En attendant que Kattegat revienne dans cette compétition au prochain tour, St-Patrick et Warwickal se présentaient ce soir dans ces "seizièmes" de finale avec l'espoir de rejoindre les Canaris par la suite.

 

Les Leprechauns de St-Pat' se déplaçaient dans le froid à Bodø en Norvège, en totale découverte de cette équipe. Ce fut un vrai match de coupe, avec un rapport de force très équilibré. Les deux équipes ne se sont pas lancées non plus à l'assaut des buts adverses, préférant attaquer placé. La surprise du chef est venue de l'attaque de St-Pat, car le coach Griffiths ne pouvait pas aligner tous ses buteurs : Benedetto et Browne étaient forfaits ce soir. Du coup, c'est une doublette inédite, composée d'Atkins et d'un jeune joueur issu des U19 : Michael Djürsson. Certainement que cela a eu un impact sur l'attaque simtopienne car, finalement, les Norvégiens n'ont pas tant été inquiétés que cela... pendant 25 minutes. A ce moment-là, les Leprechauns bonifièrent un temps fort, sur un débordement côté gauche de Schmeler qui trouva au premier poteau... Djürsson qui décroisa sa reprise. L'histoire est belle pour ce minot qui inscrit son premier but professionnel en coupe d'Europe ! Saint-Patrick décida alors de jouer plus bas et d'attendre les joueurs de Bodø/Glimt. Même après la mi-temps, le rapport de forces ne bougea pas, le rythme baissant quelque peu en intensité. Les Leprechauns ont bien géré leur première manche, faisant tourner l'effectif après l'heure de jeu. Au retour, avec le même sérieux en défense, la qualification devrait être largement envisageable.

 

 

Dans l'autre rencontre, Warwickal FC accueillait l'Olympiakos Le Pirée. Un match compliqué sur le papier, car les Grecs ont l'habitude des joutes européennes. Éclipsons rapidement la première période, peu animée entre un Warwickal timide et un Olympiakos ayant garé le bus. Toutefois, alors qu'on allait basculer à la pause sur un 0-0, Tjortoft s'éleva plus haut que tout le monde, dans la surface pour placer une tête décroisée à la réception d'un lointain coup-franc de Demme. Le gardien Tsokos, ayant fait quelques pas de trop vers l'avant, fut lobé par la tête de Tjortoft. Les Lions basculaient en tête à la pause. Mis en confiance par ce but, Warwickal reprit la seconde période avec la ferme intention de se mettre à l'abri. Ce qu'il fit rapidement, par Izquierdoz, qui profita d'un mauvais contrôle de Sokratis juste devant ses buts. Le joueur simtopien reprit instantanément le ballon pour le propulser dans les filets grecs. Le break était fait. L'Olympiakos accusa un peu le coup mais se mit à jouer, pour limiter les dégâts. Cessant de jouer avec le bus garé devant ses buts, les Grecs se montrèrent immédiatement dangereux et Warwickal se mit à paniquer... Le scénario catastrophe s'enclencha et les joueurs du Pirée revinrent rapidement dans le match. Sakayepo et Izquierdoz laissèrent trop d'espace à Nitis qui put réceptionner une passe dans la profondeur puis venir battre en duel Khan (67e). Le buteur grec allait de nouveau prendre la lumière, cinq minutes après, cette fois de la tête au second poteau, à la réception d'un centre venu de la droite par Valbuena. 2-2, Warwickal venait de laisser passer sa chance, obligé de mettre le frein à main pour contenir des Grecs devenus intenables. En Grèce, il faudra viser la victoire pour assurer le coup.