Cette deuxième journée de championnat donne le sentiment que le titre sera disputé. Les scores du soir en attestent.

 

Passons rapidement sur le premier résultat du soir, un match nul des familles, dont le résultat a été chaudement retweeté par la LFP française : 0-0 entre le FC Arcandias et le Zénith Kirkov. Un match moyen, avec peu d’opportunités de s’amuser pour les spectateurs. Sans parler de l’expulsion de Miguel Layun dès la 16e minute, qui fut le point de départ d’un jeu ultra-défensif de part et d’autre. Quelle idée a traversé l’esprit de Layun de tacler par derrière Martinez alors qu’il ne représentait aucun danger pour la défense ? Les deux équipes ouvrent toutefois leur compteur points avec ce nul.

 

Des matches nuls, il y en a eu d’autres, mais plus intéressants. Le leader du Spartak Grostov se déplaçait chez Heiwashima United, pour un match à enjeu puisque les deux équipes s’étaient imposées en ouverture du championnat. Le 1er chez le 2e. Il semble que Grostov n’ait pas envie de faire de la figuration dans la compétition. Mettant rapidement les Shadows sous pression, les Krasnyy Medvedev ont pris l’ascendant rapidement dans la partie, avec une longue séquence de passes (presque une vingtaine) conclue par une frappe placée de Ryan Babel qui signe déjà son troisième but de la compétition (27e, 0-1). Heiwashima n’a fait que courir après le cuir, tant Grostov avait la possession (57% de moyenne). En seconde période, Bruno Araujo fit le break, sur une frappe légèrement croisée et aidé par une petite faute de mains de Tatarusanu (51e, 0-2). On pensait United à terre, au contraire, il se releva durant les 20 dernières minutes, recollant rapidement au score. Par Goulart, d’abord, sur une longue touche aérienne reprise de la tête au second poteau (70e, 1-2). Heiwashima accéléra encore plus. Junior Moraes remit les siens à égalité à la 78e en reprenant victorieusement un centre au premier poteau (2-2). Les recrues ont fait le job à United qui partage donc les points avec Grostov.

A Spremberg, c’était un duel de vaincus qui se déroulait, entre Spremberg BK et SK Dvalinn. Pour ces derniers, leurs premiers pas dans le football simtopien sont très compliqués : le KVZ Hament en ouverture, puis maintenant Spremberg. De quoi vite s’étalonner. L’affaire démarra bien, avec la rapide ouverture du score par Snorrisson (12e, 0-1) sur un centre de Tolasson. Spremberg fut cueilli à froid, mais le froid, ça les connaît. Forcément, l’égalisation arriva par Julien Adémi, à la 38e minute, sur un centre coupé parfaitement entre deux défenseurs de Dvalinn. Les débats pouvaient s’équilibrer, les premiers temps forts venaient de passer. Il fallut attendre la seconde période pour voir le match s’emballer de nouveau. Et ce fut à l’initiative des locaux qui pressèrent plus haut. Rapidement, cela créa une différence. Hudson, côté gauche, trouva Adémi au point de pénalty. L’attaquant international attira deux défenseurs à lui mais préféra passer le ballon à Del Campo qui eut plus d’espaces pour placer une frappe victorieuse au ras du poteau de Hrafnsson (51e, 2-1). Spremberg filait doucement mais sûrement vers sa première victoire, quand Dvalinn sortit de sa boîte. Gardasson, dans un centre désespéré, trouva Bjor Asfrithsson qui reprit de volée le cuir. La frappe fut repoussée par Radu dans les pieds d’Asfrithsson qui put retenter sa chance dans un but vide, Kalinic ayant anticipé la première frappe… (90e+1, 2-2). Spremberg peut s’en vouloir de laisser filer 2 points. Les deux équipes ouvrent malgré tout leur compteur points.

