En raison de la Coupe d’Europe, pas de Coupe de la Ligue ce soir. Non, au contraire, place aux premiers matches de leur histoire des Ulysses en Coupe d’Europe. Au programme, beaucoup d’incertitudes quant au niveau des joueurs et un adversaire estonien inconnu : Nõmme Kalju. Certains propriétaires d’autres clubs simtopiens sous-entendaient en « off » qu’il aurait mieux fallu laisser la place à une meilleure équipe, à l’instar de ce que certaines équipes de L1 disaient de Guingamp ou équivalent, à une certaine époque. Comme en France, les mauvaises langues ont-elles eu tort ?
Dans un Stade de la Côte de Lumière bien rempli pour un match fin juillet, avec 40 076 spectateurs (dont 1 pour le club estonien !), l’entame du match aller fit craindre le pire, puisque les Ulysses ne se montrèrent pas dangereux du tout pendant les vingt premières minutes. Au contraire, ce furent les Estoniens qui rentrèrent mieux dans le match, portant plus souvent le cuir dans les 45 mètres adverses. Ils furent rapidement récompensés par l’ouverture du score de Luhakooder, de la tête sur un centre (22e, 0-1). La Twittosphère se moquait déjà des Ulysses. Ces derniers se reprirent parfaitement, égalisant par Darwin Quintero à la 32e minute, grâce à une belle frappe croisée, après être entré dans la surface par la droite (1-1). Il devient le premier buteur de l’histoire ulysséenne en coupe d’Europe. Remotivés, les Simtopiens sonnèrent la charge et peu de temps après, un jeu en triangle Alekseeva – Narvalho – Meyer déboucha sur une remise côté droit du premier pour le second qui allongea une passe aérienne dans la surface de réparation pour Meyer qui sauta plus haut que tout le monde et loba de la tête un gardien estonien sorti à contre-temps (37e, 2-1). Les Ulysses basculaient en tête à la pause, en ayant un petit peu rassuré les suiveurs.
Durant la seconde période, ils reprirent doucement, se contentant de laisser venir les Estoniens. Ces derniers n’avaient pas trop besoin de chercher le danger et ils venaient de moins en moins dans la moitié de terrain simtopienne. Les Ulysses accélèrent, par la force des choses, et ils eurent raison ! La dernière demi-heure fut un festival au cours duquel Meyer ajouta deux unités pour signer un triplé, accompagné de Scianotti, Naismith et Borven ! Nõmme Kalju but le calice jusqu’à la lie. Erwann Meyer crucifia ses adversaires sur coup de pied arrêté : deux têtes sur des corners. Un hat-trick « têtal » (58e, 72e). Scianotti aussi marqua son petit but, mais en deux temps, puisque sa tête fut repoussée par Kesküla… dans ses pieds ! Il ne rata pas la seconde opportunité (64e). Le but de Naismith fut l’un des plus beaux puisque sa volée déclenchée à 18 mètres plein axe, ne laissa aucune chance au gardien estonien (75e). Enfin, une balle piquée au point de pénalty de Bruce Ascension pour Torgeir Borven amena le dernier but, de la tête celui-là aussi (89e). Luhakooder vint calmer un petit peu ce festival offensif des Ulysses en réduisant la marque (87e) sur contre-attaque. Les Ulysses signent deux performances ce soir : leur première victoire européenne et, plus marquant encore : la plus large victoire simtopienne de l’histoire récente, avec cette partie remportée 7 buts à 2. Elle en dit quoi, la Twittosphère ?
Le match retour, au stade Kadriorg de Tallin, fut une formalité pour Simtopia, sur laquelle il ne convient pas de s’attarder. Une large victoire 3-0 qui s’est dessinée après l’heure de jeu. Colonel Bassamo (63e), puis Scianotti (64e) et Ponsay (81e) ont terminé le travail et montré le respect dont ont fait preuve les joueurs des Ulysses envers leurs faibles adversaires. Une première victoire à l’extérieur, pour les Simtopiens, ce qui a ravi les 139 spectateurs ulysséens pour un total de 328 spectateurs…
Au tour suivant, les Ulysses affronteront les Suisses du FC Zürich, adversaire d’un calibre supérieur. Voilà qui constituera un premier test « grandeur nature » concernant le réel potentiel européen des Ulysses.