Alors que les compétitions reprennent un peu partout en Europe, que les Ulysses ont disputé et remporté brillamment leur 2e tour de qualification d’Europa League, retour à Simtopia de la Coupe de la Ligue. Est-ce que cette 2e journée donnera quelques tendances ?

 

Groupe A

Les Ulysses, justement, débutaient ce soir la compétition, après avoir été exempt lors de la première journée. Leur parcours commence avec un déplacement à Warwickal, qui s’était incliné 2-0 à Sliasthorp en ouverture de la coupe. Très rapidement, la fatigue accumulée en Coupe d’Europe s’est faite sentir, puisque les Ulysséens ont laissé l’emprise sur le jeu à Warwickal. Il n’a pas fallu longtemps aux locaux pour ouvrir la marque, sur coup de pied arrêté, Yuri Berchiche profitant d’un mauvais renvoi au second poteau de la tête de Alexseeva, plein axe, pour venir smasher à 6 mètres le cuir dans les filets de Monetti (20e, 1-0). Les 5 000 spectateurs venus des Ulysses avaient de quoi être dépités. Après cette entame manquée, ce furent les visiteurs qui eurent le contrôle de la partie. Mais Warwickal joua parfaitement le contre, en position basse et attentiste. Erwann Meyr, héros de l’Europa League, fut rendu silencieux par un Papadopoulos le marquant à la culotte (pas au point de faire comme Taribo West à Auxerre en suivant le joueur jusqu’à la pause fraîcheur…). Et les minutes s’égrainèrent à la faveur de Warwickal. A la 87e minute, cette tactique défensive basée sur le contre fut très payante puisqu’une très longue ouverture, de près de 60 mètres, dans la profondeur par Harry Cover trouva Konté, lancé à toute blinde. L’attaquant contrôla, résista au retour de Szalin pour décocher une frappe lourde qui surprit un peu Monetti, le quart de seconde suffisant à le voir plonger trop tardivement (87e, 2-0). Warwickal aura bien exploité ses opportunités. Pour les Ulysses, c’est une mauvaise entrée en matière.

 

Warwickal se replace immédiatement dans ce groupe, d’autant plus que dans l’autre match, la malédiction Ligain a frappé : un 0-0 entre le RCC Armorbeek et Sliasthorp VK. Pourtant, Armorbeek a eu 62% de possession de balle, mais les deux équipes n’ont eu aucune occasion franche ! Sliasthorp prend seul la tête du groupe.

Groupe B

Dans ce groupe, c’est le RFC Aurora qui faisait ses débuts. Le double vainqueur de la Coupe de la Ligue est un sérieux candidat à la victoire finale, habitué qu’il est à jouer et gagner les coupes ces dernières années. Et qui de mieux, en face, que des Aguazul Papaya battus lors de la première journée ? La rencontre s’annonçait serrée, elle le fut. Il n’y a peut-être qu’au nombre de corners que nous pouvons les départager (16 contre 6). La première période fut plutôt terne, et il fallut attendre le retour des 22 acteurs pour avoir enfin de l’action. En commençant par un but gag : sur un long coup-franc indirect de Giovinco dans la surface de réparation, tout le monde fut dépassé, sauf Odoi qui remisa de la tête vers le point de pénalty. C’était sans compter le dos de Chico qui dévia le ballon dans ses filets, prenant à contre-pied Sentely (49e, 0-1). Les Auroréens n’eurent d’autre choix que de se lancer à l’abordage. Longtemps, la défense pumacanéenne tint bon sous les coups de boutoir. Elle finit toutefois par craquer au pire des moments : à 10 minutes du terme de la partie. Alors que le ballon tournait depuis un moment devant les buts des Aguazul, Aguirregaray avança côté droit, sans être pressé. Devant tant de laisser-aller dans le pressing des Iguanes, il accéléra en repiquant plein axe, pénétrant dans la surface comme dans du beurre pour décocher une frappe du gauche qui alla se loger au ras du poteau gauche de Vaclik (82e, 1-1). Aurora revenait logiquement et, au coup de sifflet final, partage le point du nul avec les Aguazul.

 

A Northwind, Saint-Patrick accueillait Irwellshire United, dans un duel qui sentait bon la pinte de Guinness et le fish’n’chips. Heureusement, d’ailleurs, que les 29 268 spectateurs (dont plus de 4 000 pour les visiteurs) avaient quelque chose à se mettre sous la dent avec les buvettes, parce que sur la pelouse, ce ne fut pas folichon. Irwellshire a fait plus que venir visiter la charmante bourgade de Northwind, l’équipe a dominé son adversaire sur sa propre pelouse, avec une possession –stérile- de 62%. Rien ne semblait venir décanter le match quand, au bout du bout, King Aaron Miller débloqua les débats. A la 90e+4, le défenseur Glyndwr s’est plaint à l’arbitre d’avoir été poussé dans la surface par Benedetto, empêché de réaliser une bonne tête. L’arbitre, M. Apap, fit appel à la VAR, regarda rapidement les images TV et siffla pénalty ! King A. Miller ne rata pas l’opportunité de mettre son club en tête du groupe.

