On se retrouve pour un nouveau numéro de #FocusTheGame. Comme le dit le titre, la S-Ligue 1 est sans dessus-dessous. Enfin pas vraiment. Il y a un dessus, le SK Grostov, auquel on pourrait ajouter les Aguazul. Et il y a un dessous, Sliasthorp VK. Par contre au milieu, difficile d’y voir clair. Seuls 15 points séparent le 3ème du 18ème (quand 11 en séparent le 1er du 3ème). Respect à celui capable de prédire qui finira sur le podium. Mais à part quelques exceptions (Grostov, Kattegat du bon côté de l’exception, et Spremberg - Arcandias pour le mauvais côté), la logique a été respectée. Les nouveaux sont plutôt dans la seconde moitié de tableau quand les anciens sont au-dessus. Il faudra sûrement attendre encore l’année prochaine pour voir des anciens réellement à la peine. Passons aux tops et aux flops de la mi-saison.

 

Vent de fraîcheur sur l’île

 

Avec deux des nouveaux sur le podium, comment ne pas en parler, ou reparler pour ce qui est du Spartak (club dont on faisait - déjà - l’éloge dans l’épisode 1 de #FocusTheGame. Les ingrédients sont différents, mais le résultat est identique. Ces deux clubs tiennent la dragée haute à tous les anciens. L’attaque de feu du Spartak (46 buts, soit 9 (!!) de plus que Aguazul, 2ème meilleure attaque) tout comme la défense de fer des Vikings de Kattegat (10 buts concédés seulement) les ont emmenés aux 1ère et 3ème place du championnat.

 

L’intraitable Spartak Attack

Qui pourra revenir sur le Spartak Grostov ? Aujourd’hui, personne. Et tous espèrent que la machine finira par s’enrayer. Avec le retour du meilleur buteur du championnat Ryan Babel, la seule chose qui pourrait arriver est que la blessure l’ait coupé dans son élan. Le Spartak a montré qu’il pouvait gagner sans son meilleur joueur, alors, sauf énorme retournement de situation, le champion d’automne sera champion de S-Ligue 2019/2020. Attendons la 24ème journée et un match contre l’Inter Utopia, le champion sortant. Si la bascule au niveau de la dynamique doit se faire, ça sera là. Le match de la dernière chance pour le champion de pouvoir y croire lors du sprint final.

 

L’équipe, comme on l’avait déjà dit, n’a pas de réele faiblesse. Et c’est ce qui explique qu’elle écrase actuellement le championnat. Parce que oui, on peut parler de domination pour le moment. Meilleure attaque, 3ème meilleure défense, 2ème meilleur % de possession… Aucun doute, ils sont lancés vers une 1ère saison incroyable qui devrait leur offrir le titre.

 

La garde de nuit version Viking

L’équipe de Kattegat elle, offre une résistance incroyable. Si le mur avait été gardé par eux, le dragon des marcheurs blanc ne l’aurait pas franchi, c’est certain. Mais après un début de saison très prometteur, ils piétinent. Depuis leur victoire lors de la 12ème journée à Warwickal, ils sont sur 1 victoires (à Utopia), 5 nuls et 2 défaites. Leur place sur le podium à la mi-saison tient avant tout à l’irrégularité de toutes les équipes de S-Ligue 1 qui donnent ce championnat sans dessus-dessous. A chaque week-end son lot de surprise et son lot de remise en question. La remise en question viendra peut être par la recrue d’un joueur offensif au mercato hivernal par le président du club. Ademi forcera t’il son départ pour être le leader d’une équipe jouant le titre ? Affaire à suivre…

 

Leur motif d’espoir est que leur soucis est clairement identifié. La recrue d’un tueur devant pourrait offrir un second souffle à cette équipe et voir une équipe redoutable pour la fin du championnat.

 

Aguazul Papaya et la lumière fut

Dans le précédant FTG, on promettait 270 minutes d’enfer à Aguazul Papaya avec peut être, la lumière au bout du tunnel. Ces 270 minutes permettaient aussi d’attendre la clôture de la mi-saison. Quelles sont les leçons à en tirer ? Le hasard du calendrier avait offert un triptyque infernal à cette équipe. Et alors que tous les anciens les voyaient s’effondrer, ils s’en sortent avec 7 points sur 9. Incroyable. Ce fut limite, et les voir s’en sortir avec 3 victoires aurait tenu du miracle, mais après tout, ils n’en étaient pas loin. Le seul match où ils ont perdu de points ? A l’Inter Utopia. Et c’est peut-être le match qu’ils méritaient le plus de gagner. Ils les ont dominés dans les grandes largeurs. Le constat de ces 3 matchs peut être fait de deux manières différentes.

