On l'avait presque oublié, mais la Champions League a repris courant février, et la phase retour des huitièmes de finale est étalée dans le temps. Du coup, c'est l'heure pour les Aguazul Papaya de tenter de renverser le Bayern Munich, qui s'est imposé en Allemagne par 3 buts à 2. Les Iguanes peuvent pourtant y croire, s'ils commencent leur match comme ils ont terminé celui de l'aller.
4-2-3-1 : Ramioche - Stephan, De Neville, Denayer, Zaldua - Frederiksen, Pröpper - Stefanik, Alizan, Goyet - Volland
3-2-2-1-2 : Neuer - Hernandez, Süle, Upamecano - Davies, Kimmich - Tolisso, Goretzka - McAllister - Musiala, Müller
Que la première période fut compliquée pour les Aguazul Papaya. Le Bayern n'a pas joué avec son allant offensif habituel, préférant pour une fois attendre dans sa moitié de terrain, à viser le contre assassin. Une première demi-heure qui passe lentement, avec des Iguanes timides, qui ne trouvent pas un Volland marqué à la culotte par Upamecano et Süle. Le jeu sur les ailes, une des forces d'Aveiro, a semblé stérile pendant ces quarante-cinq premières minutes. Stefanik et Goyet ont peu pesé dans la balance, peut-être aussi parce que Davies et Kimmich ont bien bloqué les couloirs. Ce fut une bataille attentiste, mais sans panique toutefois, de la part des Iguanes. Enfin, ça, ce fut le cas jusqu'à quelques minutes de la pause, lorsque la rencontre se débrida d'un coup. Lancé dans la surface, à droite, à l'extrême limite du hors-jeu, McAllistair exploita sans trembler l'offrande de Goretzka pour tromper à bout portant Ramioche. Aveiro trouva rapidement de la ressource pour égaliser, sur corner. De Néville, au premier poteau, laissa échapper sa tête qui prenait le chemin de la sortie de but quand le cuir rebondit sur la joue de Frederiksen. Cette fois encore, le buteur était à la limite du hors-jeu, mais cela faisait bien plus les affaires pumacanéennes. Avec un score -heureux- de 1-1 à la pause, les Aguazul Papaya pouvaient espérer revenir à hauteur des Allemands sur l'ensemble des deux matches.
Pour cela, il aurait fallu garder le même rythme qu'en fin de première période. Les Aguazul Papaya, étrangement, semblèrent lever le pied et laisser le Bayern prendre position dans le terrain, gênant les relances d'Aveiro. Le jeu des Iguanes, qui commençait à se mettre en place, se grippa d'un coup et Munich redevint cette équipe effrayante qui peut vous mettre à terre en deux coups de cuiller à pot. Heureusement, De Néville mena de main de maître ses coéquipiers en défense, et le Bayern ne mit pas trop en danger les filets de Ramioche. Aveiro, pour sa part, n'arrivait plus qu'à approcher la surface de réparation munichoise de temps en temps, mais pour rien. A l'heure de jeu, une bête faute aux 20 mètres allait sceller le sort de ce huitième de finale. Sur le coup-franc, McAllistair trouvait la lucarne gauche d'un Ramioche ayant fait le pas à droite de trop. En retard, il ne put que dévier le ballon dans sa lucarne. Menés, les Iguanes terminèrent la rencontre en roue libre, démoralisés, et peu dangereux pour le Bayern à qui il fallait remonter 2 buts.
Cette saison en Ligue des Champions s'arrête dès les huitièmes de finale pour les Aguazul Papaya, frustrés après leur bonne phase de poule, tombant face à un Bayern Munich réaliste, comme toujours. Dorénavant, il va falloir assurer en championnat une place sur le podium, pour revenir en C1 dès la saison prochaine.