La petite sœur S-Ligue 2 a lancé les hostilités hier soir, place maintenant à l'élite, la S-Ligue 1. Dvalinn remet le bleu de chauffe pour défendre son titre, le Spartak Grostov aussi (pour le récupérer) et quasiment tout le monde sur la ligne de départ vise cet objectif du titre. La première journée nous donnera peut-être quelques informations sur les différents états de forme des 18 équipes de l'élite.
Globalement, la reprise a été sérieuse et appliquée, avec déjà des duels tactiques, et des scores étriqués. Nous n'avons même pas à attendre longtemps pour voir le premier 0-0 des familles. On ne s'attendait pas à cela dans cette rencontre-là, tant le rapport de forces sur le papier semblait déséquilibré, mais Knattself... Knattsela... le KE a tenu tête à Spremberg BK, dans leur premier derby en SL1. Les promus ont joué arc-boutés sur leur défense, cassant le plus possible les transmissions de balle entre Sprembergeois. Ces derniers n'ont pas pesé beaucoup non plus pour cette reprise, avec juste 13 tirs. La frustration est montée, petit à petit, et De Roon a craqué juste à la fin du match en écopant d'un rouge direct. Le KE obtient son premier point dans l'élite.
Du côté des autres promus, l'AS San Cataldo et le RB Jugerborg, le challenge s'annonçait intéressant pour débuter, puisqu'ils affrontaient -respectivement- Heiwashima United, toujours candidat aux titres ou à l'Europe, et le Zénith Kirkov, qui souhaite franchir un palier cette saison. De bons adversaires pour s'étalonner rapidement. A San Cataldo, les Tori ont joué placé : prise de risques minimale, contre-attaques jouées à fond. Et ça a payé. Dennis Kemper, qui a déjà connu la SL1, a marqué le premier but de son équipe dans l'élite, à la 19e minute, grâce à une belle passe dans la surface de l'international Tarper. Kemper enchaina à merveille contrôle de balle et frappe au ras du poteau de Rajkovic. Avant la pause, à la suite d'un coup-franc lointain, on retrouve les deux compères, dans des rôles inversés : Kemper trouve Tarper au milieu de la nasse, pour une reprise au ras du sol. 2-0 à la pause, Heiwashima était logiquement mené, n'ayant rien montré. La seconde période ne fut pas plus animée, ça sentait plus que le match de reprise, en termes d'intensité... Chez Jugerborg, ce fut bien plus animé contre le Zénith Kirkov, avec deux équipes tournées vers l'attaque et le jeu. Dans un stade à guichets fermés, le RB déploya son jeu, en cherchant à contenir Kirkov dans sa moitié de terrain. Jugerborg, à force d'essayer, finit par faire céder Kirkov, sur une jolie combinaison avec Yulianto qui déposa de la tête le ballon dans la course de Bishop. Ce dernier reprit à bout portant le ballon, laissant Butland pantois sur sa ligne. Le seul but du match, suffisant pour offrir les trois premiers points de Jugerborg en SL1. Kirkov regrettera longtemps le poteau de Arrasceata alors que le score était à 0-0.
A Northwind, deux européens s'affrontaient pour l'ouverture du championnat : Saint-Patrick accueillait Warwickal dans ce qui ressemble presque déjà à un classique du championnat. Et comme souvent, la rencontre fut serrée entre les Leprechauns et les Lions. Warwickal fut le premier à se mettre en action, en trouvant Martinez à la 25e minute. Herrera lança parfaitement Martinez dans l'axe, le buteur n'ayant plus qu'à placer sa frappe au ras du poteau pour battre Schwartzman. Ce fut l'action la plus significative de la première période, même s'il fallut ensuite attendre l'heure de jeu pour revoir du danger sur les buts des équipes. Albrighton, transféré du Ventmer à Warwickal cet été, trouva sur un "corner ouvert" la tête d'Izquierdoz au second poteau. La reprise du défenseur central fut imparable, offrant le break à Warwickal. Saint-Patrick commençait sérieusement à douter et semblait proche de s'effondrer. Ce fut le moment que choisit Dylan Browne pour se rappeler à tous et redonner de l'espoir aux Leprechauns. Benedetto chipa le ballon dans les pieds d'Izquierdoz pour se retourner et lancer dans la foulée Browne plein axe. Le buteur réduisit la marque avec assurance et sang-froid, face à Khan sorti à sa rencontre. Hélas, Warwickal FC changea son fusil d'épaule et termina la rencontre très défensif.
Les Aguazul Papaya, nouveaux "Poulidor" du football simtopien, se déplaçaient à Armorbeek avec l'espoir de bien lancer leur championnat. Le RRCA, dont l'effectif a peu changé cet été, entra sur la pelouse avec un schéma résolument offensif (un 4-3-3). Pourtant, ce furent les Iguanes qui jouèrent l'attaque, Armorbeek optant pour un jeu de contres. Il fallut un grand Casteels pour empêcher le quatuor Stefanik-Zahavi-Volland-Marega de trouver la solution. Antoons et Ristovski ont apporté leur pierre à l'édifice, souvent en bloquant Stefanik sur son côté. Petit à petit, les Iguanes baissèrent le pied et Armorbeek en profita pour piquer. Un "corner ouvert" de Quintero pour la tête de Seferovic au second poteau et l'affaire était pliée.