 

Groupe C

Nouvel entrant dans la compétition : le Ventmer Kamitoshi FC et sa défense ouverte aux quatre vents (cf. Fraternity Cup). En déplacement à Tygres, qui s’est imposé d’une longueur contre Grostov lors de l’ouverture de la compétition, le Ventmer était promis à l’enfer chez les Rouches simtopiens. Ce fut tout l’inverse. En quelques jours, la défense a complètement bouché les trous, réduisant au néant les essais de Marega et Calgate. L’entente entre Brabec et Conglieri semble plus efficace que lors de la pré-saison. Et il y a un homme qui a fait pencher la balance du côté de Kamitoshi : Oleg Shatov. La star du club a enfin démontré pourquoi elle l’était. Shatov attira dès l’entame du match deux défenseurs vers lui, créant des espaces pour Sergio Léon. Remisant vers Grosskë, ce dernier chercha Léon qui du coup se trouvait un peu seul dans la surface de réparation. Une bonne tête décroisée et lobée plus tard, le Ventmer ouvrait la marque (2e, 0-1). Consigli ne pouvait rien faire.  Ensuite, le ballon fut vivant, allant d’un but à l’autre, mais passant tout de même plus de temps dans la moitié de terrain de Kamitoshi. Les Rouches avaient la possession de balle, les Mariners avaient l’efficacité froide. 56e minute : centre aérien de la droite vers la gauche de la surface de réparation, de Bongolo pour Shatov. Dockal n’est pas redescendu au marquage et Shatov put facilement ajuster Consigli (0-2). 76e minute : Grosskë réalise une remise en jeu pour Thiago de Assis qui dévie de la tête pour Shatov. Le milieu offensif récupère le ballon, passe entre Dockal (encore lui) et Frei, et ajuste une frappe croisée qui finit dans le petit filet au second poteau (0-3). Le Standard Tyres était à genoux, sans avoir démérité, piégé par deux coups d’éclat d’Oleg Shatov, élu homme du match. Le Ventmer démarre à merveille sa Coupe de la Ligue.

 

A Kirkov, le Zénith accueillait de « vieux » amis : le Spartak Grostov. Les deux équipes sont dos à dos dans les confrontations (0-1, 2-0 lors de la Fraternity Cup). Néanmoins, ce soir, les Krasnyy Medvedev étaient venus pour faire un coup sur le terrain des Volpy. Enjeu important : se replacer rapidement dans le groupe, en profitant de la défaite surprise de Tygres. Grostov domina outrageusement le match, en opportunités de tirs (26 à 10), mais ce furent les joueurs du Zénith Kirkov qui frappèrent au cœur, grâce à leur attaquant Pointu. Il fut d’abord à la retombée d’un ballon cafouillé dans la surface, et sans réfléchir, expédia une praline de tous les diables sous la barre de Padt (21e, 1-0). En seconde période, l’attaquant se distingua une nouvelle fois en doublant la marque de la tête, sur un corner de Marsoni (56e, 2-0). Grostov ne baissa pas les bras, mais en avait pris une douloureuse sur la tête. Diego Valeri récompensa cela en marquant le pénalty attribué grâce à la VAR pour une bousculade d’Escaloppes sur Bernard (72e, 2-1). Refroidis par cette réduction du score, le Zénith ferma à double tour sa défense pour remporter, in fine, sa première victoire de la compétition.

 

Groupe D

L’entrée du FC Arcandias dans la compétition ne restera pas gravée dans les mémoires de leurs supporters. Pour un retour officiel à la compétition simtopienne, Arcandias n’a pas montré grand-chose. Pas d’occasion franche, peu de tirs cadrés, et une possession laissée à l’adversaire, le SK Dvalinn. Dans un duel d’équipes refusant le jeu, le score ne bougea pas du tout pendant 90 minutes, et une fois de plus, la malédiction Ligain a frappé : 0-0.

 

La rencontre entre Kattegat et Hayabusa ne fut pas plus riche en émotions. Beaucoup de frilosité de part et d’autre, et l’envie de garder la tête du groupe pour Hayabusa. Quelques tirs, ici ou là, pendant les 45 premières minutes, et un but. Pour les visiteurs. Schöpf, qui pèse dans le jeu des visiteurs, s’appuya sur Daisaki, plein axe. Au lieu de lui remettre dans la course, Daisaki feinta tout le monde et joua pour Komori Hiroyasu. Instantanément, le buteur de Hayabusa chercha la lucarne droite de Hradecky, qu’il trouva ! (32e, 0-1). Kattegat ne déméritait pas, et la seconde période fut sa période. Un peu dans le même style que la première, le match fut plutôt équilibré, Kattegat pressant de plus en plus haut, pour égaliser. Et la lumière jaillit du pied de Lucas Eriksson. Sur un centre tendu de Caprari, Eriksson tenta un impossible ciseau qui, par sa réalisation parfaite et avec un peu de chance quant à la trajectoire, transperça le rideau défensif de Hayabusa, le gardien Hayakawa étant trop court (81e, 1-1). Le partage des points avec ce 1-1 est logique, là encore.