Hier et ce soir, une petite musique a résonné dans les oreilles des joueurs de trois clubs simtopiens. Sie sind die Meister... Enfin, c'est ce que se chantaient les p'tits gars d'Aveiro, de Spremberg et d'Utopia. Est-ce que ce fut le cas sur les terrains ? Soyons brefs : non. Loin de là.

 

FC PORTO - SPREMBERG BK

Commençons par le naufrage de ces deux jours. Le déplacement à Porto des Sprembergeois ne va pas rester dans les mémoires vu l'ampleur du score. Rapidement dépassés et pris de vitesse, les hommes du Nordviken ont été breaké avant la demi-heure. Soares a rapidement trouvé la faille, à la 19e minute, puis Aboubakar a enfoncé le clou cinq minutes plus tard (24e). Hector Herrera s'est bien amusé pendant tout le match, distillant ses passes millimétrées tantôt à Soares, tantôt à Aboubakar. Les latéraux Telles et Militao ont beaucoup coulissé aussi pour créer le surnombre. Spremberg a pourtant réussi à tenir le ballon mais lorsque les Portugais attaquaient, le danger était là. Jusqu'à l'heure de jeu, Spremberg a cru pouvoir revenir, mais le 3-5-2 de départ s'est avéré inadéquat et le FC Porto acheva les derniers espoirs en marquant le 3e but par Soares de nouveau, pile à l'heure de jeu. En fin de rencontre, Schelotto a réussi à trouver Ademi dans la profondeur dans la surface pour sauver l'honneur (83e). Heureusement, car Porto a fini par gifler Spremberg dans les arrêts de jeu. Aboubakar (90e+1) et Brahimi (90e+2) ont provoqué le naufrage définitif... Difficile apprentissage pour Spremberg.

 

INTER UTOPIA CF - ATLETICO MADRID CF

A Utopia, c'est presque devenue une habitude que de fredonner l'hymne de la Champions League, et l'expérience de l'an passé avait laissé quelques frustations dans le vestiaire. Les joueurs avaient donc à coeur de se reprendre, de montrer que cette saison, ils feraient front. Et quoi de mieux que d'encaisser un but contre son camp par son gardien dès la 6e minute pour saborder toutes ces bonnes intentions ? Guzman n'a tout simplement pas eu de chance, réalisant une "Olmeta" (cf. finale de Coupe de France 1990...) : une frappe lointaine qui rebondit sur le poteau pour rebondir sur le dos de l'épaule du gardien, et qui finit donc derrière la ligne de but. Utopia en a eu les jambes coupées. Incapables de produire du jeu, les locaux se sont fait dominer dans tous les compartiments du jeu par l'Atletico. Et ce qui devait arriver arriva : à force de mettre du temps à sortir de sa moitié de terrain, à vouloir relancer proprement depuis la surface, Utopia perdit le ballon rapidement et fit bêtement une faute aux abords de sa surface. Lemar en profita à fond en plaçant une lucarne sur coup-franc direct. Ce ne fut qu'en seconde période que les Intéristes commencèrent à sortir de leur moitié de terrain et à porter le danger chez les Espagnols. Tout en faisant attention à ne pas se faire contrer. L'équilibre fut difficilement trouvé, mais la défense madrilène sut contenir les rares tentatives de Lafôret et Elric peu inspirés. Utopia s'incline d'entrée de jeu (0-2).

 

JUVENTUS TURIN - AGUAZUL PAPAYA

 

Terminons par le dernier match opposant les champions d'Italie aux dauphins simtopiens. Une première demi-heure de bonne facture et puis... Et puis les débats se sont tendus, avec le premier but marqué par la Juve grâce à Douglas Costa (35e). Canteros et Smolnikov, avertis au début du match, étaient les deux joueurs les plus excités et le premier finit par être expulsé à la 37e minute. A partir de là, les Turinois ont déroulé. Douglas Costa marqua le but du break, s'offrant le doublé (40e). 2-0 à la pause, les Aguazul Papaya n'y étaient plus du tout. La double blessure à la suite d'un contact sur corner entre De Préville et Chiellini amena deux blessures. Le défenseur simtopien sortit à la 47e minute mais Chiellini dut laisser sa place aussi la minute suivante. Pour la Juve, cela ne transforma pas trop l'équipe. Pour les Aguazul, cela déséquilibra encore plus l'équipe. Après l'heure de jeu, sans forcer, mais tout en domination, Turin marqua le 3e but du match, celui qui scella définitivement la victoire par Bernardeschi (70e). Comme la saison passée, les Aguazul Papaya commencent dans la douleur.