Hier, Spremberg a assuré en obtenan sa qualification contre le Dynamo Kiev. Ce soir, en Europa League, est-ce que les Ulysses et le Standard Tygres vont faire de même ?

 

LES ULYSSES FC

 

Les Ulysses FC, les petits nouveaux en Europe pour Simtopie, l'apprentissage continue. Après un récital contre de modestes estoniens, place à un club suisse un peu plus expérimenté : le FC Zürich. En déplacement en Suisse lors du match aller, les Simtopiens ont soufflé le chaud et le froid. Le chaud, d'entrée de jeu, avec une magnifique action collective ponctuée d'un beau but de Narvalho (8e, 1-0) à la réception d'une passe à l'aveugle de Naismith. Mais, alors que tout allait bien, Erwann Meyer fondit un plomb en réagissant violemment à un tacle un peu trop appuyé de Vogel. En se relevant, Meyer fit l'erreur de poser sa main sur le visage de son adversaire pour le repousser. S'ensuivit une simulation que n'aurait pas renié Slaven Bilic et un carton rouge (11e). A partir de là, les Ulysses durent redoubler d'effort collectif pour tenter de conserver leur avantage au score. La première période se termina sur ce score de 1-0 pour les Simtopiens, mais rapidement la seconde période les vit céder. Comanzo, bien lancé vers la surface par Rüegg, fut séché aux abords de celle-ci. Sur le coup-franc qui suivit, Comanzo envoya une mine sous la barre de Monetti (48e, 1-1). Zürich joua tout le reste du match, l'accélérateur enfoncé. Et le grand mérite de ce match finit par revenir aux défenseurs ulysséens qui ont su préserver ce bon résultat à l'extérieur. Ascension et Szalin ont maîtrisé les Suisses avec brio.

 

Au retour, nullement paralysés et bien lancés par Scianotti (16e, 1-0), les Ulysses ont déroulé, comme s'ils faisaient cela chaque saison. Bloquant bien les montées latérales des Suisses, faisant tourner le ballon longuement pour placer leurs attaques, les Simtopiens ont empêché Zürich d'entrer dans le match et d'y exister. Un grand mérite en revient au coach. En seconde période, les banderilles s'enchainèrent pour clore définitivement le match. Narvalho (50e, 2-0) sur corner, puis Naismith (77e, 3-0) de la tête sur un centre détourné assurèrent la qualification pour les barrages, où les Ulysses affronteront un grand club turc : Besiktas.

 

STANDARD TYGRES

 

Pour le Standard Tygres, c'est le retour en compétition européenne et le début de leur campagne. Opposés au FK Partizan (de Belgrade), les Standardmen avaient là une bonne opportunité pour s'étalonner. A condition de bien gérer le match aller, en Serbie. Pour le coup,ce fut plutôt bon. La première période fut très ouverte, en grande partie grâce à l'ouverture immédiate du score par Raul Ruidiaz, sur un pénalty légitime accordé et transformé à la 2e minute (0-1). Les Serbes pouvaient lancer la machine à valser, pour eux il était hors de question de laisser les visiteurs s'imposer. Le ballon circula rapidement d'un but à l'autre et les occasions s'enchainèrent. Puis les buts. Goran Vaskovic, sur un corner tiré par Capanovic, remit les siens à égalité une première fois (18e, 1-1), dans un stade chauffé à blanc. Nullement impressionnés, les joueurs de Tygres exploitèrent une situation de contre à merveille, avec une passe dans le dos de la défense de Martinez pour ce diable de Ruidiaz qui est allé marquer un nouveau petit but, remettant les Standardmen devant au tableau d'affichage (22e, 1-2). Le jeu ne se calma pas, et les Serbes remirent le pied sur la ballon. Côté droit, Damnjanovic réussit à effacer Bjelland pour centrer au point de pénalty. De nouveau, ce fut Vaskovic qui remit les siens à égalité d'une dangereuse tête plongeante (29e, 2-2). Heureusement, Van der Hoorne parvint à retenir son geste pour éviter un coup de pied dans la tête de Vaskovic. Les actions se poursuivirent, mais les buts s'arrêtèrent. En seconde période, Tygres décida de verrouiller le jeu et ne sortit plus, subissant le siège du Partizan. Et la défense tint bon, Tygres faisant déjouer Belgrade, et énervant passablement leurs joueurs (4 cartons jaunes pour les locaux, en seconde période...). Mieux, Tygres réussit le casse du jour, habillés de rouge mais sans masque de Dali. Gonzalo Martinez récupéra un ballon au milieu du terrain. N'étant pas attaqué, il continua d'avancer, encore et encore. Le Partizan ne pressait pas, laissant venir à lui Martinez. D'un coup, il changea de rythme et perça la défense serbe, laissant sur place la charnière centrale. De près, il n'eut plus qu'à ajuster Vesic pour marquer le 3e but du Standard (75e, 2-3). Cette fois, la messe était dite. Il ne restait plus qu'à bien gérer le match retour pour signer un bon retour en coupe d'Europe pour Tygres.

 

L'affaire fut vite conclue à Bastin, avec deux buts dans la première demi-heure. Bartra, sur coup franc (18e, 1-0) puis Frei (30e, 2-0) sur une passe de Vlasic, mirent fin rapidement aux espoirs de retour pour Belgrade.Le Partizan s'énerva, balbutia son football et comprit rapidement que les carottes étaient cuites. Le seul point noir de ce match retour, côté Standard, fut cette avalanche de cartons jaunes : Altidore, Van der Hoorn, Stocker et Vlasic se déconcentrèrent un peu trop devant les provocations des joueurs serbes. Cela pourrait avoir des conséquences durant les barrages, qui seront joués contre le Sparta Prague.