C'est ce que pensaient les joueurs de Dvalinn, en déplacement chez leur meilleur ennemi de Kattegat. Quoi de mieux qu'un Vikingaleikur pour commencer la saison et poser l'ambiance ? Un derby comme on les aime, viril mais correct, avec son lot de contestations (la palme de l'interprétation pour Almi), de tacles "orangés", et de rebondissements. Un peu contre le cours du jeu, les Cerfs sont parvenus à prendre l'ascendant avec la star Bakambu, idéalement lancé dans la profondeur avec une passe par-dessus la défense. Dvalinn pensait avoir fait le plus difficile en basculant en tête à la pause. Kattegat revint en seconde période avec des lignes placées plus haut sur le terrain. Dvalinn courbait l'échine mais tenait bon, Bastos ou Rafael Toloi sauvant la patrie à quelques occasions. Mais Kattegat eut le mérite de ne rien lâcher. Jusqu'au bout. Et en fut récompensé quand ils bénéficièrent d'un pénalty à la 89e minute, pour une faute de Jonathan Silva (averti pour le coup). Au bout de 4 longues minutes de palabres et autres contestations de Dvalinn, Gruenewald put tirer et transformer le pénalty. Un match nul logique, mais au forceps pour Kattegat.
Terminons cette première journée par le feu d'artifice. Enfin, les feux d'artifice.
Allons à Irwell, pour le match opposant Irwellshire United au KVZ Hament. Les Raccoons cherchent cette saison encore à passer un nouveau palier et avouent du bout des lèvres viser l'Europe, voire le titre. De l'autre côté, le KVZ Hament semble un petit peu rentré dans le rang et les triple champions de Simtopia souhaitent surtout revoir le haut du classement. La première période fut plutôt équilibrée, même si Irwell installait son camp dans la moitié de terrain avalonienne. L'ouverture du score, dès la 4e minute, aida grandement. Après une frappe déviée par Kepa, Serre se mit à nouveau en lumière en reprenant de la tête le corner tiré par Tada. La suite de la première période rassura surtout sur l'état de forme de Kepa, impérial par la suite, malgré ce but encaissé. Du côté de l'attaque, ce fut Waterloo morne plaine. Le retour des vestiaires n'aida en rien les Kompers qui dévissèrent complètement. Akwanifee marqua rapidement un doublé, pour porter le score à 3-0. Ensuite, ce fut une longue répétition d'attaques d'Irwellshire, avec pléthore de tirs au but : 44 ! Pour 20 cadrés. Le calvaire dura d'interminables minutes pour le KVZH, encaissant un 4e but au passage par Trudeau. Mais les Kompers pourront remercier malgré tout Kepa car le portier avalonien évita la pire défaite de son histoire à son équipe. Irwellshire envoie un message fort, d'entrée. Pour Hament, il va vite falloir réagir.
Quittons l'Albishire pour aller en Avalonia pour la rencontre entre le Standard Tygres et le Spartak Grostov. Une partie d'échecs, avec un sens tactique aigu. Beaucoup d'attaques placées, et une avalanche de buts. Après un round d'observation de vingt minutes, le match s'emballa rapidement. Joao Pedro débloqua la situation avec une superbe Madjer sur une passe de Rafael. Tygres mit quelques instants à se reprendre et mieux se positionner sur le terrain. A la 28e minute, Ruidiaz dévia la trajectoire d'un tir de Macdhomhnaill. Almeida ayant déjà plongé, il ne put rien faire sur cette égalisation. Le Spartak trouva l'énergie de vite rebondir, grâce à Aleña qui reprit un second ballon qui trainait tout seul à l'entrée de la surface. Une frappe sèche et rasante, au ras du poteau gauche de Lambosio, pour redonner immédiatement l'avantage (30e). Motivés et surfant sur leur temps fort, les Ours du Vostok enfoncèrent le clou deux nouvelles minutes plus tard, par Ryan Babel. Se défaisant du marquage individuel, il se positionna seul au second poteau pour reprendre victorieusement le ballon de la tête (32e). Tygres prenait l'eau de toute part, du coup la défense devint la seule tactique utilisable. Colmater les brèches avant d'envisager de retourner à l'attaque. Ce qui arriva en fin de première période, avec Ruidiaz lancé dans la surface de réparation. Fauché, il obtint un pénalty. Hélas pour lui, Almeida plongea du bon côté et repoussa le cuir... dans les pieds de Fernandez qui s'était lancé au bon moment (44e). 3-2 à la pause pour Grostov, ce n'était finalement pas bien payé. La suite du match allait le confirmer. Reprenant confiance, les Tygrois pressèrent plus haut et mieux organisés. Il fallut patienter l'heure de jeu pour voir la rencontre basculer, avec l'égalisation signée Bartra. Une superbe tête décroisée au premier poteau, sur corner, pour le but du 3-3. Grostov encaissait mal le coup et commençait à ouvrir des boulevards dans le dos de sa défense. Cahin-caha, le Spartak tenait pourtant le point du nul, mais dans le money-time, il y eut l'attaque de trop. Vlasic, dans l'axe du terrain, s'écarta vers la gauche pour mieux renverser le jeu dans la surface de réparation pour Martinez qui contrôla en laissant sur place Panard, avant de placer une frappe sèche au premier poteau. Le genou à terre, Almeida ne pouvait une nouvelle fois rien faire. Au mental, et avec intelligence, le Standard Tygres renversait le score d'un match qui semblait devoir lui échapper.
