Nous nous focalisons dans notre édition de la semaine sur un club qui histoire qui nous bouleverse. Voir Kattegat IF à cette place fait mal à toute l’équipe de la rédaction. Comment est-ce possible ?
A jamais les premiers
Pour commencer, et quoi que le futur réserve à ce club, ils seront à jamais les premiers à avoir soulever un trophée Européen. Certes ce n’est pas la coupe aux grandes oreilles, mais les restrictions salariales de la fédération empêchent de toute manière tout club Simtopien à en rêver, à l’heure où l’exemple de la toute-puissance Premier League anglaise vient de montrer au monde que leur modèle finira par écraser le football Européen, voir même à se demander, si la Super League tant décrié n’est pas en train de doucement voir le jour ? Mais passons, ce n’est pas le sujet de ce papier. Même si on espère que la masse salariale évoluera dans le futur afin d’accompagner la progression des clubs dans la pyramide européenne.
Comment, de vainqueur européen sont-ils passés en un été à engluer dans le fond de classement de S-Ligue 1 ? Ils avaient commencé la saison par une victoire et rien ne laisser alors croire qu’à la 20e journée, ils n’auraient regoutté que 2x à ce plaisir. Oui, au moment où nous écrivons ces lignes, Kattegat c’est 3 victoires, 7 nuls, 9 défaites. Relégable depuis la 13ème journée, et avant dernier depuis la 17ème journée. Seul Aurora, le club sans vie est derrière.
Du potentiel à tous les niveaux
Et pourtant, cette équipe a tout ce qu’il faut pour à minima venir batailler pour une place européenne. Un très bon gardien (Hradecky), un des meilleurs défenseurs du pays (Dakonam), et du talent devant (Gascoigne, Duricic, Herrmann, Gomez…). Mais la sauce ne prend pas. Le club n’y arrive tout simplement pas, et Ubbe Lothbrok, leur coach est incapable de sortir le meilleur via son 4-2-3-1. Un changement ne leur ferait peut-être pas de mal, en appelant un grand meneur d’homme pour créer l’électro-choc avec la mission maintient en point de mire. Car malgré tout, ils ne sont « que » à 3 points du premier non relégable, Nagashuku. Une petite série de résultat positif, ou du moins, une série de match sans défaite et la copie pourrait rapidement changer.
Leur tout petit stade, la Odin Arena ne fait que 13 117 places, et bien que terrifiante quand elle est en fusion, ne fait plus peur à personne aujourd’hui. Les supporters ont perdu de leur splendeur, souvent le regard hagard la plupart du temps devant le jeu actuellement proposé. Il faut une étincelle pour relancer la flamme. Et sauver le soldat Viking.
Une catastrophe sportive en cas de descente
L’équipe actuelle émargeant à 28 650 k$, en cas de descente, ils devraient économiser 3650 k$ de salaire, ce qui représente plus que les deux meilleurs joueurs de l’équipe, Dakonam (ndlr. 1596 k$) et Gascoigne (ndlr. 1502 k$). Et avec des cadres vieillissant dont la valeur marchande et la baisse de note en fin de saison risque de faire mal (Rudy, Santillan, Gomez), payer la taxe pour passer de 25 000 à 28 000 pourrait tout simplement condamner l’effectif en place et n’ayant plus la marche de manœuvre nécessaire pour restructurer l’effectif. Et on le voir avec l’exemple de la saison précédente, ou Kirkov avait bien plus d’actif que Kamitoshi pour se restructurer, et aujourd’hui, l’objectif remontée semble en bonne voie pour le premier nommé et très mal partie pour le second. La SL2 est bien plus compliqué à jouer que certains peuvent le penser, et nous mettons l’effectif actuel de Kattegat bien plus proche de celui du club Asahi en fin de saison dernière, que du club du Vostok.
Nous souhaitons le meilleur à Kattegat pour la suite de la saison, en espérant une fin heureuse pour ce désormais monument du football Simtopien. La Valhalla attendra bien encore un peu.