C'est jour de fête pour un joueur de S-Ligue 1. Ok, les plus tâtillons objecteront que c'est le 20 août, pas le 7 septembre. Mais ceux-là passeront à côté de l'essentiel car, oui, il y a eu un petit événement ce soir pour la 4e journée de S-Ligue 1 : un quadruplé !

Sans attendre, partons à Aurora où le RFCA accueillait les voisins d'Armorbeek. Un bon duel d'Avalonais comme la SL1 en produit 10 à la douzaine par saison. A ce petit détail près qu'Aurora n'en gardera pas un souvenir ému et souriant. Ce soir, le RRCA a joué comme à la maison. 1 634 Armorbeekais (?) avaient fait le déplacement et le prix de leurs billets (trains/avions/stade) a été plus que remboursé grâce à Alexandre Bernard. L'avant-centre simtopien a offert un festival, dynamitant la défense qui était sensée protéger Sentely... Du droit, du gauche, de la tête, en attaque placée, en contre-attaque, le buteur a tout fait ! Il a lancé les siens dès la 4e minute, puis les a progressivement mis en orbite aux 61e, 86e et 90e minutes. Un festival, qu'on vous dit ! Pour Aurora, c'est une gifle de plus et la dernière place au classement. Pour la joie et les confettis, on repassera.

D'ailleurs, dans cet ordre d'idée, ne restons pas trop longtemps focalisés sur deux rencontres qui se sont terminées sur un score nul et vierge. Le Standard Tygres et le Zenith Kirkov, ainsi que les Ulysses FC face à Kattegat IF nous ont offert des non-matches. Cela arrive dans une saison, notre malchance est d'en avoir deux la même journée. Le début de la gestion européenne pour Tygres et les Ulysses (même si ces derniers sont désormais éliminés). Pour le Zenith et le KIF, cela demeure un bon point de pris.

 

Cette 4e journée nous a toutefois offert (si l'on ose dire) d'autres matches nuls, mais avec des buts pour tromper l'ennui. Allons à Heiwashima pour un derby intra-Asahi. Le leader Hayabusa se déplaçait donc en terre Shadow. Junior Moraes a eu vite fait d'expliquer ce qui attendait les faucons de Hayabusa. Une frappe lointaine, d'entrée de jeu (5e, 1-0), sur un service de Ben Arfa puis, après un long moment sans danger de part et d'autre, puis une reprise au premier poteau d'un centre de Iorfa (54e, 2-0). Le leader Hayabusa y laissait des plumes. C'est ce que l'on croyait, et puis la machine à jouer s'est remise en route pour les faucons. Une énième frappe lointaine dans cette SL1, signée Daisaki (68e, 2-1) et l'espoir renaissait pour Hayabusa. L'intensité grimpait progressivement dans cette fin de match, quand Belair intercepta un ballon heiwashiman pour servir parfaitement Erkisen qui égalisa d'une jolie frappe croisée dans la surface de réparation (86e, 2-2). Les effors de Hayabusa faillirent voler en éclat quand Hatem Ben Arfa s'apprêta à tirer le pénalty de la victoire dans les arrêts de jeu. Mais on ne saura jamais ce qui traversa l'esprit de l'international français quand celui-ci tenta et rata piteusement une panenka... Heiwashima aura des regrets, Ben Arfa des excuses (à fournir).
A Utopia aussi, il y aura des regrets. Le champion en titre jouait à domicile mais laissa le ballon à ses adversaires du Spartak Grostov (63% de possession). Et pourtant, sur un contre rondement mené, Tony Gadj donnait l'avantage aux siens (35e, 1-0). Une partie de poker menteur. Utopia avait largement la capacité d'étouffer Grostov dans sa moitié de terrain mais préférait jouer l'attente, à l'instar de l'AJ Auxerre dans les années 90. Et Grostov ne savait pas trop quoi faire du ballon. Jusqu'à l'heure de jeu. Une frappe anodine, pas cadrée, d'Araujo et déviée un petit peu par Brancheteau au ras du second poteau et le Spartak égalisait dans la stupeur générale (61e, 1-1). La fin de partie fut un supplice qualitatif, aucune équipe ne se décidant à attaquer vraiment. Encore un match nul qui satisfait les visiteurs.