Enfin, terminons le tour des stades par le genre de match qui n'arrive qu'une fois toutes les x années. Le genre de match au bout duquel, vainqueurs comme vaincus y repensent des années plus tard. Le type de rencontre qui s'inscrit au panthéon de la compétition. Jusque là, la S-Ligue 1 avait vu 10 buts maximum dans une rencontre. Cela semblait déjà beaucoup, mais ce soir, un record est tombé. A Sliasthorp, les Mini-Raccoons, outsiders cachés dans l'ombre des pronostics, accueillaient le RFC Aurora, qui s'était sauvé au cours de la phase retour la saison passée. Sur le papier, Sliasthorp abordait le match avec un certain avantage. Sur le terrain, la différence de valeur ne s'est pas vue. Démarrée tambours battants, la rencontre a débouché sur une première période d'anthologie, ponctuée de 8 buts, avec des rebondissements dans tous les sens. Sliasthorp ouvrit rapidement les hostilités, dès la 2e minute, par son buteur vedette Hiroyasu. Pas de quoi décontenancer les Boeren, qui répondirent rapidement en plaçant la première écharde de la soirée par l'entremise de Delarbre (13e). Après ce premier quart d'heure animé, on s'attendait à voir le match se calmer un petit peu. Rongier ne l'entendit pas de cette oreille, à la 24e minute, quand il reprit sans contrôle le ballon à l'entrée de la surface. Manna n'esquissa aucun geste. Arriva la 30e minute, le summum de cette première période. Khazri, reprit dans la course une passe sur un pas de Kruse. Une frappe placée dans le petit filet de Pacheco. Du berger à la bergère, Sliasthorp reprit l'avantage quelques instants plus tard par Samuel (33e), bien placé au second poteau, et reprenant de la tête le ballon, à la suite d'une intervention manquée de Manna. Sliasthorp ne concédait rien à Aurora, mais les Boeren lâchaient encore moins. Mettant sous pression Sliasthorp, ils réussirent à pousser Pacheco à la faute de main... Le portier des Mini-Raccoons est totalement fautif sur ce but concédé. Cela sembla le perturber, d'ailleurs, puisqu'il fut impuissant quelques minutes après, en contre-attaque, avec Mathieu Delarbre qui renversa côté gauche pour Khazri, lancé pleine balle, qui s'en vint marquer son deuxième but de la soirée. Le RFC Aurora prenait la tête pour la première fois, et allait même s'offrir un petit break juste avant la pause, par Delarbre (43e, 3-5), omniprésent pendant 45 minutes. Sa sortie sur blessure à la 45'+1 ne déséquilibra pourtant pas son équipe, mais l'amena plutôt à gérer son avance.
Ce qui fut une bonne idée, car Sliasthorp joua sa seconde mi-temps comme si c'était la première : très offensivement. Mais la défense d'Aurora tenait bon. L'heure de jeu passa et on s'approcha du dernier quart d'heure. Pugliesi déboula côté gauche, entra dans la surface de réparation et s'arracha pour centrer au second poteau où, libre de tout marquage, Makela put reprendre victorieusement de la tête (73e, 4-5). L'espoir revenait. Pista transforma concrètement ce retour dans le match avec une magnifique frappe de 20 mètres, sous la barre, quelques minutes plus tard (78e, 5-5). Cette fois, enfin, le match prenait le temps de se poser, avec un équilibre des forces, et surtout le besoin de part et d'autre de trouver un second souffle. Les Boeren essayèrent un peu plus fort en toute fin de match et, à la 90e minute, sur un long dégagement de Manna, Klein remit de la tête en arrière pour Kruse qui lui remit immédiatement dans la profondeur. Klein s'enfonça balle au pied dans la surface pour venir piquer le ballon par-dessus Pacheco sur la ligne des six mètres (90e, 5-6). Les joueurs de Sliasthorp furent dépités de voir leurs efforts ruinés juste avant la fin du match. Pis, ils craquèrent une dernière fois, au bout du bout des arrêts de jeu, Buffarini inscrivant le dernier but de la rencontre à la suite d'un rebond favorable le libérant de tout marquage et lui ouvrant en grand les buts de Pacheco (90'+4, 5-7). Nul doute que le scénario de cette rencontre et son score resteront longtemps des sujets de discussion dans les bars, les cours d'école et dans les travées des stades des deux équipes.