jeu de la seconde période, par Arnautovic qui hérita d’un ballon dévié dans la surface. Seul, démarqué, il n’eut aucun mal à placer son ballon loin des gants du gardien et offrir une victoire 2-0 aux siens (90e+1). Toutefois, l’Inter Utopia n’est pas le nouveau leader du jour.
Peut-être que la réponse se situe à l’est du pays ? Kattegat IF, large vainqueur de St-Patrick mercredi dernier, accueillait un Spremberg BK giflé par le Standard Tygres. Il faut se méfier d’une bête blessée. A moins d’arriver à la dompter d’entrée de jeu, ce que Svensson a su faire dès la 6e minute, à la fin d’une longue séquence de jeu initiée dès la 4e minute par le pénalty de Salvio repoussé par Kalinic. Caprari attira à lui les trois défenseurs centraux sprembergeois. Ils ne virent pas Svensson arriver seul et démarqué, dans leur dos, et il aligna facilement le gardien pour le 1-0. Spremberg, poussivement, tenta de sortir la tête de l’eau mais à l’image d’Ademi et d’Ilicic, il ne fut pas inspiré. Ce qui eut le don d’agacer Ademi, d’ailleurs… Kattegat jouait bien le coup et, conservant la possession du ballon (57%), les jaune-et-vert tentèrent quelques actions qui faillirent mettre à terre les Sprembergeois. Kalinic repoussa longtemps le break mais il ne put rien faire à l’heure de jeu. Svensson rendit la pareille à Caprari, après avoir attiré deux défenseurs et le gardien sur lui… La défense sprembergeoise est aux abonnés absents cette saison. Le score ne bougea plus, Kattegat pouvait se réjouir de la victoire et espérer la place de leader. Non, le leader n’est pas non plus le KIF.
Et on sait ce soir, que le leader n’est pas non plus à chercher parmi les Aguazul Papaya, ou le RRC Armorbeek, voire le SK Dvalinn. Encore moins du côté de l’ancienne lanterne rouge du RFC Aurora. Ces quatre équipes ont su s’imposer ce soir, tantôt dans la facilité, comme les Aguazul Papaya face au FC Arcandias qu’ils ont corrigé 4-0 avec un match magnifique de Giovinco (récoltant la note de 9.1), auteur d’un superbe doublé sur coup-franc puis d’une frappe croisée dans la surface de réparation. Arcandias n’a pas existé et la prestation de Schwolow peut inquiéter le coach arcandiais, ainsi que le défenseur Delahaye, tous les deux transparents. A Armorbeek, c’est de Smet qui a brillé, dans une rencontre archi-dominée par le RRCA (59% de possession) contre United of St-Patrick. Miller, le gardien des Leprechauns, a permis à son équipe de ne repartir qu’avec deux buts seulement dans la valise, après avoir souvent croisé le fer avec Kalvin de Smet auteur d’un doublé. Le RRC Armorbeek se positionne dans la course aux places européennes. Ce qui est un objectif lointain pour le SK Dvalinn et le RFC Aurora. Mal classés, en manque de points, les deux équipes ont dû batailler pour arracher une précieuse victoire. L’opposition du soir fut plus qu’honnête, notamment les Ulysses FC à Aurora. Tout s’est joué dans la première demi-heure, avec deux équipes jouant les coups à fond, mais au terme duquel le RFCA a basculé en tête et a pris la décision de fermer le jeu, pour capitaliser sa victoire obtenue dans le Klassieker mercredi dernier. Pour les Ulysses, c’est la dernière place du championnat qui s’offre à eux… Enfin, Dvalinn a longtemps cru qu’une nouvelle défaite se dessinait après avoir encaissé un but rapidement par Heiwashima United. Martinez, le gardien de Dvalinn, est un peu coupable sur la frappe lointaine de Roberto Pereyra (2e) puisqu’il ne sut pas apprécier la trajectoire du ballon comme il fallait… Heureusement pour lui, ses partenaires ont tenu bon et ont fait preuve d’abnégation pour revenir dans la partie, après l’heure de jeu ! Heiwashima gérait bien sa rencontre et Junior Moraes était fourni en bons ballons, qu’il gâcha trop souvent au goût de ses supporters… Et puis Benitez puis Bakambu ont relancé et replacé Dvalinn. Sur le premier but, Benitez s’est retrouvé à dix mètres, au milieu des défenseurs heiwashimans. Dans un trou de souris, il plaça le ballon loin des gants de Tatarusanu. Sur le second but, c’est un exploit de Bakambu qui déclenche une lourde frappe à l’entrée de la surface. Tatarusanu, masqué, plonge trop tard sur sa gauche. Dvalinn s’impose 2 à 1. Heiwashima demeure englué dans le ventre mou.
Finalement, la place de leader s’est jouée en 120 secondes, à Kamitoshi. Le Ventmer recevait le Zénith Kirkov. Les visiteurs possédaient le ballon, mais ne furent pas dangereux, Perrotin butant sur Barchloff. A la 15e minute, une combinaison sur coup-franc donna l’avantage à Kamitoshi. Albrighton feinta la frappe dans le paquet, pour en réalité donner le ballon à Thiago de Assis. Ce dernier, prenant de la vitesse, avec un boulevard devant lui, put placer une frappe tendue qui termina au pied du poteau gauche de Butland (16e, 1-0). Sur le coup d’envoi, tout alla très vite avec l’intervention de Pulgar au milieu de terrain, chipant le ballon à Marsoni pour lancer immédiatement Sergio Léon dans la profondeur au milieu d’une charnière centrale mal placée. Tout en sang-froid, il croisa sa frappe à mi-hauteur pour marquer le but du break (17e, 2-0). Et puis ce fut tout, le Ventmer décidant alors de jouer dans un style mélangeant des influences italiennes (catenaccio) et auxerroises (contre-attaque). Autant vous dire que le spectacle perdit en intérêt et en intensité… Mais Kamitoshi n’en a cure car, ce soir, avec cette victoire obtenue en 2 minutes chrono, il signe une première dans son histoire : être leader de la S-Ligue 1.