 

Oui, Aguazul Papaya s’installe comme l’unique équipe capable de tenir tête à l’imbattable leader, le SK Grostov. Aussi, et surtout, ils sont les meilleurs des anciens du championnat. Et ça, c’est déjà une victoire pour l’équipe. Un joli pied de nez fait aux anciens qui aiment tant critiquer les « Aguanul ».

Mais non, les Aguazul Papaya n’ont pas la trempe d’un champion. Et le champion sortant l’a mis en lumière, tout comme.... le futur champion ? Grostov l’a emporté au finish 3-2 quand l’Inter Utopia, malmené comme jamais, a accroché le point du nul. Un champion aurait accroché le nul contre Grostov et n’aurait pas tremblé contre l’Inter. Le traumatisme Nakamura est peut-être plus profond qu’on ne le pense... Ils leur restent 19 matchs pour montrer à toute l’île qu’ils sont capables de terminer en champion, chose que personne ne croit.

 

Retard à l’allumage et déprime hivernal: le précipice est si proche

 

Les deux plus grosses déception du championnat à la mi-saison sont forcément du côté de ceux qui s’attendaient à vivre la saison en haut du classement, et qui en sont - très - loin.

 

FC Spremberg, la passoire du championnat

Le FC Spremberg se voyait bien être le prochain champion de S-Ligue 1, la terreur des nouveaux. Victime de la malédiction d’Irwell, il n’en a rien été pendant les 14 premières journées, ou l’équipe a évolué très - très - loin de ses espérances. Le fond, elle l’a vu. Et elle a même creusé après l’avoir vu. De sa défaite en ouverture contre la jeune équipe d’Irwellshire, à la gifle reçue contre SK Grostov (4-6) jusqu’à l’aveu d’impuissance contre les Aguazul (0-2), le début de saison a été chaotique. Se voyant trop beau ils ont eu besoin de se remettre en question, et l’actuel 12ème qui est sur 5 victoires consécutives (7 au total) espère une belle remontée lors de la deuxième partie de saison.

 

Ils ont déjà été cherché le cuir 36 fois au fond de leur filet… 36 fois ! C’est actuellement la pire défense du championnat à égalité avec Saint-Patrick. Quand on sait que le président se vantait de sa recrue Mercado pour «faire passer un cap à l’équipe et apporter à la défense ce qu’il lui manque », on est forcé de sourire. Oui, le président de Spremberg n’est pas le meilleur gestionnaire de l’île… C’est peu dire. Et c’est probablement ce qui plombe cette équipe, tout comme la carrière d’Ademi, qui mérite de gagner la S-Ligue 1.

 

Inter Utopia, le phénix demande à renaître

L’Inter Utopia est le deuxième flop de cette première moitié de saison. Eux ont connu le championnat inverse aux Spermbergois. Un début de championnat solide - digne du triple champion qu’il est - et c’est en toute logique qu’on les croyait capable devenir le premier double tenant du titre de l’histoire du championnat et unique quadruple champion de l’île. Mais ça, c’était avant le début de la campagne européenne catastrophique et leur match contre leur rival de toujours, le KVZ Hament. Un premier trou d’air avec 3 défaites consécutives laissait penser que le champion sortant n’était pas invincible. Mais c’est sur les 5 derniers matchs avec seulement 2 points de pris ou l’on voit que cette saison n’est pas pour l’Inter Utopia. Est-ce qu’ils sauront inverser la tendance ? Avec la réception du dernier, Sliasthorp, lors de la prochaine journée, c’est une occasion rêvée. Si, et seulement si, ils sont réguliers jusque là, interviendra lors de la 24ème journée et la réception du premier.

 

L’impression laissée par cette équipe est qu’elle doit se lancer dans un nouveau cycle. Elle a déjà une ossature dans la force de l’âge, et c’est pour ça que je suis certain que cette saison est celle qui permettra à l’Inter Utopia de se remettre en question est de renaître de ses cendres. Elle a besoin de trouver le successeur de Lafôret, leader offensif vieillissant qui ne connaît pas le même rendement que son homologue du Grostov, Ryan Babel. Les grandes équipes ne meurent jamais. Vivement l’année prochaine pour l’Utopia.

 

Voilà le dernier article de l’année 2019, je vous souhaite de bonne fête et on se retrouve en forme pour l’année 2020 et un prochain numéro de #FocusTheGame, qui j’en doute pas, sera rempli de jolis tacles comme vous les aimez - à peine - masqué sous des analyses toujours plus pertinente ! A très vite !