Là, arrivé au bout de 5 matches, avec un seul sympathique, vous vous dites que la soirée risque d'être longue. Pourtant, on a aussi vu du jeu, sur les autres terrains, mais les matches furent serrés. La S-Ligue 1 2019-2020 nous promet une lutte intense, loin de la période dorée du Big Four à la Simtopienne. Prenons le cas du KVZ Hament. Il y a quelques temps, affronter une équipe sur le retour comme le FC Arcandias se serait traduit par une large victoire 3 ou 4 à zéro. Ce soir, point de score fleuve. Au contraire, les Arcandiais ont offert une super opposition au KV. Le 4-4-2 des visiteurs a longtemps empêché les Kompers de développer leur jeu. Ce fut tellement serré que la décision s'est faite sur un coup de pied arrêté. Un corner, repris parfaitement par Kamil Glik, et l'affaire était entendue. Le KV s'impose sur le plus petit des scores.
A Warwickal aussi, on a gagné petitement mais on a gagné, et c'est là l'essentiel ! Sans faire de bruit, Warwickal grimpe au classement. Sa victime du soir ? United of Saint-Patrick. Une rencontre équilibrée, un 0-0 intéressant qui s'annonce et puis le grand bouleversement dans l'équilibre cosmique : une attaque placée, parfaitement exploitée par Bakari Konté (qu'on annonce parmi les possibles 23 sélectionnés en équipe nationale pour affronter la Finlande) qui place une frappe intelligente au ras du poteau droit (58e, 1-0). Farrell, annoncé aussi dans les possibles 23, ne put rien faire dans sa sortie pour dévier la frappe.

 

Enchaînons avec les victoires de clubs en mal de points. Point commun de ces deux équipes : elles sont allées chercher la victoire à l'extérieur, ce qui n'est jamais une chose facile. Parlons du SK Dvalinn, en déplacement à Irwell. Irwellshire United a dominé les débats, a beaucoup tenté (même si les locaux ont moins tiré au but que leurs visiteurs), mais rentre à la maison avec aucun point. Les Cerfs ont bien joué le coup, notamment Benitez auteur d'un doublé. A la 33e minute, il profita d'une mésentente entre Monreal et Othofrez pour venir chiper le ballon et venir battre à bout portant un gardien aux fraises (33e, 0-1). A la reprise de la seconde période, le doublé de Benitez ne souffrit d'aucune discussion, le joueur trouvant lui-même la solution avec une frappe placée, de loin (47e, 0-2). Dvalinn garda longtemps son avantage mais Æthelstan réussit en tout fin de partie à revenir au score (90e, 1-2). Hélas, trop tardivement.
Déplaçons-nous à Sliasthorp, où le vainqueur de la Coupe de la Ligue 2019 accueillait un Spremberg BK vraiment mal en point. Le club auto-proclamé comme le mieux géré arrivait à Sliasthorp avec seulement un point glané en 3 rencontres. Et ce voyage au pays du Raton ne fut pas de tout repos. Longtemps, les débats furent équilibrés. Sliasthorp aurait pu ouvrir la marque si la VAR n'en avait pas décidé autrement (25e, but justement refusé pour hors-jeu). Spremberg, malgré tout, réussit à déployer un jeu offensif, à l'extérieur. Ses valeurs sûres permirent à Spremberg de prendre l'avantage, d'abord par la star Ademi (52e, 0-1) puis par Renato Augusto, sur coup de pied arrêté (62e, 0-2). A partir de là, Sliasthorp déploya beaucoup d'énergie pour revenir, ce qu'il fit par Madsen Jeppe à la 73e minute, sur une belle action construite. Mais Jérôme Mackatt arriva pour tout mettre à terre en redonnant deux buts d'avance à Spremberg (85e, 1-3). Spremberg obtient sa première victoire de la saison. Pour Sliasthorp, heureusement qu'Aurora a pris une correction, sinon, la dernière place lui tendait les bras.

Enfin, terminons par la surprise du chef, en provenance de Kamitoshi. Dans une rencontre débridée, le Ventmer qui accueillait les Aguazul Papaya espérait a minima le point du nul. Ce fut encore mieux, car Kamitoshi a trouvé le moyen de s'imposer contre les vice-champions, dans un Aozora Stadium bien rempli (24 570 spectateurs). Pourtant, ce furent les Iguanees qui ouvrirent les hostilités dès la 4e minute par Spazzia sur une volée improbable à l'entrée de la surface. Kamitoshi courut après le score, égalisa par son buteur vedette Sergio Léon sur un caviar de Shatov (35e, 1-1). Le Ventmer trouva même le moyen de prendre l'avantage juste avant la pause par ce même Shatov (45e, 2-1) : un centre repris au second poteau. Les Aguazul Papaya jouaient pourtant crânement leur chance et revenaient dès l'entame de la seconde période grâce à Jacob Woods (46e, 2-2). Il semblait acquis que le Ventmer avait tout donné durant la première période et que les Aguazul prendraient l'ascendant tactique dans ce match. Mais Albrighton ne l'entendait pas de cette oreille et il fut trouvé démarqué au second poteau par Léon (50e, 3-2). Kamitoshi prenait de nouveau l'avantage et ne le lâcherait plus jusqu'aux trois coups de sifflet finaux. Cela permet à Kamitoshi de revenir à égalité de points avec son rival du soir.

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