Pas d'Europe ? Pas de matches internationaux ? Dans ce cas, ce sera la 7ème journée de S-Ligue 1 au programme de la soirée. Avec pas moins de 3 groses affiches : Spremberg BK - Standard Tygres (pour la fibre nostalgique), Spartak Grostov - Zénith Kirkov (pour la fibre russe) et un classique, De Klassieker même, entre le RFC Aurora et le KVZ Hament (pour la fibre du fumigène).

 

Commençons donc par l'épidémie de matches nuls du soir. Trois rencontres se sont terminées sur un score de parité, mais sans rester muettes. On n'est pas en Ligue 1 tout de même. L'Inter Utopia recevait Warwickal FC, dans un match qui s'annonçait déséquilibré. Les dix premières minutes confirmèrent ce sentiment, puisque Lafôret trouva facilement le chemin des filets (10e, 1-0). Warwickal eut le mérite de revenir dans la partie, quelques minutes plus tard. Alors que les visiteurs pensaient hériter d'un pénalty, que la VAR déjugea, ce fut finalement un coup-franc dangereux qui amena l'égalisation. Edward Elric, malchanceux, vit le ballon retomber sur son tibia, pour prendre à contre-pied Guzman... (28e, 1-1). La VAR refera parler d'elle à la 30e minute quand Lafôret pensa avoir remis les siens devant au tableau d'affichage, mais sa reprise au second poteau l'était dans une position de hors-jeu. Limite, mais réelle. En seconde période, Warwickal lança toutes ses forces pour contenir la doublette Lafôret Elric et cela fonctionna bien. C'est un point précieux pour Warwickal, un coup de frein pour Utopia.


A Heiwashima, United pensait aussi avoir fait le plus difficile en ouvrant la marque à la 16e minute par Ryu Seung-Woo, d'une belle "papinade". Le RRC Armorbeek était transparent et longtemps, l'équipe a dû s'en remettre au talent de Casteels (preuve que la Belgique sait produire de bons gardiens). Un véritable chat pendant la première période, toujours un chat en seconde période, mais assoupi, car ses coéquipiers ont enfin sorti la tête de l'eau, donnant du relief à la rencontre, le ballon allant d'un camp à l'autre. La bataille fit rage au milieu de terrain, et à un quart d'heure de la fin, Roussillon, qui était monté dans le rond central, trouva au loin Kalvin de Smet qui s'emmena le ballon pour venir dribbler Tatarusanu et égaliser (73e, 1-1). United encaissait un peu le coup et le match devint un peu plus fermé et tactique. Les deux équipes aspiraient aux premières places, il faudra patienter.
Enfin, déplaçons-nous à Arcandias. Le FCA, qui a du mal à lancer sa saison, recevait le SK Dvalinn, pas en meilleure forme non plus. Un duel de mal classés qui espèrent rejoindre le ventre mou et laisser derrière eux les bas-fonds. Les deux équipes y mirent de l'intensité, au début de chaque période. Ainsi, dès la 4e, Dvalinn ouvrait la marque par Ilsanker qui poussa le ballon qui trainait devant les buts sur un corner. Un véritable but de renard des surfaces. L'avantage fut de courte durée car Layun égalisa sur pénalty à la 18e minute. Rien à redire sur la faute. Ensuite, l'intensité de la partie diminua avant de repartir de plus belle après la pause aux vestiaires. De nouveau, Dvalinn prit les devants, grâce à Ævarsson, qui parvint à placer une frappe au ras du poteau droit de Vasseur, et alors qu'il était au milieu d'un paquet de joueurs (47e, 1-2)... Encore une fois, Arcandias sut réagir et égaliser quelques instants plus tard. Une frappe de mule de Benjamin Stambouli, plein axe, pour la lucarne droite de Martinez (57e, 2-2). Hélas, ce même Stambouli gâcha la rencontre et les espoirs d'Arcandias de s'imposer. D'abord en prenant un carton jaune un peu bête à la 60e minute, puis un second, encore plus bête à la 76e minute, laissant ses coéquipiers à 10 pour terminer la rencontre, ce qu'ils firent en mode hérisson. 2-2, voilà qui n'arrange personne.

