Cela faisait un moment que les Aguazul Papaya l'attendaient et la voici enfin de retour : la Coupe d'Europe. Qualifiés tranquillement lors de la phase de groupe, les Iguanes reviennent dans la compétition à partir de ces huitièmes de finale. Mais ils ne sont pas seuls, puisque Spremberg BK a eu la bonne idée de battre Osijek au tour précédent pour accompagner les collègues simtopiens.
AGUAZUL PAPAYA - REAL SOCIEDAD
Pour une reprise, les joueurs d'Aveiro se voyaient proposé un gros morceau avec la réception de la Real Sociedad. Les pensionnaires de LaLiga sont toujours des équipes difficiles à jouer. Mais, durant leur histoire européenne, les Iguanes en ont vu d'autres et ils ont franchi des montagnes qui semblaient impossibles (PSG, Barcelone, Dortmund, ...). Forts de ces expériences, les joueurs ont récité leur football sans souci, sur le bout de leurs crampons. Dans un Estadio Libertad affichant presque complet, les Aguazul Papaya ont dominé tranquillement les Espagnols de la Sociedad. Rapidement mis en confiance, avec un pénalty transformé par Marega (20e), les Simtopiens imposèrent leur physique et leur tempo pendant toute la première période, durant laquelle on ne vit pas la Real Sociedad. En seconde période, les visiteurs tentèrent bien une sortie ou deux, pour recoller au score, mais la défense d'Aveiro se montra intraitable, avec un Boyata en grande forme. Décidant d'enfoncer le clou, les Verts firent le break à la 70e minute, sur une action construite côté droit, terminée de la tête par Volland. 2-0, la Real Sociedad perdit pied dans la rencontre et les Aguazul Papaya terminèrent sereinement ce match, avec le ticket pour les quarts de finale dans la poche.
OLYMPIAKOS LE PIRÉE - SPREMBERG BK
Les Grecs sont en force dans ces huitièmes de finale (4 représentants), mais pour l'Olympiakos, affronter Spremberg est un gros défi. Effectivement, sur cette rencontre, ce sont les Simtopiens qui arrivaient en Grèce dans la peau de favoris. Le match allait toutefois montrer, si besoin en était, que ce qui se dessine sur papier ne se réalise pas forcément sur le terrain. Les Sprembergeois débutèrent la rencontre avec les meilleures intentions du monde : attaquer. Rapidement, cela finit par se concrétiser grâce à Stuart Armstrong. Bien trouvé à 10 mètres des buts par Kostic, l'ailier s'éleva plus haut que tout le monde pour smasher une tête croisée sur laquelle Antonakos ne put que constater les dégâts. Assurant cette avance, les Sprembergeois basculèrent en tête à la pause. Au retour des vestiaires, les Grecs ne se défilèrent pas, comme aux Thermopyles, et ils revinrent petit à petit dans le match, jusqu'à l'égalisation à la 55e minute de jeu par Valbuena. A ce moment de la rencontre, le sort des deux équipes semblaient tenir sur un fil et le moindre but pouvait couler définitivement les ambitions de l'une ou l'autre équipe. Dans cette guerre des nerfs, Spremberg tira en premier, pensant avoir remporté la mise, quand Lefebvre s'échappa côté droit pour venir placer une frappe victorieuse à la 90e minute ! Las, les Simtopiens, tout à leur joie, se déconcentrèrent. Subissant les assauts grecs durant les arrêts de jeu, ils craquèrent juste avant le coup de sifflet final, encaissant le but du 2-2 à la 95e minute par Botsaris. Les prolongations n'offrirent aucun jeu, mais juste de la tension et du stress pour les joueurs et les supporters. La décision se fit aux tirs au but, où Bergamaschi, titulaire ce soir, sortit son épingle du jeu en détournant les frappes de Valbuena et de Xenopoulos. Il ne put rien sur celle de Botsaris. Mais, côté Spremberg, personne ne trembla et Schöpf, puis Capa, Kostic et Escudero compostèrent le ticket gagnant pour les quarts de finale de la Conference League.