Interview en exclusivité sur FSF Live avec le président d'un des club fraîchement arrivé dans notre championnat. Nous avons été à sa rencontre au sein du nouveau stade, avant la réception de l'Inter Utopia. Entre retour sur ses débuts, tacle à peine voilé pour ses concurrents, et coup de pression à son entraineur et son équipe. Une chose est sûre: le président d'Irwellshire United sait se servir de la presse pour distiller ses messages. C'est parti:

Comment avez-vous vécu vos débuts en tant que président ?

Rejoindre une nouvelle ligue était une étape très excitante pour notre club. Comme beaucoup de l'île, nous avons décidé à l'été de rejoindre son plus beau (et le plus prestigieux) championnat. C'est d'ailleurs assez intéressant de voir toutes les stratégies, ou les coups pour certains (car parler de stratégies insinuerait qu'il y avait une réflexion) sont différentes. 

Notre mercato a été très clair. Construire une équipe jeune, et prendre un joueur d'expérience pas cher en fin de mercato. Le cahier des charges a été rempli. La première pierre de notre projet était posée. Plusieurs jeunes à développer, dont la tête de gondole et petit fils de notre plus grand joueur de notre riche histoire, Joycee Akwnifee, un patron sur le terrain en présence de l'expérimenté Monreal, un cadre au milieu plutôt jeune (ndlr: 23 ans) en la présence de McTominay, et deux anciens du championnat, ancien champion, pour mettre une bonne ambiance dans le vestiaire (Etienne Templier et Jean-Pascal L'Huilier).

Vos nuits ont dû être courtes pour réaliser le mercato que vous espériez, non ?

Evidemment. Surtout qu'arriver dans un milieu hostile en ne connaissant personne n'aide pas. Certains présidents m'ont très bien accueilli, d'autres comme Lews ont essayé de m'intimider… Mais je peux dire après 7 journées que je m'en suis bien sorti. Ilicic ? Je n'en voulais pas. Mais j'ai fait monter les enchères, patiemment. J'ai joué du règlement des transferts. (Oui j'ai pêché, Seigneur !). 24h d'enchère ? Je m'arrangeais à coup de réveil pour faire une enchère à 30min de la fin. Histoire de le frustrer. Pour qu'il perde la raison. Et il l'a perdue. Ilicic est aujourd'hui en tribune… Oui, je ne partirai pas avec le président du FC Spermberg en vacances. Mais je me doutais bien en rejoignant la ligue que tout ne serait pas parfait. Et j'aime ça. Je vous offre la transition mon chère journaliste...

Le clin d'oeil du calendrier a donc dû vous faire plaisir ?

Le destin vous fait parfois des clins d'œil. Le premier match de notre histoire de SL1, dans notre nouveau stade, contre l'équipe de Lews… Et une victoire 1-0. A tout jamais, ça sera notre première victime. Oui, le mot est fort. Mais j'ai pas la langue dans ma poche. Ca vous permet d'avoir le choix pour les gros titres de demain. 

Vous semblez être un bon client ! Tant mieux ! Par contre l'euphorie de ce premier match semble être passée...

Oui, effectivement. Nous avons manqué de réussite sur certains matchs, mais cette équipe est très jeune. D'autres de mes collègues, eux aussi nouveau dans la ligue, ont préféré réaliser un mercato plus aggressif. Être compétitif tout de suite. Notre projet est différent... MAIS oui, j'ai signifié très clairement aux joueurs et à l'entraîneur qu'il devait faire mieux, faire plus. La victoire contre l'invaincu Hayabusa fait du bien, mais le planning des prochaines journées est relevé. On devra prendre des points, créer la surprise. 

Cela ressemble à une mise en garde pour votre entraîneur, je me trompe ?
Non. Une mise au point, plutôt (vous trouvez que c'est la même chose aussi ?). Nous avons tout fait pour que l'équipe puisse se développer avec une enceinte magnifique et futuriste pour que l'expérience des supporters soient incroyable. Aussi jeune que les joueurs soient, les grands champions savent travailler sous pression, et ce dès leur plus jeune âge. Être champion c'est une attitude. Un devoir pour avoir le droit de fouler cette pelouse, sous ce maillot. Et tout ceux qui ne la supportent pas, je les vendrai au FC Spermberg (ndlr: Spremberg BK) au fil des saisons. Notre objectif est de monter en puissance pour aller jouer le titre d'ici 3-4 ans. Peut être que ça en prendra plus. Mais on veut être dans la course sous ce délai.

Parlons du futur... Du vôtre en tant que président.

Il y a plusieurs projets. Je pousse pour faire ouvrir des équipes universitaires sur l'île et booster la formation de jeunes pépites simtopiennes. Si on veut que notre équipe nationale soit une nation capable de gagner la Coupe du Monde, il nous faut une formation forte et préparer l'avenir de la sélection. Mais ne me faites dire pas ce que j'ai pas dit. L'équipe nationale est une belle équipe, mais je ne la vois pas en outsider sur une Coupe du Monde, voir même l'Euro. 

J'aimerai aussi, si l'on voit l'ouverture d'une Ligue 2, la possibilité de réaliser des prêts... Ou des ventes avec prix de retour fixe sur X années, voir évolutif au fil des 2-3 années où la clause serait active. Vivement une réunion avec la Ligue !

Finissons en parlant du match qui arrive ce WE. Vous jouez Inter Utopia, chez vous... Quel sentiment avez-vous ?

Evidemment, en jouant un des deux du Big Two de la ligue, on est très excité à l'idée d'offrir un grand spectacle à nos supporters. Utopia va découvrir l'ambiance bouillante de notre stade ! On est clairement pas favoris, et tous les pronostics nous voient perdre. Alors la pression est plutôt dans le camp adverse, surtout après leur début de saison mitigé du point de vue des attentes placées en eux... Seront-ils en plein doute ? Ou investis d'une mission ? On aura la réponse à la fin du match. Et la réponse de s'ils joueront le titre en tant que favoris ou outsider.

Vivement ce WE alors ! Je vous remercie pour avoir répondu à toutes nos questions... Et à bientôt !

Merci ! Et GGIWU !