Nous sommes déjà à la 12e journée de SL2 et le moins que l’on puisse dire, c’est que le classement est assez resserré puisque seuls six points séparent le 9e du leader du classement.

Débutons par les matchs ayant débouché sur un score nul et vierge. Tout d’abord, Nagashuku recevait le Zenith Ristov. Si les visiteurs ont eu le ballon avec plus de 60% de possession, le match a été assez équilibré. Mais il a également été physique avec pas moins de 30 cartons jaunes distribués. Il n’est donc pas étonnant de retrouver un blessé dans chaque camp avec Haraguchi d’un côté et Danzé de l’autre. 

L’autre 0-0 se tenait au Harald Blatand Stadium pour un derby du froid entre Klim et Knattspyrnufélag Elöayuri. Les locaux pourront dire un grand merci à leur portier du soir Lothbrok qui était en état de grâce. Hilpert et ses petits camarades ont tout tenté, mais se sont retrouvés face à un mur. C’est donc plus un point gagné pour l’AC Klim que deux points de perdu pour KE.

Du côté de l’Anchor Stadium, l’une des meilleures attaques de SL2, Newstone recevait l’une des meilleures défenses, Jugerborg. Malgré un arbitre plus que tatillon, quatre fautes dans tout le match, quatre cartons jaunes, le match a été agréable et disputé. Ehlert a vu une belle frappe repoussée par le gardien de Newstone, mais ce sont ces derniers qui vont ouvrir le score. En effet, suite à un ballon repoussé par la défense, Scherbak prend une frappe des 20 mètres à la 38e et va tromper Imbert. Le club de la galaxie RedBull tente bien de réagir par Lafôret, mais Newstone étouffe bien toutes les attaques de son adversaire du jour et obtient donc la victoire 1-0. 

On enchaîne avec un match de la peur entre deux équipes de bas de tableau. Peur surtout pour Maramures qui reçoit Kluisberg, car, en cas de défaite, il serait vraiment détaché au classement. La fébrilité des locaux s’est ressentie assez rapidement, car, après un temps d’observation, à la 22e minute, suite à une erreur d’Innocenti, Kyoshi ouvre la marque. Habib Beye s’égosille sur le banc et parvient à rebooster ses joueurs. Sept minutes plus tard, Geirson crochète Burgstaller dans la surface. Pénalty. Burgstaller se fait justice lui-même et égalise. Le match se crispe. Au fur et à mesure, Maramures recule et alors que les Câinii Roşii pensaient tenir le point du nul, Altidore surgit à la 90e et crucifie Graff d’une frappe croisée. Très mauvaise affaire pour le club du Vostok alors que les Brasseurs se donnent de l’air.

Dans les Iles Khazad de Pumacana, Rapyuta, qui reste sur une élimination en Coupe accueille le dauphin du classement, Koruboyama. Avec une victoire, les Pirates pourraient respirer un peu et remonter au milieu du tableau. C’est donc avec le couteau entre les dents que les joueurs de Marcus Johnson attaquent le match et après plusieurs tentatives, à la 31e, l’ailier Kozey trouve la faille sur une belle frappe enroulée. Tout a leur joie, les locaux perdent leur concentration et huit minutes plus tard, ils se font surprendre par Aethelstan bien lancé par Graff. La mi-temps arrive et Johnson tente de remobiliser ses troupes, mais dix minutes après la reprise, sur un centre d’Aethelstan, Taiga, sortant du bois, catapulte une tête dans la lucarne. Voulant garder les trois points, Koruboyama passe à une formation plus défensive. Rapyuta ne pourra plus rien faire et finira même sur une mauvaise nouvelle avec la blessure de Van Aanholt.

