Dvalinn se retrouve ce soir en huitième de finale de l'Europa League avec un gros client à affronter : le Bayer Leverkusen. Une confrontation à prendre au sérieux, mais qui n'est pas impossible pour les Cerfs.

4-1-4-1 : Andrada - Montoya, Bastos, Toloi, Mailly - Iborra - Brahimi, Luiz Gustavo, Houvarc'h, Carrillo - Bakambu

4-4-2 : Lunev - Retsos, Tapsoba, Tah, Fosu-Mensah - Diaby, Palacios, Aranguiz, Bailey - Schick, Alario

 

 

Ce qui est pratique, en football, lorsqu'on souhaite avoir une rencontre plutôt sereine, c'est de vite créer une différence dès l'entame de la partie, pour obliger l'adversaire à abattre quelques cartes pour ne pas tout perdre. C'est exactement ce qu'a réussi le SK Dvalinn, très entreprenant au coup d'envoi, s'installant dans la moitié de terrain allemande. Installés depuis presque 10 minutes, faisant bien circuler le cuir, les Cerfs piquèrent à la 8ème minute avec une combinaison Houvarc'h pour Brahimi côté gauche, ce dernier remisant de la tête plein axe pour Bakambu qui déclencha une frappe instantanée qui prit le portier Lunev à contre-pied. Dvalinn venait de se faciliter la tâche, puisque la première période se déroula tranquillement, sous contrôle. Leverkusen tenta bien plus souvent sa chance, mais la défense simtopienne ne lâcha rien. Prudents et patients, Dvalinn basculait en tête à la pause.

 

Au retour des vestiaires, le coach des Cerfs encouragea les siens à continuer comme ils l'avaient fait. Mieux vaut négocier une petite victoire lors du match aller, qu'un beau match nul qui peut vous mettre en difficulté au retour. Et les Allemands prirent l'ascendant dans le match : plus de tirs, une meilleure possession, mais pour rien au final. Le Bayer Leverkusen a semblé bien inoffensif ce soir face à Dvalinn. Les Cerfs ont géré sereinement leur match, leur énergie, leurs avertis, ... Une gestion fine qui trouva un écho en fin de rencontre, quand Alexandre Pato réalisa le break à la 82e minute. Un très bon centre venu de la droite par Carrillo et Pato arrivait pour placer sa tête au second poteau. 2-0, voilà de quoi donner confiance à Dvalinn avant d'aller en Allemagne jouer la qualification pour les quarts de finale.