Enfin, il fallait aller à Aurora pour assister au dernier match ayant débouché sur un résultat nul. Le RFC Aurora, fessé en ouverture du championnat, accueillait Sliasthorp VK, certes vainqueur de la Coupe de la Liue, mais battu aussi lors de la première journée. Aurora domina les débats (58% de possession moyenne) mais ne put rien arracher de mieux qu’un match nul. Sliasthorp, en difficulté, a su compenser un niveau légèrement plus faible par une envie et un collectif défensif au point. Svensson avait pourtant mis à mal tout cela en ouvrant rapidement la marque (15e, 1-0). Un magnifique coup-franc à 25 mètres qui trouve la lucarne au premier poteau, en passant facilement au-dessus d’un mur cloué au sol. Mais Sliasthorp a de la ressource et réussit à égaliser avant la pause. Burgstaller, lancé dans la profondeur par Antonio, décala à gauche dans la course de Karlson qui reprit instantanément la passe pour une frappe lourde sous la barre de Sentely, malgré sa tentative de parade (45e, 1-1). Et ce fut tout par la suite, puisque le retour des vestiaires se fit avec des intentions défensives des deux côtés. Peu de jeu, peu d’occasions pour Blondiaux de Battignies, Svensson, Burgstaller ou Karlson de briller à nouveau. Là encore : premier point récolté pour le RFCA et Sliasthorp.

 

Dans les derniers matches de la journée, ce fut très souvent compliqué, car tantôt l’arbitre, tantôt les 22 acteurs ne faisaient rien pour faciliter les débats. Il n’y a peut-être qu’à Kattegat que cela fut limpide. Une rencontre équilibrée, dans un bon esprit fair-play (même s’il y eut deux cartes jaunes), mais avec trop peu de danger devant les surfaces. Ce fut presque une surprise que de voir le KIF marquer le seul but de la rencontre, au terme d’une action brouillonne dans la surface de réparation d’Irwellshire Utd. Mais Salvio sut transformer le plomb en or avec une frappe du gauche enroulée juste ce qu’il faut pour éviter les gants d’Othofrez (74e, 1-0). Irwellshire United ne confirme pas son bon match d’ouverture de championnat contre Spremberg. Pour le KIF, le championnat est enfin lancé !

C’est un peu le même scénario qui s’est joué pour St-Patrick et Armorbeek. Défaits lors de la première journée, les deux équipes surent s’imposer ce soir, dans la douleur, face aux Ulysses (qui avaient peut-être la tête à la Coupe d’Europe), et face à Warwickal FC, pas aidé par son joueur Demme, expulsé dès la 14e minute… United of St-Patrick dut s’activer pour ne pas laisser les Ulysses mettre leur jeu en place et finalement, jouer le contre fut une bonne tactique puisque Cartwright (27e) et Browne (71e) permirent à St-Patrick d’être toujours devant. Le premier, en renard des surfaces sur un coup-franc de Benedetto mal repoussé par Monetti, le second grâce à un corner obtenu sur un contre et repris de la tête. Entre-temps, les Ulysses avaient réussi à égaliser à 1-1 par leur vedette Naismith (40e) sur une frappe mal négociée par le gardien Farrell. Mais les Ulysses s’inclinent quand même et ne se préparent pas de la meilleure des façons à leur match européen.

Concernant le RRC Arrbeek, tout a mal commencé puis les choses se sont bien remises à plat. Bakari Konté avait lancé Warwickal dès la 6e minute avec une reprise au premier poteau d’un bon centre de Le Spermelier. Mais Diego Demme a tout fichu à terre en se faisant expulser (14e). Jouant défensivement, à 10, Warwickal a subi le reste de la rencontre et la reprise de la seconde période fut catastrophique pour eux. Le RRCA sut revenir puis breaker en 2 minutes. Fraïoli pénétra dans la surface pour frapper comme un sourd et égaliser (52e), puis Alexandre Bernard reprit à son tour un centre au premier poteau pour battre Khan à bout portant (54e). Le RRC Armorbeek s’en sort bien et devra peut-être se concentrer davantage dans ses entames de match. Quant à Warwickal, le premier point n’est pas encore pour ce soir.