 

Deux rencontres furent assez serrées au tableau d'affichage, mais après avr montré de jolies choses sur le terrain. Débutons par la surprise du jour : la première défaite du leader Hayabusa FC. Accueillant l'avant-dernier du classement, Irwellshire Utd FC, il y avait de fortes raisons de penser que les Faucons s'imposeraient tranquillement, même d'un petit but s'il le fallait (dédicace Montpellier 2012). Les Ratons ne l'ont pas entendu de la même oreille et, sans être dangereux, ils surent faire fléchir Hayabusa au bon moment : avant la pause. Profitant d'un temps fort, les visiteurs ont mis à terre Hayabusa. D'abord en récoltant un juste pénalty à la 40e minute, transformé par Æthelstan, puis par n beau mouvement collectif parti de leur moitié de terrain. Miller, récupérant la dernière passe sur son côté droit, repiqua vers le centre. Profitant des appels de McTominay et Akwanifee pour écarteler la charnière centrale, Miller s'engouffra dans la brèche pour venir breaker juste avant la pause (45e+1, 0-2). Hayabusa eut beaucoup de difficultés pour se remettre dans le sens de la marche, même s'il parvint à réduire la marque par Kuk Woo-Jin à la 70e (1-2) grâce à une frappe placée, dans la surface de réparation. Le second coup sur la tête arriva à la 75e minute quand Schöpf manqua son pénalty, celui du 2-2. Plutôt : quand Charles Othofrez le détourna, car ce fut le gardien qui se déploya de tout son long pour empêcher la réalisation de Schöpf. Cette fois, Hayabusa ne releva plus la tête et Irwellshire remporte une importante victoire dans la course au maintien. Hayabusa perd une occasion de creuser davantage l'écart avec Utopia.

 

L'autre club des Ratons, Sliasthorp VK, accueillait un Ventmer Kamitoshi encore sur son nuage d'avoir battu le KVZ Hament dimanche dernier. A tel point qu'il fallut 180 secondes aux Mariners pour ouvrir la marque, par son buteur vedette Sergio Leon. Une passe sur le côté de Shatov pour Bongolo qui trouve plein axe Sergio Leon, comme à l'entrainement. Sliasthorp ne demeura pas inactif et Burgstaller ne fut pas loin de réduire la marque de la tête, sur deux centres bien amenés tantôt par March, tantôt par Delph (12e, 21e). Mais Barchloff ne laissa rien passer. En revanche, côté Ventmer, les joueurs n'ont pas brillé pour leur fair-play, récoltant 3 cartons jaunes pour des fautes d'anti-jeu. Des fautes "intelligentes", comme disent les commentateurs. En seconde période, Kamitoshi conserva un peu plus le ballon, faisant tourner. A la 61e minute, Magnason offrit sur un plateau la balle du break pour le Ventmer en fauchant Sergio Leon. Ce dernier se fit justice lui-même, après le dorénavant habituel passage par la VAR. En fin de partie, Sliasthorp appuya plus fort pour revenir, poussant Kamitoshi à la faute (deux jaunes supplémentaires) et finissant par réduire la marque par Lundberg au bout du bout des arrêts de jeu (90e+3), oublié au second poteau par la défense de Kamitoshi. Le Ventmer poursuit sa belle série et se rapproche de la tête du classement.

 

Les Aguazul Papaya, qui alternent le bon et le moins bon, se déplaçaient aux Ulysses pas forcément en meilleure forme. Du coup, les deux équipes ont joué prudemment pendant toute la première période. Les faits d'arme des deux équipes furent les cartons jaunes récoltés (Young-Gwon et Hahn). La seconde période fut bien différente car les Iguanes ont mis le feu. Et, régulièrement, ils plantèrent les banderilles une à une. Hahn (50e), Boselli par deux fois (71e sur un pénalty et 87e) puis un malheureux csc de Szalin (90e) ont donné du relief à cette large victoire (ou large naufrage des Ulysses).

 

Dans le même registre, il y a le carton de Kattagat à domicile contre United of St-Patrick. Une rencontre gérée de main de maître, même s'il a fallu une trentaine de minutes pour faire céder St-Patrick. Larsen a ouvert les vannes à la 33e minute, de la tête sur corner. Ensuite, ce fut Milot Rashica qui se mit en action, juste avant la pause, puis juste après. D'abord sur une frappe lointaine flottante, puis d'une reprise de volée au second poteau. Chirurgical. Enfin, Svensson a passé le vernis, avec un doublé aussi. Une bonne frappe placée à 9 mètres, à la 58e minute, au milieu d'une forêt de jambes, puis un duel remporté contre Miller, à la suite d'une longue passe dans la profondeur (87e). 5 buts, un récital. Mais St-Patrick a tout de même sauvé l'honneur grâce à son buteur argentin Benedetto. A la 81e minute, excentré au coin droit de la surface de réparation, le buteur réussit à passer par dessus le mur sur un coup franc direct pour trouver la lucarne au premier poteau. Superbe, mais insuffisant pour espérer quoi que ce soit dans le match.

