Ivan Vukomanovic explique le début de saison raté du SK Dvalinn
« Quand on enchaîne les matchs sans victoires, qu’on ne se créé pas beaucoup d’occasions, évidemment qu’il y a des motifs d’inquiétude. Je ne retrouve pas assez mon équipe. Il faut être en action dès le départ. Il faut qu’on redevienne nous-mêmes. Il y a une part de doute, dans le fait de ne pas être acteur. Le doute est une chose, mais on doit faire nos matches. Les matches, on peut accepter d’en perdre, mais pas de n’importe quelle manière. »
« Ça manque de flamme, c’est certain. Sinon elle arrive trop tard. On n’a pas le choix de l’avoir du début à la fin du match. Sinon, on n’est pas une équipe pour le haut niveau. Il faut retrouver cette flamme, gagner ses duels, être impactant. Il faut être agressif, quelle que soit la hauteur du bloc. C’est une question de volonté d’aller chercher l’adversaire, car dans le football, on ne pas oublier cet aspect. Il y a encore du boulot »
« Nous devons gagner des matchs. Il ne s’agit pas seulement d’une victoire, mais de l’idée que nous pouvons susciter de la crainte chez l’adversaire. Le week-end dernier, je n’ai pas apprécié, c’est un match que l’on aurait dû gagner aux vues de nos occasions mais quand vous n’êtes pas décisif, que ce soit dans notre surface ou dans la surface adverse, on s’expose à des déceptions. »
Vukomanovic rejette l'idée que Dvalinn puisse être en crise après quatre matchs. Il insiste : « C'est moins préoccupant que s'il s'agissait de la 33e journée, c'est sûr, car on peut redresser la barre et se remettre en ordre de marche. Il est préférable d’avoir ces soucis au début de la saison plutôt qu’à la fin. »
Car actuellement, Dvalinn doit se résoudre à voir ses ambitions à la baisse. Une perspective difficilement audible pour un club de ce calibre. « La réponse viendra des joueurs. On parle souvent d’identité Dvalinniene… Ce ne sont pas les joueurs qui la font, mais l’ensemble de gens qui travaillent au club. Aujourd’hui trop d’individualités tirent contre leur camp. On a perdu cette identité. »
Pour Dvalinn, il est grand temps de lancer la saison surtout qu’en Ligue des Champions, c’est la débandade. « C’est maintenant qu’il faut se bouger, le prochain match en championnat est décisif, » appuie le jeune retraité et ancien milieu de Dvalinn Vicente Iborra qui croit encore en une reprise en main des cadres.