On enchaîne avec le match des extrêmes entre un Pastis SG en manque de jaune en ce moment avec une série de trois matchs sans victoire, mais toujours 4e et Sporting Burias, 14e, qui en est à 5 matchs sans victoire. Dès la 13e minute, les ptit’s jaunes passent devant à l’affichage grâce à McCan qui smashe une tête dans le filet adverse. Burias veut réagir, mais, face à la bonne organisation du PSG, ne trouve pas la faille. Il faut un coup de main des locaux à la 34e car sur une lourde frappe de Coulnouac, le ballon vient frapper le poteau avant de rebondir sur le dos du malheureux Da Ceita. C’est sur ce score que reprend la seconde mi-temps. Burias revient avec des intentions plus offensives et, à la 49e, sur une superbe passe en profondeur de leur maître à jouer Kagawa, Dietrich donne l’avantage aux visiteurs d’une belle frappe croisée. Sidney Govou enchaîne les shots d’anis et crie sur ses joueurs, mais le gardien adverse, Sevron, est en grande forme. Il reste 10 minutes à jouer quand un exploit d’Ighalo remet les deux équipes à égalité. Ce 2-2 n’arrange personne.

Le leader de la SL2 Sugata, qui reste sur 3 victoires d’affilées, se déplace chez le onzième du classement, Lawdrikt. Si sur le papier, la rencontre parait déséquilibrée, sur le terrain, il en a été autrement. Les Zèbres ont d’ailleurs craqué rapidement. En effet, Durmaz déboule côté gauche et met le ballon dans la surface pour Asker qui ouvre le score dès la 11e minute. Les visiteurs accusent le coup, et encaissent un second but quatre minutes plus tard. Encore sur une passe de ce diable de Durmaz, Degreauwe vient battre Gelfon d’un tir aux six mètres. Phillipe Albert semble songeur debout devant son banc, mais une main d’Halladsson dans la surface à la 43e va relancer le match. Funke réduit la marque avec sang-froid. En deuxième mi-temps, Sugata par à l’attaque, mais les tentatives de Funke ou Camus se heurtent à un solide Crooks. À force de se découvrir, les visiteurs vont encaisser un but en contre à la 82e par Castro sur une passe de…l’intenable Durmaz. Très belle victoire 3-1 des Lawdrinken alors que Sugata perd la première place.

Passons au match feux d’artifice entre San Cataldo et Pais Del Castillet. Ce derby a tenu toutes ses promesses et il ne fallait pas arriver en retard. Dès la 2e minute, Emard centre de la droite sur la tête d’Eriksen. Egbo est battu. 1-0 pour San Cataldo. Los Guerrieros ont été cueilli à froid et ont encore la tête dans les chaussettes quand un joli une-deux entre Eriksen et Higa démarque ce dernier qui s’en va crocheter le gardien adverse et alourdir la marque. Les locaux qui restent sur trois matchs sans victoires sont en feu, mais il ne faut jamais enterrer les hommes de José Riviera. Passant au tout pour l’attaque, ses joueurs poussent Simons à la faute à la 33e. Après vérification de la VAR, l’arbitre siffle pénalty. C’est la gâchette maison, Woods qui le transforme. Requinqués, les visiteurs continuent d’aller de l’avant et à prendre des risques. Ça ne rate pas et juste avant la mi-temps, San Cataldo reprend deux buts d’avance avec une frappe de Sibelet aux 20 mètres. Au retour des vestiaires, le Pais Del Castillet fait le siège du but adverse et ça va payer à la 50e avec une frappe tendue de Yermolayev dans le petit filet. Ce match est un régal où l’on se rend coup pour coup et où défendre n’est clairement pas la priorité. 53e Krajciik se débarrasse de son vis-à-vis et centre au second poteau pour le doublé d’Higa. 4-2. Los Guerrieros pourraient être assommé, mais non, six minutes plus tard Yermolayev y va de son doublé également pour recoller au score. 4-3. Le ballon va d’un camp à l’autre, ça devient du hourra football et Naldo du côté Catalan qui craque en premier et fauche Higa dans la surface. Bollisson se charge de la transformer. 5-3. On connaît tous la fierté Catalane et c’est Bartra qui va bien illustrer cela avec une tête rageuse à la 94e mais ce sera trop tard. San Catlado s’impose 5-4 à la fin d’un match que Diego Maradona n’aurait pas renié.