 

Abordons les derbies. A commencer par l'inénarrable Klassieker. Quoi de mieux que de commencer par les stats ? 40 fautes (22/18), 7 cartons jaunes, 1 carton rouge, un coup d'envoi en retard, des fumigènes, une banderole auroréenne dont on taira le contenu. Pas de doute, vous êtes en terre avalonienne. D'ailleurs, l'attraction se situe dans ces chiffres, plus que dans le match décousu livré par les deux équipes. Le RFC Aurora, lanterne rouge, accueillait le KVZ Hament qui lorgnait sur la place de leader. Un sacré écart entre les formes des deux équipes. Le ballon a tenté de vivre mais rarement Drulip et Képa eurent à s'employer pour repousser le danger. Blondiaux de Battignies, Austin, Pellè, etc. n'eurent pas beaucoup d'occasions de tirs dangereux. Sur les 18 tirs auroréens, nombreux ont fini en tribunes pour assomer les supporters rivaux... Ce derby restera marqué par une décision arbitrale qui va -encore- faire couler beaucoup d'encre. Alors que le match tendait vers un 0-0 des familles, sur un centre de Clavaux, qui cherchait la tête de Blondiaux de Battignies, ce dernier fut déséquilibré par Digão. Sur le ralenti, cela ne semble pas important, mais l'arbitre a décidé d'accorder un pénalty, via la case VAR. "BdB" a transformé en force l'offrande à la 88e minute, dans un Dufrasne entré en fusion. Le RFC Aurora obtient sa première victoire de la saison contre l'ennemi honni.

 

Le Vostok accueillait son premier vrai gros derby de la saison avec la confrontation entre le Spartak Grostov et le Zénith Kirkov. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a eu du jeu, que cela a été animé et qu'on a eu le droit à une bonne poignée de buts. Sans forcer, les locaux ont pris le taureau par les cornes et ont mis la tête sous l'eau au Zénith. A la pause, le Spartak s'était déjà bien détaché. Rodrigues a ouvert la marque à la 10e minute en récupérant un ballon détourné dans la surface de réparation. Puis Cathcart est venu breaker d'une tête décroisée sur corner (22e). Les malheurs du Zénith ne se sont pas arrêtés là, puisque Ryan Babel a remonté à toute vitesse le ballon et à la suite d'un une-deux avec Stindl, il marqua le but du 3-0 en plaçant le ballon au pied du second poteau. A chaque fois, Butland ne pouvait rien faire. Kirkov parvint toutefois à se ménager un peu d'espoir en réduisant la marque avant la pause, grâce à Tonio Mendez sur une frappe aux abords de la surface. En seconde période, le Spartak coula définitivement le Zénith en ajoutant un 4e but par Rafael d'une superbe frappe croisée depuis le coin droit de la surface de réparation (47e, 4-1). A partir de là, Grostov géra son avance. Pour Kirkov, ce fut le calice jusqu'à la lie quand Medvedev trouva à son tour le chemin des filets (73e, 5-1). Gabriel Santos réussit à atténuer le naufrage en ajoutant un 2e but pour le Zénith en toute fin de partie (82e, 5-2). Grostov remporte largement ce derby du Vostok et se rapproche lui aussi de la tête du championnat.

 

Enfin, terminons par un duel entre vieux briscards de la S-Ligue 1 : Spremberg vs Tygres. Ce fut une leçon de football défensif axé sur la contre-attaque. Les locaux ont eu la possession de balle (52%) mais ils ont quitté le terrain la tête basse. Le Standard n'a pas fait de sentiment et a été très efficace en contre-attaque. Bartra puis Martinez ont vite mis à mal les Sprembergeois. D'abord de la tête, puis sur une frappe lointaine. Le tout, en remontant en une touche de balle le ballon. Les Sprembergeois n'y arrivent pas, en ce début de saison. En seconde période, Tygres mit fin aux espoirs sprembergeois en passant un troisième but. Comme à la parade, Martinez se démarqua côté gauche pour centrer tranquillement pour la reprise de Ruidiaz (53e). Kalinic, impuissant, allait chercher à nouveau le ballon dans ses filets. Et ce n'était pas fini, puisqu'il y retourna à la 86e minute, à la suite d'une dernière contre-attaque menée par Ruidiaz côté gauche qui trouva dans la surface Altidore. Le buteur américain aligna Kalinic comme à l'entrainement... Heureusement, quelque part, pour Spremberg, Gabriel Mercado a sauvé l'honneur à la 68e minute, de la tête sur un corner (on marque beaucoup sur corner, à Simtopia). Le Standard se rapproche encore un peu de la tête du championnat. Pour Spremberg BK, en revanche, la première moitié du classement est encore loin.

 

Résultats complets et classement
Toutes les statistiques de la saison