 

Passons maintenant au petit classique avalonais entre le KVZ Hament et le Standard Tygres. Si on regarde rapidement les maillots ou les logos, on pourrait croire que l’on va assister à un Malines – Standard Liège, mais non, il s’agit bien d’un match simtopien. Et comme en Jupiler League, la bière a beaucoup coulé avant la rencontre, pendant la rencontre et après. Comme souvent dans un derby avalonais, la rencontre ne démarra pas pile à l’heure officielle, mais au moins cinq minutes en retard, le temps que les tifo et surtout les fumées des fumigènes se dispersent. En revanche, ce ne fut pas tout de suite du football auquel on a assisté. Le premier quart d’heure fut frileux de part et d’autre. Puis cela s’anima enfin. Le ballon fut vivant, allant d’un but à l’autre, le point chaud de cette première période étant finalement les deux cartes jaunes récupérées par le KVZH juste avant la pause, par Lainer (38e) et Forlin (40e). Pour les buts, il fallut attendre la 53e minute et l’ouverture du score sur corner, sur une reprise à bout portant d’une tête mal repoussée par Consigli dans les pieds de.. Glik ! On a connu le défenseur central plutôt habitué à marquer de la tête. Le Standard commença alors à presser plus haut, faisant reculer le bloc du KV qui, étonnamment, laissa la possession à ses visiteurs (55% de moyenne). Arriva le point bouillant du match : le pénalty obtenu par le KVZ Hament, à la suite d’une faute sur Van Aanholt dans la surface de réparation. L’arbitre Trustin Farrugia Cann ne siffla pas pénalty tout de suite. Il fut rappelé par les observateurs de la VAR… L’homme en noir alla regarder les vidéos et après 3 longues minutes, dans une ambiance pesante, désigna le confetti ! Les joueurs du Standard avaient essayé de faire pression sur lui en se regroupant au milieu de terrain. Sans effet. Provenzi ne trembla pas (85e, 2-0). Énervés, les Standardmen repartirent à l’attaque et réussirent à se remettre dans le match. Comme dans un ralenti, Vlasic hérita du ballon, face aux buts, à l’entrée de la surface. L’artiste croate ouvrit son pied à merveille pour trouver la lucarne gauche de Kepa (88e, 2-1). Les dernières minutes furent tendues, même si aucun carton ne fut donné. Le KVZH s’est imposé dans la douleur, et dans une purée de pois (encore et toujours les fumigènes).

 

A Utopia, l’Internacional enchainait sa revue des troupes : après Sliasthorp, vainqueur de la Coupe de la Ligue, place au Ventmer Kamitoshi, finaliste de la Coupe de la Ligue. Et encore une victoire pour l’Inter. Dans une rencontre tendue, avec pas moins de 6 cartons jaunes distribués et 1 carton rouge), Utopia a avancé sereinement vers la victoire grâce à sa star Jocelyn Lafôret. Après avoir pesé durant les 45 premières minutes, il a offert la victoire aux siens en seconde période, atténuant l’effet de l’expulsion de Roque Mesa (66e). D’abord à la suite d’un pénalty logique (47e, 1-0), puis sur un coup-franc magnifique à 30 mètres (74e, 2-0). Barchloff n’y était pas du tout… Ses coéquipiers non plus, cela dit. Utopia prend le fauteuil de leader dès cette deuxième journée.

 

Enfin, arrêtons-nous sur la première surprise du championnat. Utopia prend le fauteuil de leader à la différence de buts (par rapport à Hament), mais aussi à la différence de buts marqués (5 contre 4) par rapport à… Hayabusa FC. Discret, le club de la région d’Asahi réalise le sans-faute pour le moment. Ce soir, ils ont archi-dominé une équipe des Aguazul Papaya désorganisée. Encore une fois, le coach des visiteurs a semblé expérimenter. Hayabusa, devant son public, a eu 65% de possession de balle, tentant 20 frappes au but (contre 8), obtenant 13 corners (contre 8). Les Aguazul Papaya ont bien résisté pendant une heure, mais ensuite, ce fut le ciel qui leur tomba sur la tête. Sur un coup-franc indirect tiré côté droit pour une reprise chanceuse de Takayama au milieu d’une forêt de jambes (64e, 1-0). Puis Alessandro Schöpf cassa les reins de Odoi, à la suite d’une accélération côté droit ponctuée d’une frappe croisée impossible à détourner pour Vaclik (82e, 2-0). Hayabusa est en forme, les Aguazul Papaya moins, sur ce match. La mini-trêve européenne permettra à tout le monde d’affiner ses tactiques.

 

Résultats complets et classement
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